France-Spiritualités :
Alain Bouchet, bonjour. Pourriez-vous tout d'abord vous présenter en quelques
mots ?
Alain Bouchet : Je suis docteur vétérinaire
de formation. J'ai ensuite fait de la recherche fondamentale pendant plus de douze
ans, avant d'exercer dans le cadre de la pratique clinique. C'est à cette occasion
que j'ai pu, d'une part, vérifier le bien-fondé des médecines
énergétiques, et d'autre part, découvrir la géobiologie.
Par ailleurs, j'ai beaucoup fréquenté, pendant quatre ans, les milieux
de la radio et de la télévision. J'avais une chronique régulière
sur différentes stations de radio, ainsi qu'à la télévision.
France-Spiritualités : Dans le cadre de ce salon, vous venez de donner une conférence
au cours de laquelle vous avez présenté votre travail sur les hauts-lieux.
Comment en êtes-vous venu à vous intéresser plus particulièrement
à la radiesthésie et à la géobiologie ?
Alain Bouchet : Simplement
parce qu'au cours de certaines consultations sur des
animaux, je me suis aperçu
qu'après avoir établi un bon diagnostic et mis en place une médication
qui, de toute évidence, devait marcher, on s'apercevait en fin de compte
que les résultats n'étaient que temporaires. En effet, au bout de
10 à 15
jours, nous avions une rechute. Après avoir cherché la cause de
celle-ci, nous demeurions très perplexes. Jusqu'au
jour ou nous avons vu arriver
dans ces élevages industriels des gens avec des pendules. (Je dois préciser
qu'il s'agissait de gros élevages, de 5.000 cochons ou de 50.000 volailles,
qui présentaient de graves pathologies respiratoires et digestives, ainsi
qu'une diminution des pontes et une importante mortalité.) Ces personnes,
qui évoquaient la présence d'ondes nocives, réussissaient,
en mettant une pierre ou un
menhir dans la ferme, à faire disparaître tous les
symptômes, chose qu'il nous avait été impossible de faire malgré
toutes les études que nous avions réalisées sur le plan allopathique
c'estdire le traitement classique et malgré la venue de spécialistes
vétérinaires et autres. Rien n'y avait fait, alors que ces personnes
avec leurs pendules et leurs pierres remettaient les élevages "en place".
On ne pouvait pas, dans ce cas précis, parler d'effet psy ou placebo ;
il fallait bel et bien admettre qu'il se passait quelque chose.
Ce fut donc là notre premier contact avec la géobiologie, et c'est
à cette occasion que mon
épouse et moi-même avons commencé
à étudier cette discipline ainsi que les ondes nocives. Nous nous sommes
formés dans différentes écoles, il y a de cela plus de vingt
ans, ce qui nous a amené à découvrir qu'il existait une relation
indiscutable entre la santé et la vie.
Bien entendu,
chez l'homme, on peut toujours se dire : "
Oui, mais c'est dans la tête
que cela se passe, si les gens dorment mal s'ils ont des douleurs, c'est tout
simplement psychologique ; et lorsqu'ils pensent que leur habitat a été
rééquilibré, alors tout va mieux". Mais lorsque vous
travaillez avec de gros effectifs d'
animaux, surtout sur des élevages industriels,
on ne peut plus dire qu'il s'agit d'effets psy ou placebo : il se passe réellement
quelque chose.
Voilà donc comment ma femme et moi sommes
arrivés à la géobiologie. J'ai alors quitté ma clientèle
et nous avons créé une école de formation dans le domaine
des médecines énergétiques et de la géobiologie. Cette
école de formation s'adresse aussi bien à de futurs
thérapeutes
qui veulent travailler chez l'homme qu'à des vétérinaires qui veulent
travailler chez l'
animal. Quant à la géobiologie, elle s'adresse bien sûr
à ces
thérapeutes, mais également à tous les curieux. Et aussi,
bien entendu, à ceux qui veulent travailler sur les lieux pathogènes, car nous
nous sommes interrogés sur ce que savaient nos anciens et nous en sommes
arrivés, tout naturellement, à l'étude des lieux cosmo-telluriques.
