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Entrevue avec Serge Caillet

Serge Caillet
Fernand Rozier, explorateur de l'invisible
© France-Spiritualités™



L'histoire de l'ésotérisme avait relégué dans ses oubliettes l'un des "compagnons de la hiérophanie" de la Belle Epoque : le Dr Fernand Rozier. Serge Caillet, en présentant et annotant le Cours de Haute-Magie - L'exploration du monde invisible dispensé par celui-ci à l'Ecole des Sciences Hermétiques créée par Papus, lui rend hommage et offre au public le fruit des investigations de cet explorateur du monde invisible épris de Divin.

Fernand Rozier dans son temps
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Fernand RozierFrance-Spiritualités : Serge, bonjour. Pourriez-vous, dans un premier temps, nous dire quelques mots sur ce Cours de Haute-Magie - L'exploration du monde invisible, du Dr Fernand Rozier, paru aux Editions Le Mercure Dauphinois, et dont vous avez assuré la présentation ? Comment êtes-vous entré en possession de ce manuscrit ?

Serge Caillet :
Ce manuscrit, daté de 1905, n'est pas autographe. Sans doute est-ce la copie d'un élève, qui aura pris des notes de cours, ou réalisé une copie de l'œuvre originale du Dr Fernand Rozier. Car il s'agit, selon que l'indique le titre même du manuscrit que j'ai conservé pour l'ouvrage, d'un cours donné à l'Ecole des sciences hermétiques que Papus, le Dr Gérard Encausse, avait fondée à Paris quelques années plus tôt. Comme l'indique son nom, dans cette école, qui, naturellement, n'avait rien d'officiel, on enseignait les sciences d'Hermès : l'alchimie, l'astrologie et bien entendu la magie. Mais de quelle magie parle-t-on ici ? Il faut y insister de peur d'une confusion qui serait, naturellement, fâcheuse. Nous parlons – le Dr Rozier parle – de "haute magie", ou de "magie divine". Il ne s'agit pas, au demeurant, de donner des recettes qui seraient ici tout à fait déplacées, ni même d'engager dans une pratique qui s'inscrirait alors plutôt dans une relation directe, de maître à disciple. Non, il s'agit-là d'explorer l'invisible, tant sur le plan de la cosmologie que de l'anthropologie, en dressant, comme l'a fait le Dr Rozier, une sorte d'inventaire des plans et des êtres de l'univers visible et invisible.

      Quant à l'histoire de ce manuscrit, elle est simple. Cette pièce appartenait au Dr Philippe Encausse, le fils de Papus, et, après sa mort, en 1984, elle a été choisie par Robert Amadou, que celui-ci avait chargé de sélectionner des imprimés et des manuscrits de sa bibliothèque, pour constituer le legs Philippe Encausse à la Bibliothèque municipale de Lyon, où notre manuscrit est aujourd'hui conservé au fonds ancien. En 1986, Robert Amadou me fit l'honneur de m'en confier l'édition, avec d'autres manuscrits de la même origine. Diverses circonstances en retardèrent la publication jusqu'au jour où, après le refus de plusieurs éditeurs que le projet n'intéressait pas, mon amie Geneviève Dubois, qui dirige, après les avoir fondées, les Editions Le Mercure Dauphinois, à Grenoble, a répondu favorablement à ma sollicitation. Voici donc la tâche enfin menée à bien.


France-Spiritualités : Fernand Rozier a fait partie, pendant une longue période, du groupe de Papus (le Dr Gérard Encausse) – de ces fameux « compagnons de la hiérophanie ». Comment peut-on expliquer le fait qu'il soit bien moins connu que Marc Haven (le Dr Emmanuel Lalande), Phaneg (Georges Descormiers) ou François-Charles Barlet, pour ne citer qu'eux ?

