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Calendes

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Dictionnaire M. Bescherelle

Substantif masculin pluriel [Du latin calendæ, formé de calare, qui lui-même vient du grec appeler]
Le premier jour du mois chez les Romains. Le jour des calendes, on convoquait le peuple pour lui indiquer les fêtes et le nombre de jours qui restaient jusqu'aux nones.

Calendes :
La chancellerie de Rome se sert encore de la supputation en calendes, nones et ides, pour indiquer la date des bulles pontificales.

Calendes :
Les plus célèbres calendes étaient celles de janvier et de mars.

Faire une chose, remettre une chose aux calendes grecques : Locution
Ne jamais faire cette chose, car les Grecs ne comptant point par calendes, c'est remettre la chose à une époque qui n'existe pas, qui ne viendra pas ; c'est donc refuser de faire la chose.

Envoyer, renvoyer quelqu'un aux calendes grecques : Par analogie
Le renvoyer à un temps qui ne viendra jamais.
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Et leur fait arpenter les landes.

(La Fontaine)

Calendes :
Certaines assemblées des curés de campagne, convoqués par l'ordre de l'évêque.
Aller au calendes. Venir des calendes. Tenir les calendes. Assister aux calendes.

Calendes :
Nom par lequel on désignait quelquefois au moyen-âge la fête de Noël.
C'était jour de calende, et nombre de confrères
Devraient dîner chez lui...

(La Fontaine)

Frères des Calendes :
Société de laîques et d'ecclésiastiques répandue, il y a quelques siècles, dans presque toutes les villes d'Allemagne.  M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 516.




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