Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif [Du radical onde]
Génies élémentaires, imaginés par les cabalistes, et qui, selon eux, habitent les profondeurs des lacs, des
fleuves et de l'Océan. Ils
répondent chez les peuples du Nord aux
Naïades des Grecs.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 701.
Jacques Collin de Plancy Esprits élémentaires,
composés des plus subtiles parties de l'
eau qu'ils habitent. Les mers et les
fleuves sont peuplés, disent les cabalistes, de même que le
feu (cf.
Salamandres), l'
air (cf.
Sylphes) et la terre (cf.
Gnomes). Les anciens sages ont nommé
Ondins ou
Nymphes cette espèce de peuple. Il y a peu de mâles, mais les femmes y sont en grand nombre ; leur beauté est extrême, et les filles des hommes n'ont rien de comparable (L'
abbé de Villars, dans le Comte de Gabalis).
En Allemagne, le peuple croit encore aux
Ondines,
esprits des
eaux, qui ont une assez mauvaise réputation. Du fond de leurs humides demeures, elles épient le pêcheur qui rêve au bord des ondes, et l'attirent dans un
gouffre où il disaparaît pour toujours.
Jacques Collin de Plancy, Dictionnaire infernal (1844).