Dictionnaire M. Bescherelle
Mythologie
Déesse des bergers et des pâturages, et conservatrice des troupeaux.
Palès : Iconologie
Sa parure était aussi simple que son culte. Un voile couvre ses charmes innocents. Un peu de laurier et de romarin
couronne sa chevelure. Elle tient une poignée de paille qui sert de litière aux bestiaux.
Les poètes la confondent quelquefois avec
Cérès et
Cybèle, et la regardent comme présidant généralement à l'économie rurale ; de là, les cultivateurs, aussi bien que les bergers, sont appelés par les poètes
les élèves, les favoris de Palès.
Elève de Palès, ô mortel généreux ! Toi qui d'un fer paisible ouvres tes champs heureux. (Lebrun)
Palès : Entomologie
Substantif masculin
Genre d'insectes de l'ordre des lépidoptères
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 746.
Pierre Commelin Palès, quelquefois confondue avec
Cérès ou même
Cybèle, était la déesse des bergers, chez les Romains ; mais elle ne se bornait pas à prendre sous sa protection les troupeaux ; elle présidait généralement à l'économie rurale : les cultivateurs, aussi bien que les bergers, sont appelés par les poètes les
élèves, les
favoris de Palès.
La fête que les Romains célébraient tous les ans en l'honneur de cette déesse se nommait les
Palilies. Elle avait lieu le 21 avril. C'était proprement la fête des bergers qui la solennisaient pour chasser les
loups et les écarter de leurs troupeaux. Dès le matin de ce
jour, le peuple procédait à sa purification avec différents parfums ; on purifiait aussi le bercail et les troupeaux avec de l'
eau, du soufre, du pin, du laurier et du romarin dont la fumée se répandait dans la bergerie. Ensuite on faisait un sacrifice non sanglant à la déesse ; on lui offrait du lait, du vin cuit et du millet, puis suivait un festin. Ces cérémonies étaient accompagnées d'instruments de musique, tels que flûtes, cymbales et tambours. Les
Palilies coïncidaient avec le
jour anniversaire de la fondation de Rome par
Romulus.
Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, p. 46.