Ce fut alors l'émerveillement, car nous nous sommes aperçus que nos anciens
possédaient des connaissances que nous avons totalement perdues. Ces notions
d'ondes nocives et de lieux pathogènes sont connues depuis la plus haute antiquité
et sont souvent utilisés à des fins
thérapeutiques lorsque cette
énergie sort correctement orientée.
France-Spiritualités : Pouvez-vous
donner une définition de ce qu'est un haut-lieu, et préciser les
facteurs qui déterminent sa spécialisation ?
Alain Bouchet : Lorsque l'on parle de "haut-lieu" à propos d'un site, il faut savoir que celui-ci a déjà été repéré depuis des millénaires. Il s'agit donc toujours d'un lieu qui a été sacralisé par l'homme et qui, souvent, a été occupé par les peuples du mégalithique ; ceux-ci ont laissé des traces, comme des
menhirs
et des dolmens. Nous avons ensuite les preuves
celtiques, et également
les traces d'anciens temples : les temples d'Isis, et les temples de
Mithra que
nous ont apporté les
légions gallo-romaines. Enfin, nous avons aussi
des traces de l'époque chrétienne. C'est ainsi que, sur bien des
hauts-lieux
celtiques ou
druidiques, l'on trouve aujourd'hui des chapelles ou
des
églises romanes. On observe donc une sorte d'empilement, qui s'est
opéré au fil des civilisations qui se sont succédées.
Pour nous, un haut-lieu se caractérise par une qualité
vibratoire un très haut niveau énergétique que nous mesurons,
en radiesthésie, en unité de Bovis ; ainsi, suivant cette échelle,
un haut-lieu peut atteindre 70.000, 80.000, voire 150.000 Bovis. Bien sûr, d'autres
géobiologues peuvent avoir des échelles différentes. Un haut-lieu
est donc un site avec de hautes vibrations d'un style particulier. En cela, nous
nous référons aux travaux de Bélisal et de Jean de la Foy.
Nous pouvons ainsi dire, pour ceux qui connaissent, que les vibrations font toujours
des pics magnétiques et jamais des pics électriques. En conclusion,
l'étude radiesthésique nous permet de qualifier l'ambiance vibratoire
du lieu et aussi, dans une certaine mesure, sa destination.
France-Spiritualités : On sait que de tous temps, ces hauts-lieux ont servi de lieux de culte à de
nombreuses civilisations primitives et "barbares", mais aussi de lieux pouvant
aider à la guérison de certaines maladies.
Alain Bouchet : En effet.
Il faut savoir que de tous temps, la médecine la
thérapie
a été associée au sacré, ce qui s'expliquait très
bien dans les anciennes civilisations par le fait que le thérapeute était
généralement
prêtre, astronome et devin ; il y avait donc
association entre le sacré et la
thérapie. Il est donc normal que
ces hauts-lieux sacrés ou sacralisés aient été, en
même temps, des lieux de
thérapie. N'oublions pas qu'à cette époque,
il n'y avait pas d'hôpitaux ; de ce fait, contrairement à ce que l'on pense, la
thérapie était de type énergé-tique bien plus que
physique. On croit avoir découvert, au cours des dernières décennies,
les médecines énergétiques, mais elles ont en fait toujours
existé.
Nous avons un exemple de ceci sur le fronton
de l'
église de
Thuret [Note France-Spiritualités : en Auvergne]
avec la présence d'un Christ en gloire ou en majesté dans sa mandorle.
Il est donc évident que les gens du
Moyen-Age connaissaient les
corps énergétiques
puisque le Christ se trouve placé dans une mandorle et que le
chakra
ou centre énergétique du
cœur est ouvert et nettement montré.
Ceci prouve bien que les gens d'alors avaient une connaissance des centres énergétiques,
et que nous n'avons fait que redécouvrir cette connaissance.
