Dictionnaire Bescherelle Mythologie Dragon à cent têtes qui gardait les pommes d'or du
jardin des
Hespérides. Il fut tué par
Hercule, et
Junon le plaça dans le
ciel, où il forma la constellation du
Serpent.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume XXIX (Diésie - Electrique), (1856), p. 1035.
Dom Antoine-Joseph Pernéty Le dragon gardien du jardin des Hespérides représente la terre, cette masse informe et indigeste qui cache dans son sein la semence de l'or, qui doit fructifier par les opérations de l'
Alchymie représentée par le
jardin des
Hespérides. C'est ce
dragon représenté si souvent dans les figures
symboliques de la Philosophie Spagyrique, qui ne peut mourir qu'avec son
frère et sa sur, c'est-à-dire, s'il n'est mêlé dans le vase philosophique avec le soufre son
frère, et l'humeur radicale innée, ou
eau mercurielle, qui est sa sur, qui par sa volatilité le rend volatil, le sublime, lui fait changer de nature, le putréfie, et ne fait plus ensuite qu'un
corps avec lui. Quand il n'existe plus sous la forme de terre ou
dragon, alors la porte du
jardin des
Hespérides est ouverte, et l'on peut y cueillir sans crainte les pommes d'or, de la façon que l'expliquent les livres des vrais Philosophes spagyriques.
Dom Antoine-Joseph Pernety, Dictionnaire mytho-hermétique, Edition de 1758 - Français modernisé par France-Spiritualités.