Saint Simon, l'un des douze apôtres, du Sauveur, était né en Galilée. Quelques auteurs modernes prétendent qu'il habitait la ville de Cana, et que ce fut à ses noces que
Jésus fit le miracle de changer l'
eau en vin. Les
évangélistes se bornent à nous apprendre l'admission de Simon au nombre des apôtres. L'attachement qu'il montra pour son divin Maître lui mérita le surnom de
Cananéen, mot qui, dans le syro-chaldaïque, a la même signification que celui de
zélotès en grec.
On ignore les pays dans lesquels
saint Simon a rempli son
apostolat. Suivant les ménologes grecs, il parcourut les côtes d'Afrique
et s'embarqua pour venir prêcher l'
Evangile dans la Grande-Bretagne, où
il reçut la
couronne du
martyre. Ce voyage de
saint Simon est entièrement
dénué de preuves ; et il est plus vraisemblable qu'après avoir porté la foi dans l'Egypte et la Mauritanie, il retourna dans l'Orient, puisque saint Jérôme et les anciens
martyrologes placent le lieu de sa mort à Suamir, dans la Perse. Les auteurs qui parlent du genre de son supplice, disent qu'il fut mis en
croix.
L'
Eglise a réuni
saint Simon à
saint Jude, et célèbre, le 28
octobre, la fête de ces glorieux
martyrs.
On peut consulter, indépendamment des hagiographes, les
Mémoires, du savant et judicieux Tillemont, tome 1, p. 399.
(Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 39 - Page 371)