Le principe essentiel de l'
initiation maçonnique, la mort au monde
profane, suivie de
résurrection dans le monde de l'
esprit, a été exposé dans un poème concis et d'une magnifique plastique par notre F
:. Goethe, sage parmi les sages :
Ne le dites à nul autre qu'au sage,
Car la foule est prompte à l'insulte.
Je veux louer le vivant
Qui aspire à mourir dans la flamme.
Dans la fraîcheur des nuits d'amour,
Où tu reçus la vie, où tu la donnas,
Te saisit un sentiment
étrange
Quand luit le flambeau silencieux.
Tu ne restes plus
enfermé
Dans l'ombre ténébreuse
Et un désir
nouveau t'entraîne
Vers un plus haut hyménée.
Nulle distance ne te rebute,
Tu accours en volant, fasciné
Et enfin,
amant de la lumière,
Te voilà, ô papillon consumé.
Et tant que tu n'as pas compris
Ce : « Meurs et deviens
»
Tu n'es qu'un hôte obscur
Sur la terre ténébreuse.
Il est difficile de rencontrer un texte affirmant
plus fortement l'articulation du spirituel dans le charnel, du charnel
dans le spirituel.
N'avons-nous pas l'impérieux devoir
de construire la vérité de la vie, la vérité de la
mort ?
Le "
Manuel d'instruction du 4ème
degré" nous rappelle que nous sommes passés de l'
équerre
(matière) au
compas (l'
esprit). Et il précise : «
ainsi
que le géomètre qui passe des lignes droites et des angles aux grandes
courbes et au cercle, nous aspirons à nous élever et à pénétrer
dans les hautes régions de la connaissance spirituelle ».
De son côté, notre F
:. Lantoine pose
la question : «
Que veulent les hommes ? Etre guéris de leurs
maux et du mal qui leur semble le plus terrible de tous : la mort ».
*
* * Cette
question de la mort ne peut laisser personne indifférent. Il y a là
un problème angoissant pour celui qui réfléchit, dès
qu'il parvient à l'âge où l'on se rapproche du port mystérieux,
dont personne n'est jamais revenu et dont, par conséquent, nul ne peut
parler avec certitude.
Le mystère de la vie et
celui de la mort ne sont-ils pas les aspects complémentaires de la même
question ?
En tout temps, en tout lieu, après
le déchirement de la séparation, les méditations sur la mort
ont conduit au même résultat. La croyance en la survie forme le patrimoine
de toutes les civilisations. Elle s'exprime dans la sculpture, la gravure, la
peinture, la musique et la
poésie. Elle s'exprime aussi dans toutes les
légendes, les
religions, les traditions et notamment notre rituel maçonnique.
Elle se résume en deux mots :
mort et
transfiguration.
Comme l'exprime le vers de Mallarmé :
Le mort est
devenu, ce qu'en lui-même, enfin l'éternité le change.
La vie terrestre, avec son commencement et sa fin, apparaît
alors comme un "passage" ; la mort elle-même, comme une nécessité,
contribuant à l'ordre universel.
Ce thème
de "mort et transfiguration", nous l'avons utilisé dans notre
rituel du 3ème degré. Nous en parlerons plus loin.
Constatons qu'on retrouve ce thème à tous les âges
de l'humanité.
*
* * Que
pense du problème de la mort notre F
:.
René Guénon
?
Dans son ouvrage
Les états
multiples de l'être, il affirme que l'état humain n'est
qu'un état de manifestation, comme tous les autres et parmi une inifinité
d'autres. Il se situe dans la hiérarchie des degrés de l'existence,
à la place qui lui a été assignée par sa nature même.
Si nous devons envisager cet état plus particulièrement, c'est uniquement
parce que c'est celui où nous nous trouvons. C'est donc un point de
vue
très contingent.
