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Entrevue avec Alain Bouchet

Alain Bouchet
Des hauts-lieux pour soigner (2000)
© France-Spiritualités™



Au sortir d'une passionnante conférence sur le thème "Des hauts-lieux pour soigner", donnée le lundi 30 octobre 2000 dans le cadre de la 3ème édition du salon Artemisia de Marseille, Alain Bouchet, spécialiste entre autres domaines de géobiologie, a bien voulu répondre à quelques questions sur ce sujet.

France-Spiritualités : Alain Bouchet, bonjour. Pourriez-vous tout d'abord vous présenter en quelques mots ?

Alain Bouchet :
Je suis docteur vétérinaire de formation. J'ai ensuite fait de la recherche fondamentale pendant plus de douze ans, avant d'exercer dans le cadre de la pratique clinique. C'est à cette occasion que j'ai pu, d'une part, vérifier le bien-fondé des médecines énergétiques, et d'autre part, découvrir la géobiologie. Par ailleurs, j'ai beaucoup fréquenté, pendant quatre ans, les milieux de la radio et de la télévision. J'avais une chronique régulière sur différentes stations de radio, ainsi qu'à la télévision.


France-Spiritualités : Dans le cadre de ce salon, vous venez de donner une conférence au cours de laquelle vous avez présenté votre travail sur les hauts-lieux. Comment en êtes-vous venu à vous intéresser plus particulièrement à la radiesthésie et à la géobiologie ?

Alain Bouchet :
Simplement parce qu'au cours de certaines consultations sur des animaux, je me suis aperçu qu'après avoir établi un bon diagnostic et mis en place une médication qui, de toute évidence, devait marcher, on s'apercevait en fin de compte que les résultats n'étaient que temporaires. En effet, au bout de 10 à 15 jours, nous avions une rechute. Après avoir cherché la cause de celle-ci, nous demeurions très perplexes. Jusqu'au jour ou nous avons vu arriver dans ces élevages industriels des gens avec des pendules. (Je dois préciser qu'il s'agissait de gros élevages, de 5.000 cochons ou de 50.000 volailles, qui présentaient de graves pathologies respiratoires et digestives, ainsi qu'une diminution des pontes et une importante mortalité.) Ces personnes, qui évoquaient la présence d'ondes nocives, réussissaient, en mettant une pierre ou un menhir dans la ferme, à faire disparaître tous les symptômes, chose qu'il nous avait été impossible de faire malgré toutes les études que nous avions réalisées sur le plan allopathique – c'est–dire le traitement classique – et malgré la venue de spécialistes vétérinaires et autres. Rien n'y avait fait, alors que ces personnes avec leurs pendules et leurs pierres remettaient les élevages "en place". On ne pouvait pas, dans ce cas précis, parler d'effet psy ou placebo ; il fallait bel et bien admettre qu'il se passait quelque chose.
      Ce fut donc là notre premier contact avec la géobiologie, et c'est à cette occasion que mon épouse et moi-même avons commencé à étudier cette discipline ainsi que les ondes nocives. Nous nous sommes formés dans différentes écoles, il y a de cela plus de vingt ans, ce qui nous a amené à découvrir qu'il existait une relation indiscutable entre la santé et la vie.

      Bien entendu, chez l'homme, on peut toujours se dire : "Oui, mais c'est dans la tête que cela se passe, si les gens dorment mal s'ils ont des douleurs, c'est tout simplement psychologique ; et lorsqu'ils pensent que leur habitat a été rééquilibré, alors tout va mieux". Mais lorsque vous travaillez avec de gros effectifs d'animaux, surtout sur des élevages industriels, on ne peut plus dire qu'il s'agit d'effets psy ou placebo : il se passe réellement quelque chose.

