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Lampe perpétuelle / Lampe éternelle

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Jacques Collin de Plancy

Lampe merveilleuse : Il y avait à Paris, du temps de saint Louis, un rabbin fameux, nommé Jéchiel, grand faiseur de prodiges, et si habile à fasciner les yeux par les illusions de la Magie ou de la physique, que les Juifs le regardaient comme un de leurs saints, et les Parisiens comme un sorcier. La nuit, quand tout le monde était couché, il travaillait, à la clarté d'une lampe merveilleuse, qui répandait dans sa chambre une lumière aussi pure que celle du jour. Il n'y mettait point d'huile ; elle éclairait continuellement, sans jamais s'éteindre et sans avoir besoin d'aucun aliment. On disait que le diable entretenait cette lampe et venait passer la nuit avec Jéchiel. Aussi tous les passants heurtaient à sa porte pour l'interrompre. Quand des seigneurs ou d'honnêtes gens frappaient, la lampe jetait une lueur éclatante, et le rabbin allait ouvrir ; mais toutes les fois que des importuns faisaient du bruit pour le troubler dans son travail, la lampe pâlissait ; le rabbin, averti, donnait un coup de marteau sur un grand clou fiché au milieu de la chambre ; aussitôt, la terre s'entr'ouvrait et engloutissait les mauvais plaisants (Sauval, Antiquités de Paris, etc.).

      Les miracles de la lampe intextinguible étonnaient tout Paris. Saint Louis, en ayant entendu parler, fit venir Jéchiel, afin de le voir ; il fut content, disent les Juifs, de la science étonnante de ce rabbin.  Jacques Collin de Plancy, Dictionnaire infernal (1844).


Lampe perpétuelle : En ouvrant quelques anciens tombeaux, tels que celui de la fille de Cicéron, on trouva des lampes qaui répandirent un peu de lumière pendant quelques moments, et même pendant quelques heures ; d'où l'on a prétendu que ces lampes avaient toujours brûlé dans les tombeaux. Mais comment le prouver ? dit le père Lebrun ; on n'a vu paraître des lueurs qu'après que les sépulcres ont été ouverts et qu'on leur a donné de l'air. Or, il n'est pas surprenant que dans les urnes qu'on a prises pour des lampes il y eût une matière qui, étant exposée à l'air, devint lumineuse comme les phosphores. On sait qu'il s'excite quelquefois des flammes dans les caves, dans les cimetières, et dans tous les endroits où il y a beaucoup de sel et de salpêtre. L'eau de la mer, l'urine, et certains bois, produisent de la lumière et même des flammes, et l'on ne doute pas que cet effet ne vienne des sels qui sont en abondance dans ces sortes de corps.

      Mais d'ailleurs Ferrari a montré clairement, dans une savante dissertation, que ce qu'on débitait sur ces lampes éternelles n'était appuyé que sur des contes et des histories fabuleuses.  Jacques Collin de Plancy, Dictionnaire infernal (1844).


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