France-Spiritualités
: Serge, bonjour. Pourriez-vous, dans un premier temps, nous
dire quelques mots sur ce Cours
de Haute-Magie - L'exploration du monde invisible, du
Dr Fernand Rozier, paru aux Editions Le Mercure Dauphinois,
et dont vous avez assuré la présentation ? Comment
êtes-vous entré en possession de ce manuscrit ?
Serge Caillet : Ce manuscrit, daté de 1905,
n'est pas autographe. Sans doute est-ce la copie d'un élève,
qui aura pris des notes de cours, ou réalisé une
copie de l'œuvre originale du Dr Fernand
Rozier. Car il s'agit,
selon que l'indique le titre même du manuscrit que j'ai
conservé pour l'ouvrage, d'un cours donné à
l'Ecole des sciences
hermétiques que Papus, le Dr Gérard
Encausse, avait fondée à
Paris quelques années
plus tôt. Comme l'indique son nom, dans cette école,
qui, naturellement, n'avait rien d'officiel, on enseignait les
sciences d'
Hermès : l'
alchimie, l'astrologie et bien
entendu la magie. Mais de quelle magie parle-t-on ici ? Il faut
y insister de peur d'une confusion qui serait, naturellement,
fâcheuse. Nous parlons le Dr
Rozier parle
de "haute magie", ou de "magie divine".
Il ne s'agit pas, au demeurant, de donner des recettes qui seraient
ici tout à fait déplacées, ni même
d'engager dans une pratique qui s'inscrirait alors plutôt
dans une relation directe, de maître à
disciple.
Non, il s'agit-là d'explorer l'invisible, tant sur le
plan de la cosmologie que de l'anthropologie, en dressant, comme
l'a fait le Dr
Rozier, une sorte d'inventaire des plans et des
êtres de l'univers visible et invisible.
Quant à l'
histoire de ce manuscrit,
elle est simple. Cette pièce appartenait au Dr Philippe
Encausse, le fils de Papus, et, après sa mort, en 1984,
elle a été choisie par Robert Amadou, que celui-ci
avait chargé de sélectionner des imprimés
et des manuscrits de sa bibliothèque, pour constituer
le legs Philippe Encausse à la Bibliothèque municipale
de
Lyon, où notre manuscrit est aujourd'hui conservé
au fonds ancien. En 1986, Robert Amadou me fit l'honneur de
m'en confier l'édition, avec d'autres manuscrits de la
même origine. Diverses circonstances en retardèrent
la publication jusqu'au
jour où, après le refus
de plusieurs éditeurs que le projet n'intéressait
pas, mon amie Geneviève Dubois, qui dirige, après
les avoir fondées, les Editions Le
Mercure Dauphinois,
à
Grenoble, a répondu favorablement à ma
sollicitation. Voici donc la tâche enfin menée
à bien.
France-Spiritualités : Fernand Rozier a fait partie, pendant une longue période, du
groupe de Papus (le Dr Gérard Encausse) de ces fameux « compagnons
de la hiérophanie ». Comment peut-on expliquer le fait qu'il
soit bien moins connu que Marc Haven (le Dr Emmanuel Lalande), Phaneg (Georges
Descormiers) ou François-Charles Barlet, pour ne citer qu'eux ?
Serge Caillet : Il est vrai que, jusqu'aujourd'hui, l'
histoire moderne de l'occultisme
à la Belle époque n'a pas fait grand cas du Dr Fernand
Rozier, et
son uvre a été presque oubliée, à l'exception
de son livre consacré aux
Puissances invisibles,
qui a été réédité il y a quelques années.
