Vous êtes ici : | b | Feu philosophique

Feu philosophique

© France-Spiritualités™




Dom Antoine-Joseph Pernéty

      Les propriétés de ce feu sont telles : c'est avec lui que les Sages lavent leur matière, ce qu'ils ne disent que par similitude, parce que ce feu purifie leur mercure.
Il fait tout et détruit tout. Il congèle le mélange de la pierre. Il corrige le froid de la terre et de l'eau, et leur donne une meilleure complexion. Il lave les impuretés de l'eau, et ôte l'humidité superflue de la matière. Lui seul change la nature et la couleur de l'eau et de la terre. Il vivifie et illumine le corps, lorsqu'il se mêle avec lui. Ce feu putréfie, et fait ensuite germer de nouvelles et différentes choses. Il ferme les pores du mercure, lui donne du poids, et le fixe. Sa vertu aiguë et pénétrante est si active, que rien ne l'égale quand il s'agit de purifier les corps. Il conduit à maturité tout le compost, il le subtilise et le rubéfie. Il ôte tout le venin et la mauvaise odeur de la matière. Il change la qualité de la pierre et en augmente la quantité. Il est enfin comme un juge qui discerne et sépare le bon du mauvais. Il faut remarquer, suivant Philalèthe, que tout ce que nous venons de dire du feu, regarde la médecine du premier ordre.  Dom Antoine-Joseph Pernety, Dictionnaire mytho-hermétique, Edition de 1758 - Français modernisé par France-Spiritualités.




Site et boutique déposés auprès de Copyrightfrance.com - Toute reproduction interdite
© 2000-2024  LB
Tous droits réservés - Reproduction intégrale ou partielle interdite

Taille des
caractères

Interlignes

Cambria


Mot de passe oublié
Créer un compte