      Voilà donc comment ma femme et moi sommes arrivés à la géobiologie. J'ai alors quitté ma clientèle et nous avons créé une école de formation dans le domaine des médecines énergétiques et de la géobiologie. Cette école de formation s'adresse aussi bien à de futurs thérapeutes qui veulent travailler chez l'homme qu'à des vétérinaires qui veulent travailler chez l'animal. Quant à la géobiologie, elle s'adresse bien sûr à ces thérapeutes, mais également à tous les curieux. Et aussi, bien entendu, à ceux qui veulent travailler sur les lieux pathogènes, car nous nous sommes interrogés sur ce que savaient nos anciens et nous en sommes arrivés, tout naturellement, à l'étude des lieux cosmo-telluriques. Ce fut alors l'émerveillement, car nous nous sommes aperçus que nos anciens possédaient des connaissances que nous avons totalement perdues. Ces notions d'ondes nocives et de lieux pathogènes sont connues depuis la plus haute antiquité et sont souvent utilisés à des fins thérapeutiques lorsque cette énergie sort correctement orientée.


France-Spiritualités : Pouvez-vous donner une définition de ce qu'est un haut-lieu, et préciser les facteurs qui déterminent sa spécialisation ?

Alain Bouchet :
Lorsque l'on parle de "haut-lieu" à propos d'un site, il faut savoir que celui-ci a déjà été repéré depuis des millénaires. Il s'agit donc toujours d'un lieu qui a été sacralisé par l'homme et qui, souvent, a été occupé par les peuples du mégalithique ; ceux-ci ont laissé des traces, comme des menhirs et des dolmens. Nous avons ensuite les preuves celtiques, et également les traces d'anciens temples : les temples d'Isis, et les temples de Mithra que nous ont apporté les légions gallo-romaines. Enfin, nous avons aussi des traces de l'époque chrétienne. C'est ainsi que, sur bien des hauts-lieux celtiques ou druidiques, l'on trouve aujourd'hui des chapelles ou des églises romanes. On observe donc une sorte d'empilement, qui s'est opéré au fil des civilisations qui se sont succédées.

      Pour nous, un haut-lieu se caractérise par une qualité vibratoire – un très haut niveau énergétique – que nous mesurons, en radiesthésie, en unité de Bovis ; ainsi, suivant cette échelle, un haut-lieu peut atteindre 70.000, 80.000, voire 150.000 Bovis. Bien sûr, d'autres géobiologues peuvent avoir des échelles différentes. Un haut-lieu est donc un site avec de hautes vibrations d'un style particulier. En cela, nous nous référons aux travaux de Bélisal et de Jean de la Foy. Nous pouvons ainsi dire, pour ceux qui connaissent, que les vibrations font toujours des pics magnétiques et jamais des pics électriques. En conclusion, l'étude radiesthésique nous permet de qualifier l'ambiance vibratoire du lieu et aussi, dans une certaine mesure, sa destination.


France-Spiritualités : On sait que de tous temps, ces hauts-lieux ont servi de lieux de culte à de nombreuses civilisations primitives et "barbares", mais aussi de lieux pouvant aider à la guérison de certaines maladies.

Alain Bouchet :
En effet. Il faut savoir que de tous temps, la médecine – la thérapie – a été associée au sacré, ce qui s'expliquait très bien dans les anciennes civilisations par le fait que le thérapeute était généralement prêtre, astronome et devin ; il y avait donc association entre le sacré et la thérapie. Il est donc normal que ces hauts-lieux sacrés ou sacralisés aient été, en même temps, des lieux de thérapie. N'oublions pas qu'à cette époque, il n'y avait pas d'hôpitaux ; de ce fait, contrairement à ce que l'on pense, la thérapie était de type énergé-tique bien plus que physique. On croit avoir découvert, au cours des dernières décennies, les médecines énergétiques, mais elles ont en fait toujours existé.

