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Dictionnaire >> ArchitectureDictionnaire M. Bescherelle
Monument formé de grands portiques cintrés placé à
l'entrée des villes, sur des ponts, des rues ou des chemins publics, et
orné de figures, de bas-reliefs et d'inscriptioons pour consacrer la gloire d'un vainqueur ou le souvenir de quelque événement mémorable.
Elever, ériger un
arc de triomphe. Visiter un
arc de triomphe. Mériter un
arc de triomphe. Décorer des
arcs de triomphe.
Les anciens peuples élevaient souvent des
arcs de triomphe en l'honneur des
dieux. C'est surtout aux Romains qu'il faut attribuer la pensée politique des
arcs de triomphe.
Si on veut donner beaucoup d'intérêt à un paysage riant et
agréable, il faut qu'on l'aperçoive au travers d'un grand
arc de triomphe ruiné par le temps. (
Bernardin de
Saint-Pierre)
Tout ce qui frappe nos regards dans les cités nous parle des hommes, de leurs injustices, de leurs crimes, de leurs misères ; leurs palais sont l'asile de la bassesse, et leurs
arcs de triomphe, des souvenirs glorieux de leurs forfaits. (A. Martin)
Ses
arcs de triomphe sont la voûte du
ciel. (Comtesse Merl.)
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 221.