Pour lui, le fini que nous représentons
passe par des états indéfinis pour atteindre l'
Infini, et il n'y
a pas lieu de nier tout ce qui dépasse la mesure de notre compréhension
individuelle, plus ou moins étroitement limitée. «
Il n'y
a pas de choses inintelligibles, mais seulement des choses actuellement incompréhensibles
pour la raison, faculté spécifiquement humaine. »
Dans l'un des chapitres du livre
Le
symbolisme de la croix,
René Guénon envisage plus particulièrement
la positione extrême-orientale, où il note l'équivalence métaphysique
de la naissance et de la mort.
Il remarque qu'en géométrie,
une droite ne peut rencontrer un plan qu'en un seul point. Il en est ainsi, en
particulier, de l'axe vertical (assimilé au principe spirituel) par rapport
à chaque plan horizontal (assimilé à un état d'existence),
d'où
René Guénon tire la conclusion qu'on ne repasse jamais
par le chemin déjà parcouru.
Il ajoute
que la fin d'un cycle quelconque coïncide nécessairement avec le commencement
d'un autre. Nous n'employons les mots "naissance" et "mort"
que pour désigner les passages entre ces cycles, qu'il s'agisse des mondes
aussi bien que des individus.
Ainsi, la naissance humaine
est la conséquence d'une mort (à un autre état) ; la mort
humaine est la cause d'une naissance (dans un autre état).
Dans
L'homme est son devenir selon le Védanta,
René Guénon voit une doctrine hindoue, purement métaphysique,
ouverte sur des possibilités de
conceptions illimitées.
«
Evidemment, dit-il,
il importe de faire la part
de l'inexprimable, car les symboles n'ont pour raison d'être que d'aider
à la concevoir, en fournissant des "supports" pour un travail
strictement personnel. »
Il pose la distinction
fondamentale du "Soi", la personnalité, ou principe transcendant
de l'être, d'avec le "moi", l'individualité, modification
transitoire et contingente.
Comment
René Guénon
envisage-t-il «
l'évolution posthume » ? L'individu
ou plus exactement son principe vital , qui est passé à un
autre état supérieur, n'a plus rien de commun avec l'espèce
humaine. Il s'en est affranchi. S'il est véritablement transformé
c'est-à-dire au-delà de la forme il obtient la «
Délivrance
», ce qui suppose une connaissance intégrale. Nous dirions, en terme
maçonnique, l'
initiation effective.
A titre de
comparaison, si la manifestation formelle est extérieure, périphérique,
appartenant à la
circonférence, à «
la roue des
choses », le centre de cette
circonférence est le
symbole de
l'
initié parfait, réintégré dans le Principe
primordial.
*
* * A
l'époque de l'Egypte antique, et selon
Le livre des
morts,
Hermès Trismégiste adresse cet appel aux
initiés
: «
Ô âme aveugle, arme-toi du flambeau des mystères
et, dans la nuit terrestre, tu découvriras ton double lumineux, ton âme
céleste. Suis ce guide divin et qu'il soit ton génie, car il tient
la clé de tes existences passées et futures. »
On a retrouvé l'inscription suivante, en Grèce, sur
le
Temple d'
Eleusis : «
Les grands mystères qui émanent
des dieux font que, pour les mortels, la mort n'est plus un malheur, mais une
joie. »
Je ne vous parlerai pas de Pythagore,
Socrate ou Platon. Ces philosophes ont fait l'objet de travaux et vous savez que
leur système est basé sur l'immortalité de l'
âme.
Je n'évoquerai pas davantage et pour les mêmes
raisons, la douce figure humaine de
Jésus, ni de son fidèle interprète
Jean, puisqu'en Loge-mère nous appartenons à
Saint Jean, face au
dogmatisme de l'
Eglise, représenté par Pierre.
Et, franchissant allègrement plus de deux millénaires, nous
passerons du
Temple d'
Eleusis aux temples maçonniques, ce qui nous permet
de revenir à notre grand F
:. Goethe, qui a servi de préface
à notre travail.
La dernière période
de la vie humaine est dominée par la grande symphonie de la mort. Ayant
accompli son
destin sur terre, l'homme se prépare à partir pour
de nouveaux espaces. Mais il doit auparavant enseigner et transmettre aux jeunes
générations la sagesse qu'il a acquise pendant sa vie.