      Nous avons un exemple de ceci sur le fronton de l'église de Thuret [Note France-Spiritualités : en Auvergne] avec la présence d'un Christ en gloire ou en majesté dans sa mandorle. Il est donc évident que les gens du Moyen-Age connaissaient les corps énergétiques puisque le Christ se trouve placé dans une mandorle et que le chakra – ou centre énergétique – du cœur est ouvert et nettement montré. Ceci prouve bien que les gens d'alors avaient une connaissance des centres énergétiques, et que nous n'avons fait que redécouvrir cette connaissance.
      Donc, pour en revenir à votre question, pourquoi les hauts-lieux ont-ils des vertus thérapeutiques ? D'abord, tous les hauts-lieux ne sont pas guérisseurs ; certains ont un aspect sacré – même si la plupart sont guérisseurs. Ces lieux sont des lieux de rencontres d'énergies : les énergies cosmo-telluriques d'une part, les énergies électro-telluriques du sol comme la radioactivité qui peuvent entrer en ligne de compte, d'autre part, et également les énergies cosmiques qui arrivent dans un endroit, le tout étant généralement accompagné par un changement du champ électromagnétique du lieu. Chaque lieu présente donc des données énergétiques particulières, auxquelles vient bien sûr s'ajouter la composition chimique de la roche, si c'est un menhir, ou de l'eau, s'il s'agit d'une fontaine guérisseuse.

      Ainsi, à la base, nous avons des données brutes qui vont être activées, souvent par l'homme, et qui vont donner par le biais de la dédicace, du rituel ou de la consécration une fonction active orientée vers tel ou tel type de thérapie.


France-Spiritualités : Bien évidemment, il faut aborder ces lieux dans un certain état d'esprit, une approche que nous qualifierons de spirituelle.

Alain Bouchet :
Dans nos travaux, nous avons laissé de côté l'approche spirituelle, pour la bonne et simple raison que cette approche doit d'abord être connue. Lorsqu'elle l'est, nous pouvons alors l'utiliser, comme c'est le cas pour l'approche de certaines fontaines guérisseuses, dont le rituel n'est connu que de certaines personnes du village. On trouve ceci en Bretagne, où l'on a également le rituel des Pardons, le rituel des pèlerinages qui existe dans toute la France.

      Toutefois, nous nous sommes surtout intéressés à l'aspect énergétique, et nous avons essayé de voir si, en dehors de ce ou ces rituels particuliers, l'approche énergétique pouvait mettre en action le lieu. Il semble que ce soit le cas.
      Prenons un exemple dans le milieu végétal, avec un arbre. Un arbre a une certaine puissance. A l'aide d'un pendule, nous nous apercevons que cet arbre a un niveau radiesthésique donné – mettons 30.000 Bovis – et que ce niveau énergétique va en décroissant au fur et à mesure que l'on s'en éloigne. Cela s'explique par le fait qu'il s'agit d'une force centrifuge, et qu'il y a des paliers autour de l'arbre – exactement comme il existe des paliers de décompression en plongée – de niveaux énergétiques décroissants partant de l'arbre en direction de l'extérieur. Nous avons donc un arbre avec des couches énergétiques de niveaux décroissants.

      La première chose à faire, pour quelqu'un qui veut se faire soigner par un arbre, est de se mettre en résonance avec le niveau énergétique de celui-ci qui est, comme on s'en doute, plus élevé que le sien. Lorsque cette personne, dont le niveau énergétique se situe généralement entre 8.000 et 9.000 – voire même 10.000 – Bovis, approche d'un arbre dont le niveau énergétique est de par exemple 30.000 Bovis, il se produit une espèce de court-circuit si cette personne n'a pas élevé son propre niveau énergétique, c'est–dire si elle ne s'est pas mise en résonance avec l'arbre. Pour réaliser ceci, il faut qu'elle parte des couches énergétiques les plus périphériques et qu'elle se dirige vers l'arbre, en progressant tout doucement. A chaque fois qu'elle a fait son niveau énergétique, comme un palier de décompression de plongée, elle peut passer à un niveau supérieur et se mettre ainsi, petit à petit, en résonance avec l'arbre. Une fois que ce travail d'approche a été effectué, ce qui peut demander peut-être un quart d'heure, l'arbre est alors en résonance avec la personne et des résultats peuvent être obtenus. Il en va de même des menhirs.

