Vous êtes ici : | b | Feu de lampe

Feu de lampe

© France-Spiritualités™




Dom Antoine-Joseph Pernéty

      Eau ou mercure des Philosophes, et non le feu d'une lampe ordinaire, comme quelques-uns l'ont conclu des paroles d'Artéphius, lorsqu'il dit : Nous avons proprement trois feux, sans lesquels l'Art ne peut être parfait. Le premier est le feu de Lampe, qui est un feu continuel, humide, vaporeux, aérien, et il y a de l'artifice à le trouver. Il s'explique peu après en ces termes : le second est le feu de cendres... ou, pour mieux dire, ce feu est cette chaleur fort douée, qui vient de la vapeur tempérée de la lampe. Philalèthe le dit encore plus clairement dans son traité qui a pour titre : Manuductio ad rubinum cœlestem. Notre eau, dit-il, n'est pas le mercure vulgaire, c'est une eau vive, claire, brillante, blanche comme la neige, chaude, humide, aérienne, vaporeuse et digérante. C'est cette chaleur de la lampe qui étant administrée avec douceur, et étant tempérée, entourera la matière et la cuira, jusqu'à ce que, par la calcination, elle produise le feu de cendres. C'est dans ces feux que la vase est scellé hermétiquement. Cette eau est notre vase, et dans elle se trouve notre fourneau secret, la chaleur duquel doit être modérée et administrée en proportion géométrique pour que l'œuvre réussisse.  Dom Antoine-Joseph Pernety, Dictionnaire mytho-hermétique, Edition de 1758 - Français modernisé par France-Spiritualités.


Un lien vers cette page se trouve dans la page suivante :



Site et boutique déposés auprès de Copyrightfrance.com - Toute reproduction interdite
© 2000-2024  LB
Tous droits réservés - Reproduction intégrale ou partielle interdite

Taille des
caractères

Interlignes

Cambria


Mot de passe oublié
Créer un compte