Goethe tenait pour absurde l'idée que la mort entraîne
la disparition totale de l'être :
Mais tant que tu ne
comprendras pas
La loi de mort et de renaissance,
Comme un triste étranger,
dans ce monde,
Tu suivras un sentier obscur.
Dans
Faust, poème de l'
Infini, il a dit
: «
L'au-delà ne m'inquiète guère ; mets d'abord
en pièces ce monde-ci et l'autre paraîtra ensuite. »
Dans
Wilhelm Meister, il
précise que le passage d'une forme à une autre ne se fait que par
la
destruction de la forme précédente. La mort est la condition
même de la renaissance, mais la métamorphose implique qu'il subsiste
un élément continu : l'
arbre de vie, éternellement vert.
Ainsi, dans le fameux
Meurs et deviens, le meurs
est la condition du deviens.
Et n'oublions pas les dernières
paroles de Goethe : «
Plus de lumière ».
*
* * Si
nous sommes en Loge, c'est parce que la science, c'est parce qu'aucune philosophie
ne nous a donné le dernier mot du savoir. Ce que nous recherchons est bien
au delà : c'est la Connaissance.
Büchner,
un des auteurs les plus notoires du matérialisme scientifique, reconnaît
que la matière ne peut expliquer l'Univers que si on lui attribue des propriétés
qui sont couramment placées dans le domaine de l'
Esprit. En somme, on pourrait
considérer les deux systèmes comme l'envers et l'endroit d'une même
conception.
Notre F
:. Bédarride, dans son
Travail sur la pierre brute, considère que «
l'Antiquité,
quand elle parlait d'un philosophe, entendait toujours que c'était à
la fois un savant et un sage. Notre langage du Moyen-Age, dit-il,
avait
un beau mot : Sapience, qui réunissait à la fois la science et la
sagesse en une seule expression verbale. Traduire cete expression synthétique
dans la vie, en la dégageant des servitudes dogmatiques, voilà l'uvre
de notre époque. Dans le cabinet de réflexion,
dit-il encore,
nous faisons connaissance avec le mot "Vitriolum",
qu'on traduit par "Visite l'intérieur de la terre et en rectifiant,
tu trouveras la Pierre cachée"... rentre en toi-même, fais l'inventaire
de tes facultés, de tes sentiments ; connais-toi toi-même, c'est-à-dire
prends contact avec ta véritable personnalité, sous le personnage
transitoire dont t'ont revêtu ton origine, ton éducation, ta position
sociale.
...prends ainsi contact avec la racine même
de ton être pensant et conscient, avec le courant de vie spirituelle qui
jaillit en toi-même. ...la
Table d'Emeraude nous dit : "Sépare
le subtil de l'épais". Il vaux mieux, comme l'écrivait
Emerson, "attacher son chariot à une étoile
qu'à un misérable poteau qui borne la route".
...à propos de route, il y aussi le chemin qui passe
entre les deux colonnes et que doit suivre le vrai Maçon, à égale
distance du dogmatisme et du scepticisme ; de la crédulité et du
doute excessif, à la recherche de l'
équilibre. »
*
* * Illustre
entre tous les Maçons, notre F
:. Oswald Wirth constate :
«
Nous sommes, non les maîtres, mais les jouets de
la vie. Elle est supérieure à nous et nous tient sous sa dépendance.
Dans ces conditions, ce qui nous importe le plus, c'est de nous initier aux mystères
de la vie. Chacun de nous est appelé à se rendre compte de sa participation
à une vie plus étendue que celle dont la durée se mesure
de l'instant de la conception à celui de la mort. Cette vie étroite
et transitoire est la manifestation d'une vie plus vaste et plus durable. ...La puissance coordinatrice, qui débrouille le
chaos,
agit par l'organe de tous les êtres, même inconscients. Elle s'identifie
avec la vie, à laquelle nous assignons un but lorsque nous croyons au progrès.
