Biographie universelle ancienne et moderne Pépin le Vieux ou
Pépin de Landen,
maire du palais du royaume d'
Austrasie sous Dagobert et dans les commencements de la minorité de Sigebert, mourut en 640, énéralement regretté. L'
histoire remarque avec intérêt qu'à la même époque et dans la même cour, on vit le roi Sigebert et trois de ses ministres, Arnoul,
évêque de
Metz, Cunibert,
évêque de
Cologne, et Pépin, mériter d'être comptés parmi les saints. Un des petits-fils de ce Pépin fut père de
Charles-Martel et aïeul de
Pépin le Bref, qui fut le chef de la nouvelle dynastie française. C'est à tort qu'on a accusé
Clotaire II et Dagobert d'avoir contribué à l'élévation des
maires du palais, par lesquels leur race devait un
jour être supplantée ; ces deux rois combattirent au contraire, autant qu'il fut en leur pouvoir, cette autorité envahissante que les grands de l'Etat soutenaient avec persévérance, parce qu'elle était à leur nomination. On vit
Clotaire II obtenir des
Bourguignons qu'ils n'auraient pas de
maire du palais pendant son règne ; et Dagobert envoya son fils régner en
Austrasie, plutôt que de rendre aux peuples de ce royaume leur
maire du palais,
Pépin le Vieux, qu'il retenait sans cesse auprès de sa personne. Aussi ce Pépin
n'eut-il point d'
influence dans le gouvernement ; on ne connaît de lui aucune
grande action ; de même aucun reproche d'ambition ne s'est élevé
contre sa mémoire ; sa réputation est fondée tout entière
sur ses vertus privées et sur l'honneur d'être le chef d'une famille qui a donné des monarques non seulement à la France, mais à presque tous les peuples de l'
Europe.
(Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 32 - Page 440)
Dictionnaire M. Bescherelle
Pépin de Landen ou
Pépin le Vieux,
maire du palais du royaume d'
Austrasie,
sous Dagobert et Sigebert, mourut en 639, laissant des propriétés
immenses.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 836.