Rozier est pourtant un personnage important. Mais son cas n'est pas unique, car
il n'est pas le seul occultiste de valeur à avoir été injustement
oublié. J'ai souhaité profiter de l'occasion qui m'était
offerte en lui rendant l'
hommage que j'estimais lui être dû. Je me
suis donc efforcé, en introduction à ce
Cours de haute magie, de
donner quelques
éléments bio-bibliographiques ainsi que les lignes
majeures de son œuvre et de son action. Avec
Rozier, nous avons le cas, assez
rare à son époque pour être souligné, d'un homme de
science qui est aussi un occultiste. Certes,
Rozier était médecin
et nombreux sont, à la Belle époque, les occultistes médecins
ou les médecins occultistes, comme vous voulez, à commencer par
Papus et Marc Haven. Mais dans le cas du Dr
Rozier, nous avons un homme qui a
aussi étudié la pharmacie, la chimie, les sciences physiques, et
même l'astronomie puisqu'il a été un temps le secrétaire
de l'astronome Urbain Le Verrier, qui avait découvert la planète
Neptune, en 1846. L'oubli dans lequel il était tombé n'en est que
plus injuste.
France-Spiritualités : La vie de Fernand Rozier, que vous relatez
dans votre présentation (parue également dans la revue L'Initiation),
semble avoir été liée très tôt à l'invisible.
Serge Caillet : Dès son enfance, selon son propre témoignage, Fernand
Rozier a senti la présence de
Dieu, il l'a aimé et a aspiré
à Lui. Il a aussi bénéficié de communications privilégiées
avec l'invisible. Il attribue d'ailleurs pour partie ses facultés à
l'hérédité. En tout cas, dans son plus jeune âge, il
reçoit l'assistance d'une femme qui vient en quelque sorte suppléer
l'affection parentale qui lui fait cruellement défaut. Elle le prend par
la main, l'assoie sur ses genoux, lui parle avec douceur. Mais cette femme n'appartient
pas à notre monde, ou plutôt elle n'y est que de passage. C'est,
selon
Rozier dont je me garderai en l'espèce de contredire comme de valider
l'explication, c'est
sainte Philomène. Nous y reviendrons. Mais
Rozier
est aussi un authentique
voyant, qui a prédit par exemple les terribles
inondations parisiennes de 1910. Toute sa vie, il a exploré l'invisible,
il en parle en cherchant et en connaissant.
France-Spiritualités : Dans quelle mesure est-il
possible de voir en lui un passeur de la tradition d'Eliphas
Lévi, dont il fut l'un des rares disciple, à Papus
?
Serge Caillet : Eliphas
Lévi a eu en France un certain nombre d'élèves,
de
disciples, plus ou moins oubliés. Je songe par exemple à Jacques
Charrot, qui a joué un grand rôle dans la formation occultiste de
Jean Bricaud, à
Lyon.
Rozier qui appartient, si l'on peut dire, à
la même lignée, a très certainement eu quelque
influence dans
l'entourage de Papus, particulièrement sur les jeunes gens que celui-ci
avait enrôlés, par exemple dans le cadre de l'Ecole
hermétique
où ce cours a été donné. Dans les cercles de Papus,
il y avait peu d'anciens.
Rozier en était un, au même titre que Barlet,
que vous avez cité tout à l'heure, et qui est en effet plus connu.
Tout en étant un
disciple de
Lévi c'est en tout cas ainsi qu'il
se considérait et qu'on le considérait
Rozier a été
sensible à la doctrine de la Société
Théosophique,
comme d'ailleurs Papus, Barlet et beaucoup d'autres y avaient été
sensibles, quoiqu'ils s'en écartent sur certains points fondamentaux. Mais
son rôle auprès de Papus lui-même reste encore à être
mis à lumière.
France-Spiritualités : Quelle conception Fernand
Rozier avait-il de la magie et de l'occultisme en général ?