Si l'activité générale aboutit à un progrès,
c'est qu'elle ne s'exerce pas d'une manière aveugle : un il est ouvert
au centre du
triangle lumineux, connu de tous les
F:. M:. »
Dans son beau
Livre de l'Apprenti,
Oswald Wirth affirme que : «
Rien ne commence et rien ne finit d'une
manière absolue. Il n'y a de commencement et de fin qu'en apparence. En
réalité, tout se tient, tout se continue, pour subir d'incessantes
transformations qui se manifestent par une série de modes successifs d'existence. Ces modes sont variés. Tout ce qui se réalise
en acte a précédemment existé en puissance. Tout être
a donc ses racines dans l'origine même de toutes choses.
...pour les
initiés antiques, la vie intégrale de l'homme
comportait des alternatives d'action et de repos. La vie présente est une
période d'activité matérielle, mais avant de naître,
nous avons déjà vécu dans un état imperceptible à
nos sens. »
«
Sachons bien vivre,
et la mort ne sera pour nous que le moyen de vivre mieux encore, » ajoute-t-il
dans son
Livre du Maître.
*
* * Le
rituel d'
initiation au premier degré débute par la mort
symbolique
dans le cabinet de réflexion. Ce serait donc une grave erreur d'attribuer
à cette partie du rituel la signification d'une renaissance uniquement
morale de l'homme. Le secret ultime de la
Franc-Maçonnerie, en sa qualité
d'Ordre initiatique, consiste, en principe, à préparer l'homme à
la mort et à la vie nouvelle qui l'attend.
La
mort est la dernière grande épreuve que personne ne peut éviter.
L'humanité entière est soumise à cette
initiation redoutable,
mais combien peu nombreux sont les
initiés !
Mourir,
c'est la condition pour renaître. C'est ainsi que l'
initiation est une "seconde
naissance" après la mort du cabinet de réflexion.
Rappelons l'évolution du grain de blé, confié
à la terre, et qui doit mourir pour libérer l'énergie, renaître
sous forme d'épi. C'est ce que traduit le mot de passe du
Compagnon :
Schibboleth.
Et le mot de
Mac Benah, qui met fin à l'existence
du
Compagnon, ne signifie-t-il pas : «
fils de la putréfaction»
?
Ainsi, la vie est l'élément permanent
de l'humanité, avant notre naissance et par-delà notre mort.
Le Bouddha disait que «
les portes du Nirvâna
seront ouvertes à qui, ayant semé les vertus, aura récolté
l'amour ». Et il ajoutait : «
La mort est un mal qui plonge
les créatures dans la terreur et ce mal n'est dû qu'à l'ignorance.
Que l'homme est donc faible et misérable qui croit que le grand problème
du monde est la mort, oubliant que ce problème est justement celui de la
vie. »
Mais, plus près de nous, Marius
Lepage évoque la
légende d'
Hiram en des termes
que je m'en voudrais de ne pas citer in extenso :
«
Nous sommes amenés, dit-il,
à voir dans
la légende d'Hiram, l'ultime enseignement de la Franc-Maçonnerie.
C'est dans ce drame que se trouve la clef de tous les mystères maçonniques.
Si la Maçonnerie nous apprend quelque chose, si elle possède en
elle-même une force qu'elle transmet à ses adeptes, si, pour certains
d'entre les Maçons, elle est l'alpha
et l'oméga
de
toutes leurs démarches spirituelles, c'est dans l'étude de cette
légende que nous trouvons la clef de toutes les énigmes et le fil
d'Ariane qui nous guidera jusqu'au terme de nos voyages.
La
légende d'
Hiram justifierait, à elle seule, la présence
traditionnelle de la Maçonnerie à une origine remontant à
des temps immémoriaux. Il est dit au candidat à la Maîtrise
:
- Meurs à toute agitation
profane
(cou).
- Meurs à toute affection
profane (cur).
- Meurs à toute
connaissance
profane (front).
