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Théophraste Bombast Paracelse

(1493, à Einsielden, près de Bâle - 24 septembre 1541, à Salzbourg)
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      Auréole Théophraste Paracelse Bombast ab Hohenheim naquit en 1493 à Einsiedeln, près de Zürich, canton de Schwytz. Son père Guillame, médecin instruit, lui enseigna le latin, la médecine et l'alchimie. Les œuvres d'Isaac le Hollandais, qu'il lut dans sa jeunesse, lui donnèrent un amour profond de l'alchimie. Dès lors, il ne séparera jamais la médecine de l'alchimie, et c'est l'union de ces deux sciences qui caractérisera l'école des paracelsistes. Son père l'envoya terminer ses études auprès de Trithème ; cet occultiste célèbre eut une grande influence sur les idées de Paracelse, car il lui enseigna la magie et l'astrologie. Trithême s'étant retiré dans un couvent, Paracelse se mit à voyager. Il visita le Portugal, l'Espagne, l'Italie, la France, les Pays-Bas, la Saxe, le Tyrol, la Pologne, la Moravie, la Transylvanie, la Hongrie et la Suède. Peut-être même fut-il en Orient, comme il l'insinue lui-même. Il allait par les villes et les villages, soignant les malades, vendant des remèdes, tirant des horoscopes, évoquant les esprits ; d'autre part, il interrrogeait les vieilles femmes, les bateleurs, les bohémiens, les empiriques, les bourreaux, les sorciers.

      L'un lui communiquait un secret, l'autre lui racontait une cure merveilleuse. Paracelse recueillait tout, jugeant, comparant, observant. C'est ainsi qu'il acquit sa science prodigieuse, que les savants de son temps ne voulaient pas reconnaître parce qu'elle ne se trouvait ni dans Galien, ni dans Hippocrate.

      En Hongrie, il entre au service des Fugger, banquiers, alchimistes et métallurgistes ; il put travailler à son gré dans leurs vastes laboratoires. En 1526, Œcolampade l'appelle à Bâle pour remplir la chaire de physique et de chirurgie (de chimie, dit Haller). Mais il dut bientôt quitter la ville, son enseignement violent lui ayant attiré des ennemis. Il recommence à voyager, soignant les princes et les grands, les prélats et les riches bourgeois. Il mourut en 1541 à l'hôpital de Salzbourg.

      Œuvres complètes :

            - 1°  Paracelsi opera omnia medico, chemico, chirurgica, 3 vol. in-folio, Genevæ, 1648 ;

            - 2°  Bücher und Shriften Paracelsi, 10 vol., in 4°, Bâle, 1589.

      Traités d'alchimie : Archidoxorum libri decemDe præparationibusDe natura rerumDe tinctura physicorumCœlum PhilosophorumThesaurus thesaurorumDe mineralibus  Albert Poisson, Cinq Traités d'Alchimie des plus grands Philosophes, Paris, 1890.




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