Albert Poisson
Or ordinaire ou préparé pour l'uvre, Soufre philosophique.
Albert Poisson, Théories et symboles des alchimistes (1891) - Dictionnaire des symboles hermétiques
Dictionnaire M. Bescherelle
Mythologie grecque
Nom du
soleil chez les Grecs.
Hélios : Mythologie égyptienne
Fils d'Ephaïstos, et le second roi de la dynastie des
dieux.
Hélios
régna trente mille ans.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 116.
Dom Antoine-Joseph Pernéty Un des huit grands
Dieux de l'Egypte, suivant
Hérodote. Voyez
Apollon.
Dom Antoine-Joseph Pernety, Dictionnaire mytho-hermétique, Edition de 1758 - Français modernisé par France-Spiritualités.
Pierre Commelin Le
Soleil ou
Hélios, fils d'
Hypérion et de Basilée, fut noyé dans l'
Eridan par les
Titans, ses oncles. Basilée, cherchant le long du
fleuve le
corps de son fils, s'endormit de lassitude, et vit en songe
Hélène qui lui dit de ne pas s'affliger de sa mort, qu'il était mis au rang des
dieux, et que ce qui s'appelait autrefois, dans le
ciel, le
feu sacré,
s'appellerait désormais
Hélios ou le
Soleil.
Les Grecs et les Romains l'appellent très souvent
Phébus et
Apollon. Cependant, les anciens poètes font ordinairement une distinction entre
Apollon et le
Soleil, et, reconnaissent en eux deux divinités différentes. Ainsi
Homère, dans l'adultère de
Mars et de
Vénus, dit qu'
Apollon assista à ce spectacle, comme
ignorant le fait ; et que le
Soleil, instruit de toute l'intrigue, en avait donné connaissance à
Vulcain.
Hélios s'éprit d'un vif
amour pour Rhodos, fille de
Neptune et de
Vénus, et nymphe de l'île à laquelle il donna son nom. Il eut de cette nymphe sept fils, les
Héliaques, qui se partagèrent l’île de
Rhodes.
Celte île fut consacrée au
Soleil, et ses habitants, qui se disaient descendants des
Héliaques, se vouèrent particulièrement à son culte.
Ce
dieu aima encore et épousa Perséis ou Persa,
fille de Téthys et de l'Océan ; il en eut Éétés, Persé,
Circé et
Pasiphaé.
Le culte du
Soleil était répandu dans tout le monde ancien. Les Grecs l'adoraient et juraient, au nom de cet
astre, entière
fidélité à leurs engagements. Sur une montagne près de Corinthe, il y avait plusieurs autels consacrés au
Soleil, et, après les guerres médiques, les habitants de Trézène dédièrent un
autel à
Hèlios libérateur.
Chez les Égyptiens, le
Soleil était l'image même de la divinité. Une ville tout entière lui était consacrée,
Héliopolis.
Ovide s'est plu à faire la description du palais du
Soleil : c'est un séjour de cristal, de
diamant, de pierres et de métaux précieux, tout resplendissant de lumière : le
dieu siège sur un trône plus riche et plus brillant encore que le reste du palais : telle est la lumière qui étincelle et jaillit de toutes parts, que l'il d'un mortel n'en saurait soutenir l'éclat.
Hèlios, dans son appareil de splendeur, monte le matin sur
son char attelé de
chevaux qui ne respirent que le
feu et l'impatience, et il s’élance dans le
ciel par sa route accoutumée, dès que l'
Aurore lui a ouvert les portes du
Jour. S'il lui arrive parfois d'ètre en retard, c'est, disent les poètes, qu'il s'est oublié dans la couche de Thétis, fille de
Nérée, la plus belle des nymphes de la mer. Le soir, il descend au sein des ondes afin de goûter un repos bien mérité, pendant que ses
chevaux répareront aussi leurs
forces, afin de recommencer bientôt après leur course quotidienne avec une nouvelle ardeur.
On le représente d'ordinaire sous les traits d'un jeune
homme à la chevelure blonde, au visage brillant et empourpré : il est couronné de rayons, et parcourt le Zodiaque sur un char tiré par quatre
chevaux.
Les anciens le représentaient encore par un il ouvert sur le monde.
Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, pp. 101-104.