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Pendulisants, comment pouvez-vous être étonnés ?

article de Roger Caro (1956)
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Cet article a paru originellement dans le N°39 de la revue Initiation & Science (juillet-septembre 1956). Il a été ressaisi et corrigé par France-Spiritualités. Reproduction de cette version interdite sans autorisation écrite.
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      La Radiesthésie, actuellement si populaire, est-elle une science, un Art ou un don naturel ? Tient-elle de la physique, de la voyance ou de l'inspiration ?

      Voilà deux grandes questions posées, dont les réponses peuvent être grosses de conséquences dans l'avenir.

      Des quantités d'opérateurs notoires veulent la voir physique et prétendent expliquer scientifiquement leurs réussites.

      Nos savants, après quelques études – nous le savons – haussent les épaules, sourient et nous traitent de fantaisistes.

      Pour quelques scientifiques convaincus, venus à la radiestéhsie, combien restent sur une prudente réserve.

      La porte du monde savant n'a jamais été aussi solidement verrouillée que depuis qu'il a éclos des Ecoles "physicistes" et paru des livres tendant à des explications scientifiques.

      Personnellement, pendant plusieurs années – de 1948 à 1951 – je l'avoue, j'ai fait chorus avec mes collègues physiciens et j'ai clamé de bonne foi contre ce sectarisme et ces critiques qu'on nous décochait et que je qualifiais de partiales.

      Moi aussi, j'ai essayé de convaincre les "diplômés" avec mes explications d'ondes et de radiations ; je n'ai eu que des sourires, parfois même de la raillerie.

Pendule spirale doré      Pourtant, mes réussites nombreuses, variées, toujours faites devant des personnalités appropriées aux recherches (Ingénieurs des Mines, Archéologues Officiels, Médecins, Polytechniciens, Ingénieurs de Centrale, Professeurs, etc.) ne faisaient pas affluer – pour cela – le grand courant que j'attendais.

      Je me suis ému de cet état de fait et j'ai mûrement réfléchi, longuement médité ; pendant de longs mois, j'ai lu, relu des ouvrages de nos maîtres, j'ai fait des tableaux comparatifs d'auteurs, des listes, et, il m'est permis de le dire – grâce au ciel – un jour j'ai eu l'illumination du "pourquoi" nos savants riaient de nos explications. Je me suis surpris à sourire moi-même. Les résultats de mon travail m'ouvraient les yeux et je comprenais bien des choses. Je ne vous accablerai pas sous un amoncellement de notes contradictoires, burlesques ; plusieurs ont été publiés dans l'Organe officiel de notre Centre ; plusieurs ont été publiés dans l'Organe officiel de notre Centre : "Le Lien de Metz" ; je me contenterai simplement de vous citer deux exemples pour vous éclairer.

      Ainsi, nous relevons dans un Cours édité par une grande Ecole de la Côte d'Azur, des expériences sur l'isolant électrique qu'est le verre. Notre Collègue, auteur et Directeur du Cours, nous montre qu'aucun rayon partant d'un corps ne peut traverser du verre « si on ne le regarde pas ». Le rayon sortant des yeux pouvant, lui, pénétrer au travers du verre, pour aller activer le corps témoin et lui permettre de s'extérioriser à son tour. Tout cela serait déjà surprenant, si le même auteur – quelques feuillets plus loin – ne venait nous conseiller de placer nos "corps témoins" dans ces tubes de verre. Or, ces témoins, ne l'oublions pas, doivent créer un rayon d'union avec le corps recherché. De plus, ne nous indique-t-il pas également que le tube doit se tenir dans la main "parallèlement" au bâtonnet de suspension ? Devons-nous conclure que l'auteur s'est moqué de nous ou qu'il a un œil dans sa main pour activer le témoin contenu dans le tube ? Non, simplement phobie d'explication scientifique et inconscience. Pouvons-nous être étonnés du peu de cas que l'on fait de ces théories ? Personnellement , je ne le suis plus. Et cet autre auteur, ancien élève de Centrale, pendulisant notoire qui exulte de joie dans la Préface d'un Cours Physique en disant tout son contentement de « pouvoir contrôler scientifiquement ses recherches ».

      Or, dans le "Cours", il est indiqué qu'avec le pendule à aiguilles aimantées (invention du préfacier), l'aiguille, magnétique + était attirée vers les corps à influence magnétique + et l'aiguille – vers les corps à effluence –.

      Devant cette hérésie monumentale, comment en vouloir à nos savants de ne pas nous prendre au sérieux ?

      Nul besoind e sortir de Centrale comme le "préfacier" pour savoir que deux corps semblables ne s'attirent pas mais se repoussent. L'école primaire nous l'apprend...

      C'est à croire, comme le disait un membre de notre Centre (polytechnicien) que ces radiophysiciens ne se servent pas du Nord magnétique de tout le monde !

      En écrivant cet article, il n'est pas en mon idée d'ouvrir ici des polémiques avec qui que ce soit. C'est pourquoi je ne cite aucun nom, mais il reste bien entendu que je me ferai un devoir de fournir les références si on me le demandait en particulier.

