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Les précurseurs de la Franc-Maçonnerie

au XVIème et au XVIIème siècle
Claudio Jannet
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VI – La confrérie des Rose-Croix

La secte des Rose-Croix s'est formée en Allemagne dans les premières années du XVIIème siècle, quoique les adeptes prétendissent la faire remonter deux cents ans plus haut. Elle eut sinon pour fondateur, au moins pour principal propagateur, le pasteur Valentin Andréa, né en 1586, mort en 1654, qui était le petit-fils de Jacob Andréa, l'un des premiers réformateurs. Leur propagande se manifestait par de petits livres mystérieux qui frappaient vivement les imaginations et c'est à Venise probablement que parut, en 1612 ou 1613, le premier ouvrage relatif aux Rose-Croix. La fameuse Allgemeine und generale Reformation der ganzen western Welt, qui fut publiée à Cassel en 1614, n'en aurait été qu'une traduction. La Fama Fraternitatis, qui est de 1615, eut pour auteur un citoyen d'Hambourg nommé Jung. La même année, une traduction en hollandais était publiée. Il ne serait pas impossible, dit Whytehead, à qui nous empruntons ces indications, que d'autres écrits plus anciens de quelques années aient manifesté l'activité de cette secte (29).

      En 1622, les adeptes couvrirent tes murs de Paris d'affiches manuscrites ainsi conçues :

      « Nous, députés de notre collège principal des frères de la Rose-Croix, faisons séjour visible et invisible en cette ville par la grâce du Très-Haut, vers qui se tourne le cœur des Justes. Nous enseignons sans livres ni marques et parlons les langues du pays où nous voulons être pour tirer les hommes nos semblables d'erreur et de mort. »

      L'impression causée par ces affiches fut considérable. Les mémoires du temps en ont conservé la trace et les feuilles volantes pour ou contre se multiplièrent de toutes parts (30). Leur propagande, faite avec le plus grand mystère, en futfavorisée, et c'est pour cela qu'ils avaient eu recours à cette bizarre publicité. Ils s'adressaient particulièrement aux avocats, aux gentilshommes, aux membres des Parlements, dit Naudé dans l'Instruction à la France sur l'histoire des Frères de la Rose-Croix, publiée en 1623.

      Les frères de la Rose-Croix se présentaient comme possesseurs de merveilleux secrets destinés à prolonger la vie et à transmuter les métaux. Ce leur était une facile introduction auprès du public à une époque où la kabbale était traitée comme une science (31) et où les plus grands personnages croyaient à l'alchimie. Mais sous cette fantasmagorie ils cachaient des desseins plus profonds.

      Naudé signalait dans leur doctrine secrète les points suivants dissimulés au milieu d'un fatras d'alchimie :

      « Que, par leur moyen, le triple diadème du pape sera bientôt réduit en poudre.
      Qu'ils condamnent les blasphèmes de l'Orient et de l'Occident, c'est-à-dire de Mahomet et du Pape, et qu'ils ne reconnaissent que deux sacrements, avec les cérémonies de la primitive Eglise, renouvelées par leur société.
      Qu'ils reconnaissent la quatrième monarchie de l'empereur des Romains pour leur chef, aussi bien que tous les chrétiens. »

      Les frères de la Rose-Croix prétendaient faire profession de virginité et se donnaient comme les bienfaiteurs de l'humanité.

      On a soutenu que les Rose-Croix n'avaient été qu'une grande mystification, car on ne put se saisir, au moins à Paris, d'aucun affilié. Il en serait donc des Rose-Croix comme de cette secte au langage hiéroglyphique dont Beroalde de Verville parle dans la préface de sa traduction du Songe de Poliphile (32) du dominicain Francesso Colonna. Valentin Andréa, leur fondateur, chercha à accréditer cette opinion dans un petit livre publié en 1612, les Chymicæ nuptiæ, où, pour donner le change, il représente toutes les confréries de ce genre comme de pures allégories.

