Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif masculin Histoire ecclésiastique
Monastère sous la conduite d'un prieur ou d'une
prieure.
Prieuré d'hommes.
Prieuré de filles.
Prieuré régulier.
Prieuré de fondation royale.
Dans l'origine, les
prieurés n'étaient pour la plupart que des fermes dépendant des
abbayes, et dans lesquelles l'abbé envoyait, pour les faire valoir, des
religieux tous gouvernés par un prévôt ou prieur. Au commencement du
XIIIème siècle, les
religieux envoyés dans ces fermes s'accoutumèrent à se regarder comme usufruitiers des biens dont leurs prédécesseurs n'avaient eu que l'administration momentanée. L'abus s'enracina de telle sorte et devint si général qu'au commencement du
XIVème siècle, les
prieurés furent regardés comme de véritables bénéfices.
Prieuré-cure :
Prieuré auquel une cure était annexée.
Prieuré simple :
Prieuré dans lequel il n'y avait point de
religieux.
Prieuré commendataire :
Bénéfice qu'un prieur séculier tenait en commende.
Prieuré :
Maison,
église de la communauté.
Etre logé au
prieuré. Aller à la messe au
prieuré.
Prieuré :
Maison du prieur.
Prieuré :
Dignité du prieur, de la
prieure.
Grand prieuré :
Résidence d'un grand prieur. Après la
destruction des
Templiers, le
Temple, à
Paris, devint le grand
prieuré de Malte.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 985.