Donc, pour en revenir à votre question, pourquoi les hauts-lieux
ont-ils des vertus
thérapeutiques ? D'abord, tous les hauts-lieux ne sont
pas guérisseurs ; certains ont un aspect sacré même si
la plupart sont guérisseurs. Ces lieux sont des lieux de rencontres d'énergies
: les énergies cosmo-telluriques d'une part, les énergies électro-telluriques
du sol comme la radioactivité qui peuvent entrer en ligne de compte, d'autre
part, et également les énergies cosmiques qui arrivent dans un endroit,
le tout étant généralement accompagné par un changement
du champ électromagnétique du lieu. Chaque lieu présente
donc des données énergétiques particulières, auxquelles vient
bien sûr s'
ajouter la
composition chimique de la roche, si c'est un
menhir, ou
de l'
eau, s'il s'agit d'une fontaine guérisseuse.
Ainsi, à la base, nous avons des données brutes qui vont être activées,
souvent par l'homme, et qui vont donner par le biais de la dédicace, du
rituel ou de la consécration une fonction active orientée vers tel
ou tel type de
thérapie.
France-Spiritualités : Bien évidemment,
il faut aborder ces lieux dans un certain état d'esprit, une approche que
nous qualifierons de spirituelle.
Alain Bouchet : Dans nos travaux, nous
avons laissé de côté l'approche spirituelle, pour la bonne et simple
raison que cette approche doit d'abord être connue. Lorsqu'elle l'est, nous
pouvons alors l'utiliser, comme c'est le cas pour l'approche de certaines fontaines
guérisseuses, dont le rituel n'est connu que de certaines personnes du
village. On trouve ceci en
Bretagne, où l'on a également le
rituel des Pardons, le rituel des
pèlerinages qui existe dans toute la France.
Toutefois, nous nous sommes surtout intéressés
à l'aspect énergétique, et nous avons essayé de voir si,
en dehors de ce ou ces rituels particuliers, l'approche énergétique
pouvait mettre en action le lieu. Il semble que ce soit le cas.
Prenons un exemple dans le milieu végétal, avec un
arbre.
Un
arbre a une certaine puissance. A l'aide d'un pendule, nous nous apercevons
que cet
arbre a un niveau radiesthésique donné mettons 30.000
Bovis et que ce niveau énergétique va en décroissant au
fur et à mesure que l'on s'en éloigne. Cela s'explique par le fait qu'il
s'agit d'une
force centrifuge, et qu'il y a des paliers autour de l'
arbre exactement
comme il existe des paliers de décompression en plongée de niveaux
énergétiques décroissants partant de l'
arbre en direction
de l'extérieur. Nous avons donc un
arbre avec des couches énergétiques
de niveaux décroissants.
La première chose à faire,
pour quelqu'un qui veut se faire soigner par un
arbre, est de se mettre en résonance
avec le niveau énergétique de celui-ci qui est, comme on s'en doute,
plus élevé que le sien. Lorsque cette personne, dont le niveau énergétique
se situe généralement entre 8.000 et 9.000 voire même 10.000
Bovis, approche d'un
arbre dont le niveau énergétique est de
par exemple 30.000 Bovis, il se produit une espèce de court-circuit si cette personne
n'a pas élevé son propre niveau énergétique, c'estdire
si elle ne s'est pas mise en résonance avec l'
arbre. Pour réaliser
ceci, il faut qu'elle parte des couches énergétiques les plus périphériques
et qu'elle se dirige vers l'
arbre, en progressant tout doucement. A chaque fois
qu'elle a fait son niveau énergétique, comme un palier de décompression
de plongée, elle peut passer à un niveau supérieur et se mettre
ainsi, petit à petit, en résonance avec l'
arbre. Une fois que ce travail
d'approche a été effectué, ce qui peut demander peut-être
un quart d'heure, l'
arbre est alors en résonance avec la personne et des
résultats peuvent être obtenus. Il en va de même des
menhirs.
Quant aux
églises romanes, qui ont une activité
tout aussi importante, bien souvent parallèle à leur vocation spirituelle, les
niveaux d'énergie sont enfermés à l'intérieur. Pour élever
soi-même son propre niveau énergétique dans une
église
romane, il faut faire ce que les anciens appelaient le déambulatoire. Celui-ci
a été plus ou moins remplacé par le chemin de
croix, qui,
toutefois, ne cadre pas toujours avec le déambulatoire.
