Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif masculin Histoire religieuse
Religieux de l'étroite observance de saint
Bernard. L'
abbaye chef de l'ordre des
feuillants était au village de
Feuillant en
Languedoc, d'où ils ont pris leur nom.
Feuillant : Histoire de la révolution
française
Membre d'un club nommé
club des feuillants en 1792, qui s'assemblait dans le ci-devant
couvent des
feuillants.
Le parti feuillant : Adjectif
Les membres de ce club et ceux qui partageaient leurs opinions, par opposition au parti
jacobin.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 1249.
Dictionnaire universel d'histoire et de géographie de Bouillet Feuillants,
Folietani, ordre de
religieux Bernardins de la règle de Cîteaux, fut institué en 1577 par Jean de la Barrière à l'
abbaye de
Feuillant près de
Toulouse. Ils devaient avoir la tête
et les pieds nus, dormir sur des planches, manger à genoux, s'imposer des privations surhumaines ; mais l'austérité de cette règle fut bientôt
adoucie. Les
Feuillants prirent une grande part aux troubles de la Ligue :
Bernard de
Montgaillard, dit
le Petit Feuillant, se signala surtout par la véhémence de ses sermons.
En 1630,
Urbain VIII sépara les
Feuillants d'Italie, sous le nom de
Réformés de St-Bernard, des
Feuillants de France qui, en 1790, comptaient 24 maisons. Leur maison de
Paris, fondée en 1587, occupait l'emplacement actuel de la rue
Castiglione et de la partie de la rue Rivoli qui longe les
Tuileries.
Les
Feuillants portaient une robe blanche avec un
capuce blanc.
Club des Feuillants : société formé de la partie modérée du club des
Jacobins qui se sépara de ce club en 1790. Elle tint ses premières séances au Palais-Royal, et prit le nom de
Feuillants quand elle vint s'établir au
couvent des
Feuillants près des
Tuileries.
On comptait parmi ses membres Lafayette,
Bailly, Duport, les
frères Lameth. Leurs adversaires leur avaient donné le nom de
Club monarchique. Il ne fut plus question de ce club après le 10 août.
Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 20ème édition (1866), p. 661.