Albert Poisson
Principe volatil,
femelle,
Mercure philosophique,
argent préparé pour l'uvre.
Albert Poisson, Théories et symboles des alchimistes (1891) - Dictionnaire des symboles hermétiques
Pierre Commelin La
Lune ou
Séléné, fille d'
Hypérion et de Théia. avant appris que son
frère Hèlios, qu'elle aimait tendrement, avait été noyé dans l'
Eridan, se précipita du haut de son palais. Mais les
dieux, touchés de sa piété fraternelle, la placèrent dans le
ciel, et la changèrent en
astre. Pindare l'appelle l'il de la nuit, et Horace la reine du silence.
Le même que les poètes confondent souvent
Apollon,
Phébus et le
Soleil dans la même personnalité, de même ils ont identifié très souvent
Artémis et
Séléné,
Diane et la
Lune.
La plus grande divinité sidérale, après le
Soleil, c'était la
Lune.
Son culte, sous mille formes diverses, était répandu chez tous les peuples.
Les magiciennes de Thessalie prétendaient avoir un grand
commerce avec la
Lune. Elles se vantaient de pouvoir, par leurs enchantements, ou la délivrer du
dragon qui cherchait à la dévorer, ce qui se faisait au bruit des chaudrons, à l'époque des éclipses, ou la faire descendre à leur gré sur la terre.
Le lundi,
jour de la semaine, lui est consacré (
Lunæ dies).
Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, pp. 105-106.