      Cette opinion fut encore insinuée dans un opuscule intitulé : Advertissement pieux et très utile des frères de la Rosée-Croix, à scavoir s'il y en a ? Quels ils sont ? D'où ils ont prins ce nom et à quelle fin ils ont espandu leur renommée escrit et mis en lumière pour le bien public, par Henry Neuhous de Danzic, maître en médecine et philosophie P. en Noubisch H. A Paris, MDCXXIII. Le P. Gaulthier disait de ce livre : « qu'on ne savait pas s'il était pour ou contre les Rose-Croix ».

      C'est là une tactique fort souvent pratiquée depuis par la franc-maçonnerie. Mirabeau devait y avoir recours pour dérouter l'opinion sur le but poursuivi par les Illuminés (33).

      Cette supposition ne tient pas devant les témoignages contemporains. Campanella, notamment dans l'édition allemande de son livre de Monarchia hispanica discursus (publiée en 1623), signale la confrérie des Rose-Croix, comme poursuivant systématiquement le bouleversement de la société (p. 357 et suiv.).

      Mais voici qui est décisif. Richelieu, qui n'était assurément pas homme à s'en laisser imposer, avait pris les Rose-Croix au sérieux. Il s'exprime ainsi à leur sujet dans ses mémoires à l'année 1624 :

      « Quasi en même temps, en France, on commença à découvrir une autre compagnie appelée les Rose-Croix et les Invisibles, qui commencèrent en Allemagne, des perverses opinions desquelles le P. Gautier et plusieurs autres ont écrit, auxquels j'aime mieux me remettre que de parler ici de leurs impertinences (34). »

      Le P. Gautier. (ou mieux Jacques Gaulthier, en latin Gualterius), dont parle Richelieu, est un savant jésuite qui naquit à Annonay, en 1560, et mourut à Grenoble en 1636. L'ouvrage qui a fait sa réputation est un colossal in-folio intitulé : Table chronologique de l'estat du Christianisme depuis la naissance de J.-C. jusqu'à l'année MDCVIII, contenant en douze colonnes les Papes et antipapes, les Conciles... ensemble le rapport des vieilles hérésies aux modernes de la prétendue Réformation... La première édition, qui parut à Lyon en 1609, a été suivie de beaucoup d'autres, où l'infatigable auteur fesait sans cesse des additions. Dans une des dernières, celle de 1626, il parle ainsi des Rose-Croix :

      « C'est une secte secrète, qui court depuis quelques années par l'Allemagne, de laquelle on n'est pas bien informé en particulier, parce que telles gens sèment en cachette leur venin, fuyant soigneusement d'estre descouverts. A cette cabale se rapporte un livret que j'ai veu imprimé à Francfort l'an 1618... qui a pour titre : Themis aurea hoc est de Legibus fraternitatis R. C. Tractatus, quo earum cum rei veritate convenentia, utilitas publica et privata nec non causa necessaria evolvuntur et demonstrantur. Authore Michaele Maiero imperialis Consist. Comite M. D., etc. Au second chapitre de ce livre, sont couchées six loix de cette fraternité R. C.
      LA PREMIÈRE : Que personne d'iceux, en faisant voyage, ne ferait autre profession que de guérir les maladies et ce gratuitement.
      La II. Que personne ne doit être contrainct pour estre entré à la Fraternité d'user d'un certain genre d'habit ; ains s'accomoder à la coustume du pays.
      La III. Qu'un chascun des frères soit tenu de comparaître tous les ans au jour C au lieu du S. Esprit ou déclarer par lettres les causes de son absence.
      La IV. Qu'un chascun des frères doit eslire une personne propre et idoine pour luy succéder après sa mort.
      La V. Que le mot R.-C. leur serve comme de mot du guet, de charadde ou sceau.
      La VI. Que cette Fraternité doit être célée durant cent ans.

