Helena Petrovna Blavatsky (
Sanscrit). "Sacrifice", dont le
symbole ou la représentation est maintenant la constellation Mriga-Sira (tête de daim), et aussi une forme de
Vishnu. « Le
Yajna, disent les
Brâhmanes, existe de toute
éternité, car il est né du Suprême, dans lequel il
sommeillait depuis le non-commencement. » Il est la
clef du
Trai-Vidya, la science trois fois sacrée contenue dans les strophes du
Rig Veda, qui enseigne le
Yajna ou les mystères du sacrifice.
Comme le déclare Haug dans son
Introduction à
l'Aitareya Brâhmana le
Yajna existe de tout temps comme une présence invisible, s'étendant depuis l'
Ahavanîya ou
feu sacrificiel jusqu'aux cieux, formant un pont ou une échelle au moyen desquels le sacrificateur peut communiquer avec le monde des Devas, « et même monter, quand il est vivant, jusqu'à leurs demeures ». C'est l'une des formes de l'Akâsa, à l'intérieur duquel le Mot
mystique (ou le "Son" qui lui est sous-jacent) l'appelle à l'existence. Prononcé par le Prêtre-Initié ou le Yogin, ce MOT reçoit les pouvoirs créateurs, et est communiqué, comme un mouvement, sur le plan terrestre grâce à un
pouvoir de volonté entraîné.
Helena Petrovna Blavatsky, Glossaire théosophique (1892)