Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif masculin [Du latin ara, autel, et inspicio, j'observe] Antiquité romaine
Nom des
prêtres institués par
Romulus et chargés d'examiner à l'
autel les entrailles des victimes, pour en tirer des présages. Les
aruspices examinaient principalement le foie, la rate, les reins, le cur et la langue de la victime. Après la mort de Jules césar, les
aruspices publièrent que deux
animaux qu'on avait sacrifiés le matin du
jour où l'attentat fut commis, n'avaient point de cur. De tous les peuples d'Italie, les
Etrusques étaient ceux qui avaient les meilleurs
aruspices.
A Rome, deux
aruspices ne pouvaient se regarder sans rire. (Encyclopédiana)
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 248.
Dictionnaire universel d'histoire et de géographie de Bouillet [De
ara,
autel, et
inspicio, j'examine]
C'étaient, chez les Romains, des ministres de la
religion chargés de chercher des présages dans les mouvements de la victime avant le sacrifice, et dans l'inspection de ses entrailles après qu'elle avait été
immolée. Ce genre de divination avait été enseigné aux Romains par les
Etrusques. Les
aruspices formaient un
collège qui avait été institué par
Romulus. Dès le temps de Cicéron, la science des
aruspices était tombée dans le plus grand discrédit, ainsi que celle des augures.
Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 20ème édition (1866), p. 123.