      Le P. Gaulthier poursuit l'analyse de ce manifeste. Après avoir reproduit leurs allégations sur l'antiquité qu'ils prétendent, il cite ce passage-ci :

      Que ces frères de R. C. n'ont ny espérance ni intention de faire aucune réformation au monde, en la religion, en la conversion des Juifs, en la police, etc., que quelques arts ont reçu la réformation nécessaire durant ce dernier siècle en Allemagne par Erasme de Rotterdam, Luther, Philippe Melanchton, Paracelse, Tico-Brahe, etc., que le pape de Rome est un tyran au faict de la Religion et de l'Estat.
      Tous ces propos, partie énigmatiques, partie téméraires, partie hérétiques, partie suspects de magie, nous donnent occasion de conjecturer que cette prétendue fraternité n'est pas si ancienne qu'elle se fait, ains que c'est un rejeton du Luthéranisme mélangé par Satan d'empirisme et de magie pour mieux decevoir les esprits volages et curieux.

      Un écrivain du temps, Neuhous de Dantzick, fait remarquer que les membres de la confrérie des Rose-Croix n'avaient de fréquentation qu'avec les Sociniens et les Anabaptistes (35). Qu'y avait-il de plus dissemblable en apparence que des kabbalistes comme les Rose-Croix et les rationalistes extrêmes de la Réforme ? Mais cette fantasmagorie d'alchimie et de Kabbale n'était qu'un masque sous le couvert duquel se ralliaient les ennemis du christianisme, qui voulaient aller jusqu'au bout.

      La propagande des frères de la Rose-Croix en France ne réussit pas et les adeptes durent promptement quitter le pays, car la monarchie et l'Eglise étaient trop bien unies, les idées chrétiennes étaient trop profondément enracinées dans la nation pour qu'ils pussent impunément y demeurer longtemps. Quelques-uns d'entre eux furent saisis et emprisonnés à Malines. Un certain Adam Hazelmeier y fut condamné aux galères et les sectaires, préludant à la tactique des philosophes du XVIIIème siècle, le présentèrent comme une victime des jésuites (36).

      Il faut peut-être rattacher aux Rose-Croix la société secrète fondée en Italie par le Romain Joseph-François Borri (1617-1685), qui se prétendait inspiré par le ciel pour réformer le monde, rétablir la pureté dans la foi et dans les mœurs, réunir tous les hommes dans une seule religion. A des vues mystiques sur le culte des anges, il mêlait les pratiques de l'alchimie. Chassé de Rome par Alexandre VIII, il se réfugia à Milan où il fit des prosélytes. Comme il cherchait à soulever le peuple contre les Espagnols, il fut condamné par contumace au bûcher et s'enfuit à , d'où il put gagner Amsterdam. Là il fut accueilli comme une victime de l'Inquisition. C'était déjà une position sociale. On le trouve plus tard en Suède, en Danemarck, en Moravie, en Hongrie où il conspirait contre l'empereur qui le livra au saint Office (37).

      En Angleterre où le protestantisme avait de longue date ébranlé la foi chrétienne, le terrain était mieux préparé pour leur propagande. Le principal adepte fut le médecin et alchimiste Robert Fludd (1574-1637), plus connu sous le nom latinisé d'A. Fluctibus, qui publia en 1616 une édition anglaise de la Fama Fraternitatis. Le père de l'antiquaire Elias Ashmole fut aussi l'un des plus fervents adeptes. Celui-ci, nous l'avons déjà dit, en même temps qu'il continuait la tradition paternelle et s'occupait des sciences occultes, se fit recevoir franc-maçon en 1646 et recueillit une foule de documents sur la maçonnerie qui furent utilisés pour la constitution de la grande loge d'Angleterre en 1717 (38).

      Voilà le point de jonction établi entre la nouvelle société qui se forme alors sous le vieux nom des franc-maçons et les sectaires qui depuis un siècle se perpétuaient à travers l'Europe.

      Le livre si curieux du Philaletes The Long Livers dédié en 1720 au grand maître, maître et gardiens et frères des loges de Londres indique fort bien dans sa préface qu'il existait au-dessus des trois grades traditionnels, empruntés aux free-masons, une illumination et une hiérarchie dont il ne révèle pas la nature. Le langage qu'il emploie est tout à fait celui de l'alchimie et des Rose-Croix. Les historiens les plus autorisés, Mackay, Whytehead, Yarker, sont unanimes sur ce point.