Serge Caillet : La magie du Dr
Rozier, c'est la "haute magie", la magie
divine, qui, ainsi que l'écrit Eliphas
Lévi, «
concilie
parfaitement et incontestablement ces deux termes qui semblent d'abord si opposés
: foi et raison, science et croyance ». Car il faut en l'espèce
distinguer le mage du magicien. Le second commande, ou souvent croit commander,
aux puissances intermédiaires de l'astral. Le premier s'en remet aux puissances
célestes qui non seulement sont supérieures aux précédentes,
mais encore sont au service de l'Unique, comme le mage lui-même est un serviteur
de
Dieu, et soumet toutes ses uvres à la direction des puissances
angéliques. En dehors des
Eglises établies, et particulièrement
de l'
Eglise catholique romaine, dont il ne ménage pas les
théologiens,
Rozier, qui se veut fidèle au Christ et à l'
Evangile, défend
une école : l'occultisme chrétien. Il ne défend qu'une seule
initiation : l'
initiation mystique, selon ses propres termes, qui vient de
Dieu
seul. Je suis chrétien, dit-il, parce que j'adhère totalement à
l'enseignement du Christ, et je suis occultiste parce que si je pratique la
religion
chrétienne, je l'étudie aussi dans ses mystères les plus
cachés. Au fond,
Rozier applique sans le savoir l'adage de Clément
d'
Alexandrie pour qui la foi culminant en
gnose surpasse la foi nue.
Rozier est
un authentique
gnostique chrétien, qui trouve la vérité complète
dans les
logia du Seigneur
Jésus.
France-Spiritualités : Cet occultisme
chrétien pratiqué et enseigné par Fernand Rozier était-il
dans la même exacte lignée que celui d'un Stanislas de Guaita, par
exemple ?
Serge Caillet : Comme je vous l'ai dit, on constate chez
Rozier
une certaine
influence de la
théosophie de Mme Blavatsky, comme du reste
chez Papus, ce qui n'est pas le cas chez Guaita, qui avait d'abord été
à l'école de Joséphin Péladan, élève
lui-même de son
frère Adrien. Guaita est un hermétiste, et
son Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix, par exemple, entend relever le flambeau
d'une kabbale chrétienne qui en fait aussi un héritier spirituel
d'Eliphas
Lévi, kabbale parfaite pour les uns, pseudo-kabbale pour les
autres, je ne relèverai pas le débat.
Rozier se situe certes sur
cette ligne, mais son penchant naturel l'éloigne des ordres de tous ordres
! L'
initiation, chez Guaita, passe par les lignées initiatiques. Chez
Rozier,
elle passe plutôt par l'invisible en s'affranchissant des formes, et sa
fraternité de
sainte Philomène, par exemple, n'est pas un ordre
initiatique mais une communauté spirituelle.
France-Spiritualités : Quels
rapports Rozier entretenait-il avec les autorités catholiques ? Etaient-ils
aussi tendus que ceux que Papus pouvait avoir avec elles (sa revue L'Initiation
fut ainsi mise à l'index par Rome) ?
Serge Caillet : Les relations
de
Rozier avec les autorités
catholiques romaines de son temps ne sont
sans doute ni meilleures, ni moins bonnes que celles de ses
compagnons de route.
Ce sont, comme vous dites, des rapports tendus. Pour la plupart car il faudrait
au moins dissocier le cas de Joséphin Péladan, mais celui-là,
si vous me permettez l'expression, c'est un cas ! les occultistes ne ménagent
pas leurs critiques de l'
Eglise romaine, de l'institution
pontificale, etc., qui
d'ailleurs le leur rend bien. Ils refusent du reste un certain nombre de dogmes,
ou du moins les expliquent, ou les éclairent c'est à voir
à la lumière de l'occultisme. Pour compliquer le tout, la plupart
sont membres d'organisations, souvent qualifiées à tort ou à
raison de sociétés secrètes, condamnées elles-mêmes
par l'
Eglise romaine, à commencer par la
franc-maçonnerie. Paradoxalement,
ces occultistes sont pour beaucoup de vrais chrétiens, fidèles au
Christ et à son
Evangile. Qui pourrait nier aujourd'hui que Papus, Monsieur
Philippe, Sédir, Phaneg, Marc Haven,
Rozier et bien d'autres ne soient
d'authentiques chrétiens, joignant la connaissance à l'
amour, la
gnose à la foi. Seulement, leur façon d'aimer et de suivre le Christ
n'est pas celle de Rome. Mais aussi leur façon de comprendre son enseignement
n'est pas toujours celle de Rome, quand ils parlent à tort ou à
raison, c'est encore une autre
histoire de réincarnation, de préexistence,
d'
initiation, etc.
France-Spiritualités : Rozier a-t-il eu des disciples, voire
même des continuateurs ?