      Nous nous arrêterons là ; ces deux exemples suffisent. Qu'on sache seulement qu'il sortira vers fin décembre un ouvrage intitulé De la Valeur des Lois en Radiesthésie ou Contribution à la Vérité, qui permettra aux lecteurs de finir de se convaincre. Cet ouvrage sera préfacé par le Dr Jarricot que les pendulisants appellent « leur adversaire numéro un ».

      C'est vous dire si ce parrainage montre la valeur de notre conception extra-sensorielle qu'est l'Esprit. Cet ouvrage fait suite à mes livres « Succès pendulaires » et « Trait de thaumaturgie ». Il démontre toutes les anomalies, les contradictions, les paralogismes de toutes les conceptions physiques qui ont été écrites par nos maîtres du pendule.

      Devant cet amas de lois incohérentes, inexplicables..., il a tout de même fallu chercher à savoir d'où venait cette connaissance, puisque celle-ci ne s'avérait pas d'origine physique.

      Un seul exemple me fera comprendre plus aisément. Tous les auteurs notoires nous certifient (et c'est exact) qu'un pendulisant peut déterminer l'authenticité d'un bijou. Voici le cas que j'ai eu à résoudre devant le directeur adjoint de la 12ème Région Archéologique en 1950 : « Trouver une monnaie fausse parmi 50 autres pièces semblables contenues dans une vitrine du Musée B... ». trente secondes suffirent pour désigner la pièce avec exactitude. Il s'agissait d'un drachme d'argent frappé au chef d'Alexandre le Grand. Cette pièce possédait le même métal, le même poids, le même volume et la même usure que les autres pièces. C'était un moulage parfait.

      Si l'opération était physique, c'est-à-dire procurait une « sensation d'ordre métal », aurais-je pu trouver la pièce fausse ? Non, car le métal était le même, le poids identique, la forme pareille, l'usure semblable. Rien ne ouvait différencier la pièce vraie de la fausse.

      La connaissance était-elle donc en moi Nous disons encore bon, car, pour trouver cette « pièce fausse », il a fallu que je sélectionne « l'idée de la fausseté » de la pièce avant de poser la question intérieure : « Quelle est la pièce fausse ? ». Ce mécanisme cérébral, ce processus psychique démontrent clairement que le pendulisant ne possède en lui la connaissance, mais qu'au contraire celle-ci est hors de lui.

      La vérité commence alors à poindre... La source n'est pas une onde et n'est pas « en » l'homme ; la connaissance apparaît comme une SOURCE OMNISCIENTE, OMNIPRESENTE, OMNIPOTENTE – trois qualificatifs qui ne peuvent s'accoler ni à des ondes, ni à un être humain. Je l'ai appelé Esprit ; mais qu'importe le nom : le fait, la réalité sont là.

      Nous comprenons maintenant pourquoi les pendulisants (et même les physiciens) peuvent trouver des eaux souterraines par temps de pluie sans avoir à craindre des rayons d'unions perturbateurs ; pourquoi ils peuvent encore se servir de tubes isolants en verre pour mettre leurs témoins sans posséder un œil dans leurs mains. Tout est convention. M. Gabriel Lesourd, président du Comité International de Radiesthésie nous le dit dans la préface de son livre.

      Il ne faut donc pas chercher ailleurs la lumière.

      Tout est convention, oui, mais un être sain et intelligent ne passe pas des signes conventionnels avec lui-même pour obtenir l'éclaircissement de quelque chose qu'il ignore et qu'il cherche. S'il le faisait, il faudrait le taxer de folie. Or, le sourcier est un homme sain et raisonnable ; ses conventions, fruits d'un examen minutieux de ses réflexes physiologiques, se passent avec l'Unique source qui sait et qui peut. Ce faisant, il perd à tout jamais son titre de radiesthésiste (car il n'est sensible à aucune radiation) pour le troquer contre celui de thaumaturge qui l'élève et le met enfin en contact permanent avec la Vérité.

      Aussi, à la lumière de tout cela, on comprend encore que « chaque » pendulisant puisse réunir en pratiquant de lanières contradictoires et en piétinant les lois physiques les plus élémentaires : tels que les « pôles magnétiques ». Tout est convention, et ces conventions sont personnelles.

      Tout le secret est là.

      Partant de là, notre idée a fait chemin. Notre Centre d'Expérimentation thaumaturgique est né ; les savants qui riaient de nos explications se sont assemblés et s'intéressent à ce problème si capital. Notre Centre est honoré de compter des professeurs au Collège de Rome, des Ingénieurs des Mines, des Médecins, des Ingénieurs de Central, des Polytechniciens, etc. Notre Centre est fier aussi de posséder la plus belle collection de signatures attestant nos expériences contrôlées (plus de 600). Ce que la radiesthésie n'avait pu réaliser avec ses conceptions physico-fantaisistes, la Thaumaturgie vient de le réaliser. Ce sera sa gloire et sa joie que d'avoir rassemblé sous un même dôme la vraie science et l'Esprit enfin réconciliés.




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