Serge Caillet :
Il est vrai que, jusqu'aujourd'hui, l'histoire moderne de l'occultisme à la Belle époque n'a pas fait grand cas du Dr Fernand Rozier, et son œuvre a été presque oubliée, à l'exception de son livre consacré aux Puissances invisibles, qui a été réédité il y a quelques années. Rozier est pourtant un personnage important. Mais son cas n'est pas unique, car il n'est pas le seul occultiste de valeur à avoir été injustement oublié. J'ai souhaité profiter de l'occasion qui m'était offerte en lui rendant l'hommage que j'estimais lui être dû. Je me suis donc efforcé, en introduction à ce Cours de haute magie, de donner quelques éléments bio-bibliographiques ainsi que les lignes majeures de son œuvre et de son action. Avec Rozier, nous avons le cas, assez rare à son époque pour être souligné, d'un homme de science qui est aussi un occultiste. Certes, Rozier était médecin et nombreux sont, à la Belle époque, les occultistes médecins ou les médecins occultistes, comme vous voulez, à commencer par Papus et Marc Haven. Mais dans le cas du Dr Rozier, nous avons un homme qui a aussi étudié la pharmacie, la chimie, les sciences physiques, et même l'astronomie puisqu'il a été un temps le secrétaire de l'astronome Urbain Le Verrier, qui avait découvert la planète Neptune, en 1846. L'oubli dans lequel il était tombé n'en est que plus injuste.


France-Spiritualités : La vie de Fernand Rozier, que vous relatez dans votre présentation (parue également dans la revue L'Initiation), semble avoir été liée très tôt à l'invisible.

Serge Caillet :
Dès son enfance, selon son propre témoignage, Fernand Rozier a senti la présence de Dieu, il l'a aimé et a aspiré à Lui. Il a aussi bénéficié de communications privilégiées avec l'invisible. Il attribue d'ailleurs pour partie ses facultés à l'hérédité. En tout cas, dans son plus jeune âge, il reçoit l'assistance d'une femme qui vient en quelque sorte suppléer l'affection parentale qui lui fait cruellement défaut. Elle le prend par la main, l'assoie sur ses genoux, lui parle avec douceur. Mais cette femme n'appartient pas à notre monde, ou plutôt elle n'y est que de passage. C'est, selon Rozier dont je me garderai en l'espèce de contredire comme de valider l'explication, c'est sainte Philomène. Nous y reviendrons. Mais Rozier est aussi un authentique voyant, qui a prédit par exemple les terribles inondations parisiennes de 1910. Toute sa vie, il a exploré l'invisible, il en parle en cherchant et en connaissant.


France-Spiritualités : Dans quelle mesure est-il possible de voir en lui un passeur de la tradition d'Eliphas Lévi, dont il fut l'un des rares disciple, à Papus ?

Serge Caillet :
Eliphas Lévi a eu en France un certain nombre d'élèves, de disciples, plus ou moins oubliés. Je songe par exemple à Jacques Charrot, qui a joué un grand rôle dans la formation occultiste de Jean Bricaud, à Lyon. Rozier qui appartient, si l'on peut dire, à la même lignée, a très certainement eu quelque influence dans l'entourage de Papus, particulièrement sur les jeunes gens que celui-ci avait enrôlés, par exemple dans le cadre de l'Ecole hermétique où ce cours a été donné. Dans les cercles de Papus, il y avait peu d'anciens. Rozier en était un, au même titre que Barlet, que vous avez cité tout à l'heure, et qui est en effet plus connu. Tout en étant un disciple de Lévi – c'est en tout cas ainsi qu'il se considérait et qu'on le considérait – Rozier a été sensible à la doctrine de la Société Théosophique, comme d'ailleurs Papus, Barlet et beaucoup d'autres y avaient été sensibles, quoiqu'ils s'en écartent sur certains points fondamentaux. Mais son rôle auprès de Papus lui-même reste encore à être mis à lumière.


France-Spiritualités : Quelle conception Fernand Rozier avait-il de la magie et de l'occultisme en général ?