C'est donc selon le déambulatoire de l'ancien temps qu'il convient
de tourner. N'oublions pas qu'au
Moyen Age, il n'y avait pas de chaises ni de
bancs dans les
églises, et que le silence n'y régnait pas comme
aujourd'hui. C'était la vie : on tournait, on déambulait, on parlait.
A Notre-Dame, les
animaux étaient autorisés à entrer. C'était
vraiment la vie, il n'y avait pas d'obstacles à cette déambulation. Les
hommes l'effectuaient donc en sachant, parce qu'on le leur avait dit, qu'il fallait
s'arrêter devant tel pilier ou telle statue pour réciter un Pater,
un
Ave Maria, faire une
génuflexion ou un signe de
croix. De cette façon,
ils passaient les portes énergétiques, comme nous l'avons vu pour
l'
arbre. Sans avoir fait d'études, ils respectaient cette lente progression
pour élever leur propre niveau énergétique. Lorsque ce travail
était fait cela pouvait prendre jusqu'à 30 minutes la personne était
en résonance avec le lieu et celui-ci pouvait alors agir pour guérir.
En conclusion, un lieu guérit soit seul, soit avec l'aide d'un thérapeute.
France-Spiritualités : Un aspect que vous n'avez par abordé lors de votre conférence est la notion de "Gardien du lieu". Celle-ci vous semble-t-elle évidente ?
Alain Bouchet : Nous entrons là dans un domaine différent
de l'énergétique, et c'est pour cela que je ne l'ai pas abordé
durant la conférence. Dans les sites sacrés, il y a des "Gardiens
du lieu"
occultes, et lorsque nous entrons dans un lieu, il nous faut nous présenter
à eux. Le fait,
justement, de réaliser cette progression à travers les
couches énergétiques dont nous parlions tout à l'heure constitue
un moyen d'entrer en contact avec le Gardien du lieu et d'obtenir l'autorisation
de passage. En réalité, pour qu'un lieu vous donne, en
thérapie,
il faut qu'il vous accueille ; il faut donc demander l'ouverture du lieu et l'accueil,
et ainsi commencer par le Gardien du lieu.
France-Spiritualités : Vous avez
aussi exprimé l'hypothèse selon laquelle certains saints n'auraient pas
existé. Pouvez-vous expliciter votre point de vue ?
Alain Bouchet :
Si je me souviens bien, jusqu'à 700 ou 800 de notre ère, les saints n'étaient
pas déclarés saints par Rome. C'était la population d'une
ville ou d'un village qui déclarait que tel homme avait eu une vie de saint
et le déclarait comme tel. On le revêtait ensuite d'attributs
thérapeutiques
que parfois ils n'avait pas de son vivant. Par la suite, l'
église s'est
saisie du problème, et ce sont les
évêques qui déclaraient
qui pouvait être saint. Enfin, ce fut Rome qui jugea de la sainteté
ou non d'une personne.
Jusque-là, il était donc
assez facile de sanctifier quelqu'un, et effectivement, certains saints tel
saint Pissou font plutôt rire ; je doute en effet fort de l'existence réelle
de ce personnage. Il en est de même de saint
Langeais ou de saint Criard.
Ce qui est sûr, ce que dans toute la liste de saints que l'on affiche, comme en
Bretagne, il y en a un certain nombre qui n'ont pas d'existence réelle,
sans pour autant vouloir entrer dans une quelconque polémique à ce sujet.
France-Spiritualités : Venons-en maintenant à la notion d'égrégore.
Dans les sociétés initiatiques, on sait qu'un égrégore
doit être "entretenu" régulièrement pour conserver son caractère
opératif. Qu'en est-il des égrégores propres aux hauts-lieux
?
Alain Bouchet : L'égrégore joue un rôle très important dans
la continuité d'un site, soit en tant que haut-lieu, soit en tant que lieu
guérisseur. Nous aimons bien, par exemple, travailler en
Bretagne parce
que là-bas les traditions se perpétuent et les égrégores
se trouvent de ce fait continuellement réactivés. Lorsque vous allez
à certains Pardons en
Bretagne, on sent véritablement la présence
de ces égrégores. A l'inverse, sur les lieux qui sont peu ou plus
du tout fréquentés, l'égrégore a tendance à s'estomper.
