Quoi que nous pensions du récit de l'histoire traditionnelle, il s'agit évidemment d'un mythe figurant la mort et la résurrection. L'expression est peut-être assez gauche, car il n'est point parlé de l'âme ; le corps seul fut remis debout, mais on laisse nettement entendre que, cela fait d'une certaine manière, la vie rentra en lui, comme il arriva, dit-on, quand Anoubis releva, d'un geste identique, Osiris étendu dans son cercueil.
La religion exotérique de l'Egypte présentait deux particularités : le deuil du défunt Osiris et les réjouissances universelles pour sa résurrection. L'une et l'autre sont commémorées dans le rituel de la Maçonnerie Mixte, la première par les diverses lectures à l'usage de l'Orateur, et la seconde par le petit cantique « Rendons grâces à Dieu qui nous donne la victoire ».