Serge Caillet :
La magie du Dr Rozier, c'est la "haute magie", la magie divine, qui, ainsi que l'écrit Eliphas Lévi, « concilie parfaitement et incontestablement ces deux termes qui semblent d'abord si opposés : foi et raison, science et croyance ». Car il faut en l'espèce distinguer le mage du magicien. Le second commande, ou souvent croit commander, aux puissances intermédiaires de l'astral. Le premier s'en remet aux puissances célestes qui non seulement sont supérieures aux précédentes, mais encore sont au service de l'Unique, comme le mage lui-même est un serviteur de Dieu, et soumet toutes ses œuvres à la direction des puissances angéliques. En dehors des Eglises établies, et particulièrement de l'Eglise catholique romaine, dont il ne ménage pas les théologiens, Rozier, qui se veut fidèle au Christ et à l'Evangile, défend une école : l'occultisme chrétien. Il ne défend qu'une seule initiation : l'initiation mystique, selon ses propres termes, qui vient de Dieu seul. Je suis chrétien, dit-il, parce que j'adhère totalement à l'enseignement du Christ, et je suis occultiste parce que si je pratique la religion chrétienne, je l'étudie aussi dans ses mystères les plus cachés. Au fond, Rozier applique sans le savoir l'adage de Clément d'Alexandrie pour qui la foi culminant en gnose surpasse la foi nue. Rozier est un authentique gnostique chrétien, qui trouve la vérité complète dans les logia du Seigneur Jésus.


France-Spiritualités : Cet occultisme chrétien pratiqué et enseigné par Fernand Rozier était-il dans la même exacte lignée que celui d'un Stanislas de Guaita, par exemple ?

Serge Caillet :
Comme je vous l'ai dit, on constate chez Rozier une certaine influence de la théosophie de Mme Blavatsky, comme du reste chez Papus, ce qui n'est pas le cas chez Guaita, qui avait d'abord été à l'école de Joséphin Péladan, élève lui-même de son frère Adrien. Guaita est un hermétiste, et son Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix, par exemple, entend relever le flambeau d'une kabbale chrétienne qui en fait aussi un héritier spirituel d'Eliphas Lévi, kabbale parfaite pour les uns, pseudo-kabbale pour les autres, je ne relèverai pas le débat. Rozier se situe certes sur cette ligne, mais son penchant naturel l'éloigne des ordres de tous ordres ! L'initiation, chez Guaita, passe par les lignées initiatiques. Chez Rozier, elle passe plutôt par l'invisible en s'affranchissant des formes, et sa fraternité de sainte Philomène, par exemple, n'est pas un ordre initiatique mais une communauté spirituelle.


France-Spiritualités : Quels rapports Rozier entretenait-il avec les autorités catholiques ? Etaient-ils aussi tendus que ceux que Papus pouvait avoir avec elles (sa revue L'Initiation fut ainsi mise à l'index par Rome) ?

Serge Caillet :
Les relations de Rozier avec les autorités catholiques romaines de son temps ne sont sans doute ni meilleures, ni moins bonnes que celles de ses compagnons de route. Ce sont, comme vous dites, des rapports tendus. Pour la plupart – car il faudrait au moins dissocier le cas de Joséphin Péladan, mais celui-là, si vous me permettez l'expression, c'est un cas ! – les occultistes ne ménagent pas leurs critiques de l'Eglise romaine, de l'institution pontificale, etc., qui d'ailleurs le leur rend bien. Ils refusent du reste un certain nombre de dogmes, ou du moins les expliquent, ou les éclairent – c'est à voir – à la lumière de l'occultisme. Pour compliquer le tout, la plupart sont membres d'organisations, souvent qualifiées – à tort ou à raison – de sociétés secrètes, condamnées elles-mêmes par l'Eglise romaine, à commencer par la franc-maçonnerie. Paradoxalement, ces occultistes sont pour beaucoup de vrais chrétiens, fidèles au Christ et à son Evangile. Qui pourrait nier aujourd'hui que Papus, Monsieur Philippe, Sédir, Phaneg, Marc Haven, Rozier et bien d'autres ne soient d'authentiques chrétiens, joignant la connaissance à l'amour, la gnose à la foi. Seulement, leur façon d'aimer et de suivre le Christ n'est pas celle de Rome. Mais aussi leur façon de comprendre son enseignement n'est pas toujours celle de Rome, quand ils parlent – à tort ou à raison, c'est encore une autre histoire – de réincarnation, de préexistence, d'initiation, etc.


