Saint Onésime,
évêque et
martyr,
phrygien de naissance, était esclave d'un habitant de Colosse nommé Philémon, que
saint Paul avait converti à la foi. Onésime ayant donné à son maître de graves sujets de plainte, s'enfuit de Colosse pour venir à Rome trouver
saint Paul, qui avait inspiré à Philémon la plus haute vénération. Le saint apôtre, qui alors était dans les chaînes, accueillit avec bonté cet esclave fugitif ; l'ayant converti à la foi et baptisé, il le renvoya à son
maître avec l'
Epitre à Philémon, que l'
Eglise catholique a toujours révérée comme un livre inspiré par le
Saint-Esprit, un chef-d'uvre de l'éloquence la plus touchante et comme un monument
éternel de l'
influence que la
religion exerce sur les hommes placés en société. Non content de pardonner à Onésime, Philémon, lui ayant accordé sa
liberté, le renvoya à Rome près de
saint Paul, qu'il servit depuis avec la plus touchante affection. L'apôtre le chargea avec saint Tychique de porter la lettre qu'il écrivit aux fidèles de Colosse. L'ayant employé dans le ministère de l'
Evangile, il l'ordonna
évêque. Onésime souffrit le
martyre en l'an 95, sous l'empereur
Domitien. Les Grecs honorent sa mémoire le 15 et l'
Eglise latine le 16
février.
(Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 31 - Page 280) Onésime,
disciple de
saint Paul, subit le
martyre en 95. On
l'honore le 15
février et le 10 avril.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 701.