Dictionnaire M. Bescherelle
Géographie
Montagne de Jérusalem sur laquelle le temple du Seigneur fut bâti par Salomon, et où David bâtit la cité qui porte son nom. Elle comprenait toute la partie méridionale de la ville.
Sion : Par extension
Cette ville même, et même le royaume d'Israël.
Les filles de
Sion. Relever les murs de
Sion.
Quand verrai-je, ô Sion, relever les remparts
Et de tes cours les maginfiques faîtes.
(Racine)
Mes filles, chantez-nous quelqu'un de ces cantiques,
Où vos voix si souvent se mêlant à mes pleurs,
De la triste Sion célèbrent les malheurs
(Racine)
Sion :
Ville de
Suisse, capitale du Valais ; 3000 habitants.
Sion fut prise par les Français en 1798, et devint le chef-lieu du département français le Simplon.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 1331.
Dictionnaire universel d'histoire et de géographie de Bouillet Une des quatre collines sur lesquelles Jérusalem était bâtie. On donne souvent, surtout en
poésie, le nom de
Sion à Jérusalem même.
Sio,
Sitten en allemand,
Sedunum en latin, ville de
Suisse, chef-lieu du Valais, au confluent de la
Sionne et du Rhône, à 80 km au sud de Berne ; 3600 habitants (dont beaucoup de goîtreux).
Evêché, jadis souverain. Deux châteaux ruinés, dits
Sion et
Majorie, sur deux collines voisines ;
cathédrale gothique, bel hôtel-de-ville. Fer, quincaillerie ; commerce de transit. Environs agréables.
Jadis capitale des
Seduni ; gouvernée par ses
évêques au
moyen-âge. Prise par les Français en 1798, et chef-lieu du département du Simplon sous l'Empire.
Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 20ème édition (1866), p. 1772.