Nous essayons, avec les stagiaires, de nous brancher à cet
égrégore pour le retrouver et le ressentir car, lorsqu'on effectue
cette démarche énergétique pour entrer en résonance
avec le lieu ou avec un saint, on ne fait rien d'autre qu'essayer de se brancher
sur l'égrégore.
France-Spiritualités : Pour activer un haut-lieu
et le rendre opératif, il faut une clé, et cette clé est
en général constituée par un rituel. On sait qu'en Occident,
il existe peu de personnes capables de réactiver un site ; or, vous avez
déclaré au cours de la conférence : "Je crois avoir reconstitué
une technique qui permet d'arriver à ce résultat". Pouvez-vous nous
dire si vous vous êtes inspiré d'enseignements traditionnels pour
parvenir à ce résultat ?
Alain Bouchet : Il est certain que l'on cherche
toujours à s'
inspirer d'
éléments traditionnels lorsqu'on les connaît.
Dans le cas de certains rituels très particuliers liés par exemple aux
fontaines
bretonnes, ces rituels étaient jalousement gardés par
certaines personnes, souvent des femmes, qui travaillaient, si je puis dire, en
marge de la
religion et du
prêtre ou de la hiérarchie
catholique
; ces rituels sont gardés et transmis de mère à fille, de père à fille
et ne sont généralement pas divulgués. En outre, au cours
des siècles, ils se sont surchargés de choses qui ne sont pas forcément
utiles. Nous avons donc essayé de retrouver une démarche dont la
première étape est l'aspect énergétique.
Bien souvent, il existe une ouverture, qui peut être différente
à chaque fois ; c'est le passage par un endroit privilégié
du site, qui n'est pas forcément, pour prendre un exemple, le
menhir lui-même.
Mais il existe en effet une technique particulière pour mettre le lieu
en action. Ainsi, à Notre-Dame de
Calvaire, vous avez un système de grilles
à l'intérieur de l'
église. Chaque lieu possède son
système propre, qu'il nous faut découvrir, et c'est ce que nous
essayons de faire lors de nos stages.
France-Spiritualités : La puissance des
lieux sacrés nous ramène à ce que l'on appelle "la mémoire
des lieux", qui n'est toujours pas reconnue par la communauté scientifique.
Est-ce quelque chose d'évident pour vous ?
Alain Bouchet : Il est
absolument évident qu'un lieu garde la mémoire ceci n'est pas
spécifique à l'
eau. Pour s'en convaincre, il suffit d'amener un
scientifique sceptique dans les caves du château de
Loches, en Indre-et-Loire,
où
Louis XI a gardé prisonnier, entre autres, le
cardinal La Balue
pendant 17 ans, je crois. Ce pauvre
cardinal est resté à genoux
pendant 17 ans. Il y a tant de souffrance qui se dégage de ce lieu que je doute
fort qu'aucun scientifique sérieux puisse affirmer qu'il n'y a pas de mémoire
dans ce lieu.
Il est certain que les lieux où
il y a eu énormément de souffrances conservent la mémoire.
Pour l'anecdote, j'ai entendu parler d'une école maternelle qui s'est installée
dans des locaux de torture de la Gestapo ; il est difficile de croire que ce lieu
soit bénéfique pour les
enfants qui fréquentent cette école.
Par ailleurs, lorsque dans ces lieux il y a émission d'images
ou lorsque se produisent des phénomènes paranormaux, le professeur
Villedieu,
qui est géophysicien, explique qu'il s'agit de l'image d'une anomalie géophysique
du lieu. Par exemple, en
Corrèze, le Loir possède une faille, très connue en géobiologie,
qui renvoie, à une distance plus ou moins grande, des images qui sont la réplique
de cette même faille. A certains endroits, cette résonance génère régulièrement
des phénomènes paranormaux qui ont été observés par de nombreuses personnes. C'est
également dans cette zone que l'on observe des phénomènes d'apparition d'OVNI
dans le
ciel. Je ne prends pas position sur l'existence ou non des OVNI car le
problème n'est pas là, je note simplement que c'est dans ces zones très particulières
que l'on a vu des OVNI.