Serge Caillet : Voilà une question
à laquelle, en l'état actuel de ma documentation et de mon information,
je ne puis répondre. Il a eu des élèves, peut-être
même assez nombreux, parmi les jeunes gens que Papus ramenait à lui
comme un
aimant afin de les pousser ensuite dans les bras du Christ. Parmi eux,
Rozier, je vous le disais tout à l'heure, faisait un peu figure d'ancien,
dans tous les sens du terme. Nul doute que son message ait porté ses
fruits,
mais les
fruits spirituels passent souvent inaperçu aux yeux du monde,
parce que l'
Esprit, précisément, ne se révèle qu'aux
pauvres en
esprit que le monde ignore.
France-Spiritualités : On ressent parfois,
dans la description que fait Rozier des plans invisibles et de ses habitants,
une certaine influence du mouvement Théosophique. Qu'en est-il selon vous
?
Serge Caillet : Sur la pensée de
Rozier, l'
influence de la
théosophie
de Mme Blavatsky, du "théosophisme" comme l'écrit assez
méchamment
René Guénon, est certaine. A-t-il pour autant
formellement adhéré à la Société
Théosophique
? Je n'en sais rien. Mais il a étudié la doctrine des théosophes,
comme maintes autres doctrines. Et celle-ci a en effet marqué sa pensée,
ses
conceptions de l'invisible, son langage. Cela ne fait pas pour autant de
Rozier
un théosophe en règles, car sa doctrine repose vraisemblablement
aussi sur l'enseignement d'autres maîtres, à commencer par Eliphas
Lévi, et sur un véritable apprentissage personnel, au contact même
de l'invisible.
France-Spiritualités : Vous dites, dans votre présentation,
que les manuscrits des années de cours que Fernand Rozier donna à
l'Ecole des Sciences Hermétiques sont conservés par ses descendants.
Pensez-vous qu'il soit possible de les voir publiés dans un avenir plus
ou moins proche?
Serge Caillet : A sa mort, certains manuscrits du Dr
Rozier
sont tout naturellement revenus à sa famille, mais nous ne savons pas ce
qu'ils sont devenus ensuite, et, pour ma part, je ne connais aucun autre manuscrit
de
Rozier que celui que j'ai eu l'honneur de publier. Peut-être existe-t-il
encore quelque part d'autres manuscrits, des correspondances, dans des archives
privées, notamment familiales. Mais pour l'heure, je n'en ai pas retrouvé
la trace.
France-Spiritualités : Venons-en maintenant à l'épisode
sans doute le plus étrange de la vie de Fernand Rozier : la "mission"
qui lui fut confiée par sainte Philomène, et qui aboutit à
la création de la Fraternité de sainte Philomène le 13 avril
1900. Première question : s'agit-il bien de la sainte Philomène
dont le tombeau fut découvert en 1802 dans les catacombes romaines de Sainte-Priscille,
à Rome, et que Jean-Marie Vianney, le curé d'Ars, appelait «
ma chère petite sainte » ?
Serge Caillet : Rozier lui-même se garde d'être
trop affirmatif sur ce point. En effet, l'
histoire de sainte
Philomène, ou plutôt de l'
enfant dont la sépulture
découverte à Rome, en 1802, est attribuée
à une
sainte Philomène, martyrisée à
Rome, est très fortement controversée. J'en rappelle
brièvement les dates
clefs. En 1805, les ossements sont
transportés de Rome à Mugano, et l'on constate
les premiers miracles. En 1835, une Lyonnaise dont le cas est
désespéré, se rend à Mugano et obtient
sa complète guérison, et le pape Grégoire
XVI autorise le culte public de
sainte Philomène, qui
emporte l'adhésion du curée d'
Ars qui va jusqu'à
lui attribuer ses propres miracles. La
légende veut que
l'
enfant, nommée Filumena, ait été la fille
d'un roi venu à Rome sous le règne de Dioclétien
qui en serait tombé amoureux et l'aurait demandée
en
mariage à son père. Mais ayant fait vœu de
chasteté et s'étant refusée à lui,
la jeune femme subira les pires supplices, sans jamais lui céder,
et Dioclétien lui fera finalement trancher la tête.
