Biographie universelle ancienne et moderne Sainte Mélanie la Jeune fut mariée à l'âge de treize ans à Pinien, fils de Sévère, préfet de Rome. Ayant eu le malheur de perdre tous ses
enfants au berceau, elle résolut de se consacrer au service des autels, et fit partager sa résolution à son mari. Elle fut affermie dans ce pieux dessein par son aïeule, qui entreprit un voyage long et périlleux uniquement dans ce but. La mort de son père Publicola ayant laissé Mélanie maîtresse de ses biens, elle les vendit, en distribua le prix aux pauvres et passa avec son mari en Afrique.
Après avoir fait quelque séjour à Carthage et à
Hippone, dont saint Augustin occupait alors le siège
épiscopal avec tant d'éclat, ils s'établirent à Tagaste, où ils passèrent sept ans, s'imposant toutes sortes de privations. Les deux
époux se rendirent en 417 à Jérusalem ; et Pinien étant mort en 435, Mélanie entra dans un
monastère qu'elle avait fait bâtir sur la
montagne des Oliviers, et dont elle fut obligée de prendre la direction. Elle entreprit le voyage de Constantinople pour travailler à la conversion de Volusien. son oncle, qu'elle eut la joie de déterminer à recevoir le
baptême.
Sainte Mélanie mourut dans la 57ème année de son âge, en 439, le 31 décembre,
jour où l'
Eglise célèbre sa fête. Les
Actes de
sainte Mélanie la Jeune ont été publiés en grec par Métaphraste, et traduits en latin par Lippomani. Sa Vie a été publiée par Baillet, Godescard et les autres hagiographes.
Macé, curé de Ste-Opportune, en a donné une
histoire édifiante sous le titre de
Mélanie, ou la Veuve charitable,
Paris, 1729,
in-12.
(Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 27 - Page 550)
Dictionnaire M. Bescherelle
Sainte Mélanie la Jeune, petite-fille de
Mélanie l'Ancienne, embrassa la vie monastique, à Jérusalem, avec Pinien, son mari, en 417, et mourut en 439, dans un
couvent qu'elle avait fait élever sur le mont des Oliviers, en 435.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 478.
Dictionnaire universel d'histoire et de géographie de Bouillet Sainte Mélanie, fille de sainte
Albine, femme aussi
illustre par sa piété que par sa naissance, avait été mariée dès l'âge de 13 ans, à Pinien, fils de Sévère, préfet de Rome, et était parente de saint
Paulin. Ayant perdu de bonne heure ses
enfants, elle se retira d'abord à
Hippone, près de saint Augustin, puis à Jérusalem ; elle y embrassa la vie monastique et fit élever sur le mont des Oliviers un
couvent où elle mourut en 439. On la fête le 31 décembre.
Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 20ème édition (1866), p. 1226.