France-Spiritualités : Rozier a-t-il eu des disciples, voire même des continuateurs ?

Serge Caillet :
Voilà une question à laquelle, en l'état actuel de ma documentation et de mon information, je ne puis répondre. Il a eu des élèves, peut-être même assez nombreux, parmi les jeunes gens que Papus ramenait à lui comme un aimant afin de les pousser ensuite dans les bras du Christ. Parmi eux, Rozier, je vous le disais tout à l'heure, faisait un peu figure d'ancien, dans tous les sens du terme. Nul doute que son message ait porté ses fruits, mais les fruits spirituels passent souvent inaperçu aux yeux du monde, parce que l'Esprit, précisément, ne se révèle qu'aux pauvres en esprit que le monde ignore.


France-Spiritualités : On ressent parfois, dans la description que fait Rozier des plans invisibles et de ses habitants, une certaine influence du mouvement Théosophique. Qu'en est-il selon vous ?

Serge Caillet :
Sur la pensée de Rozier, l'influence de la théosophie de Mme Blavatsky, du "théosophisme" comme l'écrit assez méchamment René Guénon, est certaine. A-t-il pour autant formellement adhéré à la Société Théosophique ? Je n'en sais rien. Mais il a étudié la doctrine des théosophes, comme maintes autres doctrines. Et celle-ci a en effet marqué sa pensée, ses conceptions de l'invisible, son langage. Cela ne fait pas pour autant de Rozier un théosophe en règles, car sa doctrine repose vraisemblablement aussi sur l'enseignement d'autres maîtres, à commencer par Eliphas Lévi, et sur un véritable apprentissage personnel, au contact même de l'invisible.


France-Spiritualités : Vous dites, dans votre présentation, que les manuscrits des années de cours que Fernand Rozier donna à l'Ecole des Sciences Hermétiques sont conservés par ses descendants. Pensez-vous qu'il soit possible de les voir publiés dans un avenir plus ou moins proche?

Serge Caillet :
A sa mort, certains manuscrits du Dr Rozier sont tout naturellement revenus à sa famille, mais nous ne savons pas ce qu'ils sont devenus ensuite, et, pour ma part, je ne connais aucun autre manuscrit de Rozier que celui que j'ai eu l'honneur de publier. Peut-être existe-t-il encore quelque part d'autres manuscrits, des correspondances, dans des archives privées, notamment familiales. Mais pour l'heure, je n'en ai pas retrouvé la trace.


France-Spiritualités : Venons-en maintenant à l'épisode sans doute le plus étrange de la vie de Fernand Rozier : la "mission" qui lui fut confiée par sainte Philomène, et qui aboutit à la création de la Fraternité de sainte Philomène le 13 avril 1900. Première question : s'agit-il bien de la sainte Philomène dont le tombeau fut découvert en 1802 dans les catacombes romaines de Sainte-Priscille, à Rome, et que Jean-Marie Vianney, le curé d'Ars, appelait « ma chère petite sainte » ?

Serge Caillet :
Rozier lui-même se garde d'être trop affirmatif sur ce point. En effet, l'histoire de sainte Philomène, ou plutôt de l'enfant dont la sépulture découverte à Rome, en 1802, est attribuée à une sainte Philomène, martyrisée à Rome, est très fortement controversée. J'en rappelle brièvement les dates clefs. En 1805, les ossements sont transportés de Rome à Mugano, et l'on constate les premiers miracles. En 1835, une Lyonnaise dont le cas est désespéré, se rend à Mugano et obtient sa complète guérison, et le pape Grégoire XVI autorise le culte public de sainte Philomène, qui emporte l'adhésion du curée d'Ars qui va jusqu'à lui attribuer ses propres miracles. La légende veut que l'enfant, nommée Filumena, ait été la fille d'un roi venu à Rome sous le règne de Dioclétien qui en serait tombé amoureux et l'aurait demandée en mariage à son père. Mais ayant fait vœu de chasteté et s'étant refusée à lui, la jeune femme subira les pires supplices, sans jamais lui céder, et Dioclétien lui fera finalement trancher la tête. Or, déjà du temps de Rozier, ce roman hagiographique était sujet à caution, et plus personne, aujourd'hui, ne se risque à considérer les "reliques" de sainte Philomène comme authentiques.

