Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif masculin
Ancien comté de
Bigorre. Les peuples nommés
Bigerri ou
Bigerrones, du nombre de ceux qui composaient la Novempopulanie, habitaient anciennement ce pays, et lui ont donné leur nom. Le
Bigorre, après avoir passé de la domination des Romains sous celles des
Visigoths, au commencement du Vème siècle, et cent après, sous celle des
Francs, fit partie du
duché de Gascogne.
Tarbes était la capitale du
Bigorre. Lorsqu'en 1790 toute la France fut divisée en départements, le comté de
Bigorre
devint le département des Hautes-Pyrénées.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 402.
Dictionnaire universel d'histoire et de géographie de Bouillet Bigorre,
Bigerrones, province de la Gascogne, au sud-ouest entre le
Béarn et le Nébouzan ; chef-lieu :
Tarbes. Il se divisait en trois parties : 1° la plaine ; 2° les
montagnes, comprenant les trois vallées de
Lavedan, de
Campan, de
Barèges ; 3° le Rustan.
Villes principales :
Tarbes, Vic-Bigorre,
Ibos,
Antin,
Lourdes, Luz,
Campan, Bagnères,
Barèges,
Saint-Sever. Il forme aujourd'hui la majeure partie du département des Hautes-Pyrénées.
Le
Bigorre, érigé en comté en 819, dépendait du
duché d'
Aquitaine ; il fut réuni à la
couronne en 1284, par le
mariage de
Philippe le Bel avec Jeanne, héritière du comté de
Bigorre ; le Prince Noir s'en empara en 1369, mais il fut reconquis par Charles V. Cédé en 1425 par Charles VII au comté de
Foix, il passa
ensuite à la maison d'Albret. Henri IV, héritier de cette maison, le réunit définitivement à la
couronne en 1589.
Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 20ème édition (1866), p. 233.