Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif masculin [Du latin confessor, même signification]
Dans la primitive
Eglise, celui qui avait
confessé constamment la foi de
Jésus-Christ, jusqu'à souffrir des tourments, mais sans mourir. Depuis, l'
Eglise a honoré de ce nom tous les saints qui n'ont point été
martyrs.
La fête d'un
confesseur. Ce n'est pas un
martyr, c'est un
confesseur. Les
confesseurs de la foi.
Confesseur :
Quelques
conciles ont aussi appelé
confesseurs, les chantres et psalmites des
églises, parce qu'en langage de l'Ecriture,
confiteri c'est chanter les louanges de
Dieu.
Confesseur :
Prêtre qui a pouvoir d'ouïr en confession et d'absoudre.
Bon
confesseur. Discret
confesseur. Sage
confesseur.
Confesseur approuvé.
Sévère
confesseur.
Confesseur doux.
Confesseur indulgent. Un tel est mon
confesseur. Le
confesseur d'une communauté de
religieuses. Dire ses péchés à un
confesseur. Se jeter aux pieds d'un
confesseur. Le
confesseur lui a imposé telle pénitence. Pascal parle de quelqu'un qui avait deux
confesseurs, l'un pour les péchés mortels, l'autre pour les véniels.
Confesseur :
Directeur spirituel. Les
confesseurs des rois gouvernaient les Etats.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 729.