L'
initiation au 3ème
grade se synthétise dans un objet : la branche d'
acacia et dans un mot
hébreu : Mac Benah, qui signifie "fils de la putréfaction".
C'est à une vie toute nouvelle que nous convie le
rituel maçonnique. Nous avons dépouillé, au cours des différentes
épreuves, tout ce qui constituait l'homme ancien.
La transmutation maçonnique nous prépare très réellement
à considérer le monde et les hommes sous des aspects totalement
différents, à envisager sous un
angle très particulier le
déroulement ultérieur de notre propre vie sur terre.
L'
acacia a toujours été considéré comme
un
arbre sacré. L'arche d'alliance, le tabernacle et l'
autel étaient
en
acacia. Les Egyptiens lui rendaient des honneurs divins. Les peuples anciens
en faisaient des guirlandes. Des
légendes nous disent que la
couronne d'épines
et la
croix elle-même étaient en
acacia. D'après d'autres
légendes, le
Buisson Ardent aurait été fait de ce
bois.
Mais c'est surtout comme accès au royaume de la mort
et comme
symbole d'immortalité qu'il a été introduit dans
la
légende d'
Hiram. Ainsi, en confiant au nouveau Maître la branche
d'
acacia, l'Ordre lui enseigne le secret dernier qu'il a mission de transmettre
aux hommes, ses
frères.
Il faut savoir mourir
pour revivre immortel. Quiconque a franchi les portes de la mort a conquis la
véritable Maîtrise. Fils de la putréfaction, l'
acacia t'est
connu. »
*
* * Il
est impossible de situer l'homme dans le Cosmos et l'ensemble des cycles, mais
une constatation s'impose : la place qu'il occupe apparaît bien réduite.
L'évolution de la
Terre n'est qu'un épisode de l'évolution
cosmique.
Il est naturel que nous, hommes, lui accordions
une importance particulière ; mais n'oublions pas que c'est une
vue très
relative et que la croyance que, dans l'ensemble cosmique, la
Terre est à
la pointe du progrès évolutif est purement gratuite.
D'autres mondes peuvent être arrivés à un stade
beaucoup plus avancé que la
Terre et la Vie peut y avoir créé
des êtres très différents de nous et pourtant très
supérieurs à nous, tant intellectuellement que spirituellement.
Evidemment, nul argument ne peut démontrer, de façon
péremptoire, notre immortalité. La conscience de notre immortalité
est au-delà des bornes de la raison, faculté humaine ; mais n'oublions
pas que Louis Lavelle a dit, dans un distinguo essentiel : «
La raison
ou équerre est la plus belle de toutes nos facultés, à
condition que l'on n'en fasse pas la faculté qui raisonne, mais la faculté
qui mesure. »
C'est ici qu'intervient le
compas
ou
esprit et nous savons comme je l'ai rappelé au début de
ce travail, qu'au quatrième grade, nous sommes passés de l'
équerre
au
compas.
D'autre part, notre F
:.
René
Guénon est l'auteur de cette formule dont la profondeur ne vous échappera
pas : «
L'intérieur ne peut être produit par l'extérieur,
non plus que le centre par la circonférence, ni le supérieur par
l'inférieur, non plus que l'esprit par le corps. »
*
* * Entrant
dans sa 83ème année, un Maçon, interrogé sur sa mort,
répondait : «
La pensée de la mort me laisse parfaitement
tranquille. J'ai la ferme conviction que notre esprit est un être de nature
absolument indestructible et qui est actif d'éternité en éternité.
»
Et il ajoutait :
Si j'agis jusqu'à
la fin sans relâche, la nature est tenue de m'assigner une autre forme d'existence
quand la présente ne pourra plus suffire à mon esprit. La conviction
de notre survie résulte pour moi du concept d'activité. »
De ces paroles empreintes d'une magnifique sérénité,
retenons qu'elles sont conformes à nos principes d'
amour fraternel, de
glorification de l'effort, de pérennité de la Vie.
«
Le travail du Maçon ne s'arrête jamais ! »