Dictionnaire universel d'histoire et de géographie de Bouillet Vexin,
Veliocasses, puis au
moyen-âge,
Vulcanissus pagus, pays de l'ancienne France, qui appartenait jadis en entier à la Normandie, fut plus tard divisé en
Vexin normand (en Normandie) et
Vexin français (dans l'Ile-de-France).
Places principales : dans le
Vexin normand :
Gisors,
Rouen,
Jumièges, Noyon-sur-Andelle,
les Andelys,
Lions,
Vernon ; dans le
Vexin français :
Pontoise,
Chaumont, La
Roche Guyon,
Magny. Le premier est aujourd'hui compris dans les départements de la Seine-Inférieure et de l'Eure ; le deuxième dans ceux de l'Oise et de Seine-et-Oise.
Le
Vexin fit partie du domaine de la
couronne jusqu'au moment où Dagobert Ier le donna à l'abbé de St-Denis. Il reçut le titre de comté vers 750 et devint au commencement du Xème siècle
fief héréditaire sous la
suzeraineté du
duc de France. Au traité de St-Clair-sur-Epte, en 912, une portion de ce comté fut
cédée aux
ducs de Normandie et forma le
Vexin normand ; le reste (
Vexin français) fut réuni à la
couronne en 1082. Donné en
apanage par
Louis VI le Gros à Guillaume Cliton en 1126, il fit retour au domaine après la mort de ce prince, en 1128.
Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 20ème édition (1866), p. 1966.