      Comment n'être pas frappé de voir en 1616 Michaël Maier, l'auteur de la Themis aurea, dire que la fraternité des Rose-Croix doit demeurer cachée pendant cent ans et en 1717, juste à la date séculaire fixée à l'avance, la société des franc-maçons s'affirmer par un acte public et commencer sa propagande dans le monde ?

      On a déjà remarqué dans le Pantheisticon de Toland que la Hollande et Venise étaient signalées comme des centres de la secte. C'est à Venise qu'en 1612 est publié probablement le premier livre des Rose-Croix. D'après le témoignage d'un contemporain, l'Allemand Urf (Lud. Conrad. Orvius), il existait, en 1622, à La Haye, une loge de Rose-Croix appartenant aux hautes classes de la société. Ils assuraient avoir des groupes correspondants à Amsterdam, Nuremberg, Dantzick, Erfurth, Mantoue et Venise. « Ils portaient en public, dit Orvius, un petit cordon noir ; mais, dans leurs assemblées, ils étaient revêtus d'un grand cordon bleu, auquel était suspendue une croix d'or surmontée d'une rose. » Orvius a consigné ces détails dans la préface de l'ouvrage de Montani, Principes de la science hermétique, avec une naïveté bien propre à donner du poids à son récit. Il raconte qu'il a fait force voyages pour l'amour de ces gens-là et y a dépensé un patrimoine considérable que, tandis que lui-même vivait misérablement, eux menaient à La Haye une vie somptueuse dans des palais magnifiques. Il dit encore que lui Orvius, ayant découvert un livre où l'on trouvait leurs prétendus secrets et fort au delà, ils brûlèrent l'ouvrage et le maltraitèrent (39).

      Un critique allemand, Schiffmann, a cherché à déterminer l'époque de l'introduction des hauts grades dans la maçonnerie française et allemande. Il recule cette époque jusque vers 1750, peut-être sans raisons suffisantes, au moins en ce qui touche l'Angleterre, mais il en attribue l'invention à un groupe de Rose-Croix, qui aurait existé encore en ce temps-là en Hollande et en Allemagne et aurait pénétré dans les loges maçonniques créées dans ces pays par des Anglais (40).

      Nous publions en appendice, à la fin de ce travail, un manuscrit de la fin du XVIIIème siècle sur les Rose-Croix, qui contient des indications assez curieuses sur l'activité de cette secte pendant le XVIIème et le XVIIIème siècle.


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(29)  Whytehead, Rosicucianism,York, 1880, est le seul écrivain qui parle des publications des Rose-Croix à Venise. Nous n'avons pu nous procurer sa brochure, qui n'est pas sortie des mains des frères. Nous la connaissons seulement par un extrait assez développé qu'en a donné le Freemason, n° du 05 juin 1880. Mais l'auteur se trompe évidemment, quand il indique comme un ouvrage des Rose-Croix les Ragguagli di Parnasso, de Trojano Boccalini, qui ont paru à Venise en 1612 et ont eu depuis de nombreuses éditions. Dans le tome Ier, on trouve seulement un chapitre, le LXVXII, dont le titre a, il est vrai, quelque analogie avec l'Allgemeine und generale Reformation der ganzen western Welt : il est ainsi conçu : Generale Riforma dell'Universo da i sette savii della Grecia e da altri letterati pubblicata di ordine di Apollo. Nous n'avons pu y découvrir qu'un jeu. d'esprit fort innocent.
      Lenglet-Dufresnoy, au tome III de son Histoire de la philosophie hermétique, n° 650 à à 705, donne les titres de 55 ouvrages sur les Rose-Croix : le premier date de 1609, le dernier de 1652 ; mais sa liste n'est pas complète et M. Whytehead y a beaucoup ajouté. Voyez aussi Gould, History of Freemasonry, t. III.

(30)  Voyez, dans les Variétés historiques et littéraires publiées par Fournier, t. I, p. 116, Examen sur l'inconnue et nouvelle caballe des frères de la Rose-Croix habitués depuis peu de temps en la ville de Paris, ensemble l'histoire des mœurs, coutumes, prodiges et particularités d'iceux, d'après l'édition de Paris de 1623 ; et t. IX, p. 275, Effroyables pactions faites entre le diable et les prétendus Invisibles.

