Dictionnaire M. Bescherelle
Mythologie
Nom du
Dieu suprême, selon les basilidiens hérétiques du XIème
siècle de J.-C. Ce mot
abraxas renfermait, disait-on, de grands mystères, et avait autant de vertus qu'il y a de
jours dans l'an, parce que les sept lettres dont il se compose formaient en grec le nombre 365, qui est celui des
jours de l'année. Basilides avait la prétention de
fondre les dogmes du christianisme avec les idées
religieuses anciennement en vogue dans l'Egypte, la Syrie et la Perse ; aussi
Abraxas paraît-il être le même que
Mithra, et était-il représenté sous toutes les formes imaginables. Jésus-Christ, d'après basilides, n'était qu'un fantôme envoyé sur la terre par
Abraxas.
Pierres d'Abraxas :
On nommait ainsi les
amulettes mystérieuses et
symboliques en pierres taillées, sur lesquels étaient gravés des caractères hiéroglyphiques, ainsi que des figures humaines ou des têtes d'
animaux et de reptiles, etc., avec un singulier mélange de maximes chrétiennes ou juives, soit pures, soit entées sur le
paganisme.
Abraxas :
Mot considéré comme terme magique, était inscrit à la
circonférence d'un cercle pour produire, disait-on, de grands effets.
Abraxas : Entomologie
Genre de l'ordre des lépidoptères, famille des nocturnes, tribu des phalénites.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 25.