Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif masculin [Du grec témoin, martyr, et discours]
Catalogue où furent inscrits d'abord les noms des
martyrs, et dans lequel
on isnéra depuis les noms des autres saints qui sont en vénération
dans l'
Eglise. C'est au pape Clément, qui vécut imémdiatement
après les apôtres, qu'on attribue le mérite d'avoir introduit
l'usage de recueillir les noms et les actes des
martyrs. Il y a un grand nombre
de
martyrologes. Les plus célèbres sont ceux d'Eusèbe, traduits
par saint Jérôme, et dont il ne reste que des fragments ; de Bède,
continué par Florus ; de Vandelbert, de Rabam, de Notker et d'Usuard, moines
français. Ce dernier est celui dont se sert ordinairement l'
Eglise romaine,
avec les remarques et les changements de Baronins. Un pieux usage est établi
dans l'
Eglise romaine, c'est de lire, à prime, la liste des
martyrs et
des saints inscrits pour chaque
jour dans le
martyrologe, et de se proposer ainsi
l'exemple de leurs vertus.
Martyrologe : Figuré
Guy-Patin avait le dessein de faire le
martyrologe de l'
antimoine, c'est-à-dire la liste des malades que l'
antimoine avait tués.
Martyrologe :
S'est dit quelquefois de la Relation d'un
martyre.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire
national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 457.