(31)  Sur l'importance qu'avaient les arts occultes au XVIème siède, voyez Les Sciences et les arts occultes au XVIème siècle, Corneille Agrippa, sa vie et ses œuvres, par Auguste Prost, Paris, 1882, 2 vol. in.-8° ; et, pour le XVIIème siècle, Histoire de la philosophie hermétique accompagnée d'un catalogue raisonné des écrivain de cette science (par Lenglet-Dufresnoy), 3 vol. in-12, Paris, 1742. Jacques Ier, roi d'Angleterre, se livrait assidûment aux pratiques de l'occultisme.

(32)  Le tableau des riches inventions voile de feintes amoureuses qui sont représentées dans le songe de Poliphile par Beroalde, sieur de Verville, Paris, 1600, in-4°. Un écrivain contemporain, M. G. d'Orcet, croit pouvoir trouver la trace d'une secte se servant d'un langage hiéroglyphique dans les livres à figures du XVIème siècle. Voyez ses articles de la Revue britannique de juin 188i, et de février, d'avril 1884. Sans croire le moins du monde aux restitutions de l'histoire de France que se permet l'ingénieux écrivain, l'usage d'une écriture hiéroglyphique au XVème et au XVIème siècle est incontestable. Le fameux abbé Trithémius était l'auteur d'un traité Steganographia vindicata, dont les éditions latines et les traductions françaises furent fort en vogue au XVIème et au XVIIème siècle. Dans la préface de ce livre, il dit que ces écritures servent à transmettre de grands secrets et donnent une grande puissance, mais sans aucun art magique.

(33)  Voyez Deschamps, Les Sociétés secrètes et la Société, t. II, p. 122. Comme exemple de cette tactique, nous citerons encore une brochure publiée en 1822 par le F. Cauchard Herwilly, sous ce titre : Des carbonari ou des Fendeurs charbonniers (Paris, Lhuillier), au moment où Bellart et Marchangy commençaient à poursuivre les carbonari français, qui cherchaient à renverser la Restauration. L'auteur décrit les cérémonies d'un rite maçonnique, celui des cousins charbonniers bons fendeurs d'Artois, pratiqué sous l'Empire, et qu'il présente sous un jour très favorable, de manière à donner le change à l'opinion sur les vrais carbonari.

(34)  Mémoires, livre XIV, in fine, tome I, p. 286, édition Michaud. Dans la langue du XVIIème siècle, le mot d'impertinences a un tout autre sens qu'aujourd'hui.

(35)  Avertissement pieux et très utile des frères de la Rose-Croix, Paris, 1623, p. 24.

(36)  P. Garasse, La Doctrine curieuse des beaux esprits de ce temps (Paris, 1623, in-4°). Livre I, Section 14.

(37)  Cantu, Histoire des Italiens, t. IX, pp. 256-258 (traduction française).

(38)  Voyez Nicolaï, Essai sur les crimes imputés aux Templiers, 1782, Rosicrucianism, by T. B. Whytehead, York, 1880, The Freemason du 06 juin 1880 et la biographie d'Ashmole dans la Biographia Brittanica.

(39)  Nous n'avons pu nous procurer cet ouvrage. Les détails que nous citons au texte sont extraits des Documents maçonniques de François Favre (Paris, 1866), p. XXI, et de l'History of Freemasonry de Gould, t. III, p. 94.

(40)  Die Entstehung der Rittergrade in der Freimaurerei um die mitte des XVIII Jahrhunderts, par G. A. Schiffmann (Leipzig, 1882, in-8°), pp. 81 et 161. Nous ne regardons pas du tout comme fondée la thèse de cet auteur, qui voit dans l'introduction des hauts grades une réaction aristocratique contre les tendances démocratiques des loges symboliques. Beaucoup de grands seigneurs purent se laisser prendre à cet appât ; mais il y avait parmi les membres de ces hauts grades des gens de toutes les conditions. Comme le dit Louis Blanc, leur objet fut de développer la doctrine maçonnique et d'en tirer les dernières conséquences politiques et sociales.




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