      Mais Rozier répond par avance à ses détracteurs : peu importe que l'histoire soit authentique, peu importe que les ossements découverts en 1802 soient ceux d'une martyr, les miracles sont incontestables et le personnage qui s'est présenté à lui sous cette identité est bien réel, et c'est tout ce qui compte. Chez les occultistes de la Belle époque, sainte Philomène, ou disons l'être qui se manifestait dans leur pensée et dans leur cœur sous ce nom, tient d'ailleurs une certaine place. M. Philippe, par exemple, en parle comme d'une sorte d'intermédiaire entre les hommes et la Vierge Marie, auprès de laquelle elle intercéderait. Mais cela n'a rien de surprenant compte tenu de l'importance et du statut qui lui a été accordé par le peuple catholique, qui en a fait « la sainte du XIXe siècle ».


France-Spiritualités : Quels étaient les buts de la Fraternité de sainte Philomène ?

Serge Caillet :
D'abord, ce n'était pas une société secrète comme il en existait beaucoup dans l'entourage de Papus, où beaucoup de ses compagnons étaient forts actifs. Rozier insiste sur le fait qu'on n'y exige aucun serment et qu'il n'y a pas de statuts. Du reste, le siège de la fraternité est dans l'invisible. Enfin, les membres en sont choisis, dit-il, par sainte Philomène elle-même. Son but est de constituer la partie humaine d'un égrégore dont sainte Philomène est l'âme, et ainsi de former une communauté spirituelle, un centre de forces d'une grande puissance, comme l'écrit Rozier, des serviteurs de la sainte, ou du personnage qui se présente ainsi, pour aider à la guérison des malades, soutenir ceux qui souffrent et répandre l'Evangile.


France-Spiritualités : Savez-vous si la Fraternité de sainte Philomène a survécu à la mort de Fernand Rozier ?

Serge Caillet :
Si l'on croit, comme le croyaient Fernand Rozier et ses élèves, que cette fraternité se plaçait aussi, pour ne pas dire surtout, sur un autre plan que le nôtre, disons dans l'invisible, alors pourquoi n'aurait-elle pas survécu dans sa réalité spirituelle ? Mais j'entends bien que votre question s'applique à une survivance sinon matérielle, ce qui n'aurait guère de sens, du moins à travers des hommes de chair et de sang, ici-bas. Et bien je n'en sais rien, mais je crois que si tel avait été le cas, nous en trouverions tout de même quelques traces dans l'histoire de l'occultisme et des occultistes. Or, pour ma part, je n'ai rien trouvé de tel.


France-Spiritualités : Dernière question, enfin : pensez-vous prolonger ce Cours de Haute-Magie par la publication d'autres études ou d'autres documents sur Fernand Rozier ?

Serge Caillet :
Fernand Rozier mérite assurément plus encore que je n'ai fait. Il y a quelques années, son ouvrage sur les Puissances invisibles a été réédité, ce qui montre peut-être qu'il y a un regain d'intérêt pour l'homme, et plus encore sans doute pour son œuvre. On pourrait envisager d'autres publications, par exemple de réunir en un volume ses nombreux articles de la revue L'Initiation, ou d'autres revues occultistes de son temps auxquelles il a collaboré. Pour ma part, je serais heureux, naturellement, de poursuivre ce travail, cet hommage, par de nouvelles études, de nouvelles publications, si les circonstances me permettent de les réaliser. Comme toujours, ce sera en fonction de nouvelles découvertes, Dieu voulant, Dieu aidant.


France-Spiritualités : Serge, merci beaucoup pour ces réponses.




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