France-Spiritualités : La puissance des lieux sacrés
nous ramène à ce que l'on appelle "la mémoire des lieux", qui n'est
toujours pas reconnue par la communauté scientifique. Est-ce quelque chose
d'évident pour vous ?
Alain Bouchet : En effet, on constate souvent
en géobiologie, dans les lieux ou ont été commis, par exemple, des crimes ou d'autres
actions horribles, que les personnes sensibles s'y trouvent mal. Il y a donc bien
quelque chose, une mémoire. Pour moi, la mémoire des murs, des lieux, est évidente.
Par ailleurs, lorsque dans ces lieux il y a émission d'images ou lorsque se produisent
des phénomènes paranormaux, le professeur
Villedieu, qui est géophysicien, explique
qu'il s'agit de l'image d'une anomalie géophysique du lieu. Par exemple, en
Corrèze,
le Loir possède une faille, très connue en géobiologie, qui renvoie, à une distance
plus ou moins grande, des images qui sont la réplique de cette même faille. A
certains endroits, cette résonance génère régulièrement des phénomènes paranormaux
qui ont été observés par de nombreuses personnes. C'est également dans cette zone
que l'on observe des phénomènes d'apparition d'OVNI dans le
ciel. Je ne prends
pas position sur l'existence ou non des OVNI car le problème n'est pas là ; je
note simplement que c'est dans ces zones très particulières que l'on a vu des
OVNI.
France-Spiritualités : Vous avez mentionné, lors de votre conférence,
que certains hauts-lieux avaient été souillés par des activités de magie noire.
Ces actions sont bien souvent menées pour inverser l'action positive de ces lieux
ou pour en utiliser le potentiel énergétique disponible à des fins néfastes. Que
pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Alain Bouchet : De toute évidence, certaines
personnes ont utilisé et utilisent encore, à des fins nuisibles, un grand nombre
de hauts-lieux en utilisant la très haute énergie qui s'y trouve. On sait qu'il
existe des groupes sataniques ou de magie noire qui continuent encore de travailler
sur un certain nombre de hauts-lieux. D'ailleurs, on y trouve des dessins assez
maléfiques. Mais il faut noter que ceci s'est toujours fait.
Je prendrai là encore un exemple en
Bretagne : vous avez dans un certain
lieu lié à
Saint Michel celui-là même qui terrassa le
démon ; est-ce un hasard ? des gens qui sont venus dans cette ville travailler
en magie noire. Et je peux vous assurer que lorsque vous vous y trouvez, vous
y êtes très mal.
France-Spiritualités : Certains auteurs avancent que les lieux
les plus puissants de la planète sont reliés entre eux, formant ainsi
une sorte de grille de lumière sur notre planète. Partagez-vous cette
vision ?
Alain Bouchet : Lorsque l'on prend
d'une part les hauts-lieux, et d'autre part une carte de
géographie, on peut leur
faire dire tout ce que l'on veut. On va y observer un pentagramme, ou telle ou
telle étoile, etc. Il est vrai que si on relie toutes les
cathédrales de France,
on trouvera quelque chose. De même, si on relie l'ensemble des hauts-lieux de
la planète, on peut trouver ce que l'on cherche. Jusqu'à maintenant, je ne me
suis pas tellement intéressé à cette
géographie cosmique. Certains y ont vu des
figures astronomiques, d'autres des représentations de signes comme la balance,
le poisson, etc. Je pense qu'il y a des choses intéressantes à faire dans ce domaine,
mais je ne suis pas un spécialiste.
France-Spiritualités : Recourir à un haut-lieu,
pour se rééquilibrer énergiquement ou pour la guérison requiert au préalable une
étude du lieu au niveau radiesthésique. Recommandez-vous un type particulier de
pendule pour ce type d'utilisation ?
Alain Bouchet : Non. N'importe quel
pendule peut faire l'affaire.
France-Spiritualités : Alain Bouchet, merci.