Dom Antoine-Joseph Pernéty Nom que
Raymond Lulle a donné à l'unique vase que les Philosophes emploient pour faire le magistère des Sages.
Dom Antoine-Joseph Pernety, Dictionnaire mytho-hermétique, Edition de 1758 - Français modernisé par France-Spiritualités.
Pierre Commelin Le
dieu Hymen ou
Hyménée, fils de
Bacchus et de
Vénus, présidait au
mariage. Certains poètes le font naître de la muse Uranie, d'autres de la muse
Calliope et d'
Apollon. Quelle que soit sa généalogie,
ce
dieu joue un grand rôle dans la vie humaine, et son culte était
partout en honneur. Les Athéniens l'invoquaient toujours dans
les cérémonies du
mariage, et, dans des fêtes solennelles,
ils l'appelaient par un chant de triomphe : «
Hyménée,
Hymen ! Ô Hymen, Hyménée ! »
On le représentait sous la figure d'un jeune
homme blond couronné de
fleurs, surtout de marjolaine, tenant
de la main droite un flambeau, et de la gauche un voile de
couleur jaune,
cette
couleur étant même, à Rome, particulièrement
affectée aux noces. Ainsi, dans les
mariages romains, le voile
de la jeune épousée était d'un jaune éclatant.
Parfois ce
dieu, couronné de
roses, porte un vêtement blanc
et brodé de
fleurs ; certains mythologues lui donnent un anneau
d'or, un joug et des entraves aux pieds,
allégorie rendue plus
transparente encore par deux flambeaux qui n'ont qu'une même
flamme
et que l'on place dans ses mains ou auprès de lui.
Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, pp. 212-213.