Or, déjà du temps de
Rozier, ce roman hagiographique
était sujet à caution, et plus personne, aujourd'hui,
ne se risque à considérer les "reliques"
de
sainte Philomène comme authentiques.
Mais
Rozier
répond par avance à ses détracteurs : peu importe que l'
histoire
soit authentique, peu importe que les ossements découverts en 1802 soient
ceux d'une
martyr, les miracles sont incontestables et le personnage qui s'est
présenté à lui sous cette identité est bien réel,
et c'est tout ce qui compte. Chez les occultistes de la Belle époque, sainte
Philomène, ou disons l'être qui se manifestait dans leur pensée
et dans leur
cœur sous ce nom, tient d'ailleurs une certaine place. M. Philippe,
par exemple, en parle comme d'une sorte d'intermédiaire entre les hommes
et la Vierge
Marie, auprès de laquelle elle intercéderait. Mais
cela n'a rien de surprenant compte tenu de l'importance et du statut qui lui a
été accordé par le peuple
catholique, qui en a fait «
la sainte du XIXe siècle ».
France-Spiritualités : Quels
étaient les buts de la Fraternité de sainte Philomène ?
Serge Caillet : D'abord, ce n'était pas une société secrète
comme il en existait beaucoup dans l'entourage de Papus, où beaucoup de
ses
compagnons étaient forts actifs.
Rozier insiste sur le fait qu'on n'y
exige aucun serment et qu'il n'y a pas de statuts. Du reste, le siège de
la fraternité est dans l'invisible. Enfin, les membres en sont choisis,
dit-il, par
sainte Philomène elle-même.
Son but est de constituer
la partie humaine d'un égrégore dont
sainte Philomène est
l'
âme, et ainsi de former une communauté spirituelle, un centre de
forces d'une grande puissance, comme l'écrit
Rozier, des serviteurs de
la sainte, ou du personnage qui se présente ainsi, pour aider à
la guérison des malades, soutenir ceux qui souffrent et répandre
l'
Evangile.
France-Spiritualités : Savez-vous si la Fraternité de sainte
Philomène a survécu à la mort de Fernand Rozier ?
Serge Caillet : Si l'on croit, comme le croyaient Fernand
Rozier et ses élèves,
que cette fraternité se plaçait aussi, pour ne pas dire surtout,
sur un autre plan que le nôtre, disons dans l'invisible, alors pourquoi
n'aurait-elle pas survécu dans sa réalité spirituelle ? Mais
j'entends bien que votre question s'applique à une survivance
sinon matérielle,
ce qui n'aurait guère de sens, du moins à travers des hommes de
chair et de sang, ici-bas. Et bien je n'en sais rien, mais je crois que si tel
avait été le cas, nous en trouverions tout de même quelques
traces dans l'
histoire de l'occultisme et des occultistes. Or, pour ma part, je
n'ai rien trouvé de tel.
France-Spiritualités : Dernière question,
enfin : pensez-vous prolonger ce Cours de Haute-Magie
par la publication d'autres études ou d'autres documents sur Fernand Rozier
?
Serge Caillet : Fernand
Rozier mérite assurément plus encore
que je n'ai fait. Il y a quelques années, son ouvrage sur les
Puissances
invisibles a été réédité, ce
qui montre peut-être qu'il y a un regain d'intérêt pour l'homme,
et plus encore sans doute pour son œuvre. On pourrait envisager d'autres publications,
par exemple de réunir en un volume ses nombreux articles de la revue
L'Initiation,
ou d'autres revues occultistes de son temps auxquelles il a collaboré.
Pour ma part, je serais heureux, naturellement, de poursuivre ce travail, cet
hommage, par de nouvelles études, de nouvelles publications, si les circonstances
me permettent de les réaliser. Comme toujours, ce sera en fonction de nouvelles
découvertes,
Dieu voulant,
Dieu aidant.
France-Spiritualités : Serge,
merci beaucoup pour ces réponses.