Vénérable

Dictionnaire M. Bescherelle
Adjectif des deux genres [Du latin venerabilis]
Digne de vénération, de respect.
Homme, vieillard vénérable. Assemblée vénérable. Air vénérable. Figure, barbe vénérable.
Etre vénérable par son âge, par sa piété, par son mérite.
Jamais prince ne fut plus capable de rendre la royauté non seulement vénérable, mais encore aimable et chère à ses peuples. (Bossuet)
Moins il est superbe, plus il devient vénérable. (Fléch.)
Dieu n'éloigne de nous les choses saintes que pour nous les rendre plus vénérables. (Fléch.)
M. de Montausier prit une profane nouveauté pour la vénérable antiquité de l'Eglise. (Fléch.)
Il passa par là un ermite à barbe blanche, qui portait de larges lunettes, et qui avait un air vénérable. (Le Sage)
Dans les temps héroïques, les rois et les vénérables ancêtres du genre human conduisaient eux-mêmes la charrue. (Deleuze)

Lieu vénérable / Monument vénérable :
Qui est consacré par la religion, qui rappelle de grands événements.

Vénérable :
Titre d'honneur qu'on donne aux prêtres et aux docteurs en théologie dans les actes publics.

Vénérable :
Titre du Franc-Maçon qui préside une loge.
Vénérable maître.
On dit substantivement, dans le même sens : Le vénérable. Le vénérable de telle loge.

Vénérable : Histoire
Titre d'honneur qu'on a donné à quelques rois de France, notamment à Philippe Ier et à Louis VI.

Vénérable : Histoire
Se dit substantivement des membres de la deuxième des classes privilégiées de l'empire, sous Constantin. Elle comprenait les proconsuls, les lieutenants généraux et les secrétaires des ministres.  M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 1603.



Etienne François Bazot

      Premier officier dignitaire d'une loge. Titre commun à tous les maîtres. Etienne François Bazot, Manuel du Franc-Maçon, Paris, 1817.

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