      Quant aux églises romanes, qui ont une activité tout aussi importante, bien souvent parallèle à leur vocation spirituelle, les niveaux d'énergie sont enfermés à l'intérieur. Pour élever soi-même son propre niveau énergétique dans une église romane, il faut faire ce que les anciens appelaient le déambulatoire. Celui-ci a été plus ou moins remplacé par le chemin de croix, qui, toutefois, ne cadre pas toujours avec le déambulatoire.
      C'est donc selon le déambulatoire de l'ancien temps qu'il convient de tourner. N'oublions pas qu'au Moyen Age, il n'y avait pas de chaises ni de bancs dans les églises, et que le silence n'y régnait pas comme aujourd'hui. C'était la vie : on tournait, on déambulait, on parlait. A Notre-Dame, les animaux étaient autorisés à entrer. C'était vraiment la vie, il n'y avait pas d'obstacles à cette déambulation. Les hommes l'effectuaient donc en sachant, parce qu'on le leur avait dit, qu'il fallait s'arrêter devant tel pilier ou telle statue pour réciter un Pater, un Ave Maria, faire une génuflexion ou un signe de croix. De cette façon, ils passaient les portes énergétiques, comme nous l'avons vu pour l'arbre. Sans avoir fait d'études, ils respectaient cette lente progression pour élever leur propre niveau énergétique. Lorsque ce travail était fait – cela pouvait prendre jusqu'à 30 minutes – la personne était en résonance avec le lieu et celui-ci pouvait alors agir pour guérir. En conclusion, un lieu guérit soit seul, soit avec l'aide d'un thérapeute.


France-Spiritualités : Un aspect que vous n'avez par abordé lors de votre conférence est la notion de "Gardien du lieu". Celle-ci vous semble-t-elle évidente ?

Alain Bouchet :
Nous entrons là dans un domaine différent de l'énergétique, et c'est pour cela que je ne l'ai pas abordé durant la conférence. Dans les sites sacrés, il y a des "Gardiens du lieu" occultes, et lorsque nous entrons dans un lieu, il nous faut nous présenter à eux. Le fait, justement, de réaliser cette progression à travers les couches énergétiques dont nous parlions tout à l'heure constitue un moyen d'entrer en contact avec le Gardien du lieu et d'obtenir l'autorisation de passage. En réalité, pour qu'un lieu vous donne, en thérapie, il faut qu'il vous accueille ; il faut donc demander l'ouverture du lieu et l'accueil, et ainsi commencer par le Gardien du lieu.


France-Spiritualités : Vous avez aussi exprimé l'hypothèse selon laquelle certains saints n'auraient pas existé. Pouvez-vous expliciter votre point de vue ?

Alain Bouchet :
Si je me souviens bien, jusqu'à 700 ou 800 de notre ère, les saints n'étaient pas déclarés saints par Rome. C'était la population d'une ville ou d'un village qui déclarait que tel homme avait eu une vie de saint et le déclarait comme tel. On le revêtait ensuite d'attributs thérapeutiques que parfois ils n'avait pas de son vivant. Par la suite, l'église s'est saisie du problème, et ce sont les évêques qui déclaraient qui pouvait être saint. Enfin, ce fut Rome qui jugea de la sainteté ou non d'une personne.

      Jusque-là, il était donc assez facile de sanctifier quelqu'un, et effectivement, certains saints – tel saint Pissou – font plutôt rire ; je doute en effet fort de l'existence réelle de ce personnage. Il en est de même de saint Langeais ou de saint Criard. Ce qui est sûr, ce que dans toute la liste de saints que l'on affiche, comme en Bretagne, il y en a un certain nombre qui n'ont pas d'existence réelle, sans pour autant vouloir entrer dans une quelconque polémique à ce sujet.


France-Spiritualités : Venons-en maintenant à la notion d'égrégore. Dans les sociétés initiatiques, on sait qu'un égrégore doit être "entretenu" régulièrement pour conserver son caractère opératif. Qu'en est-il des égrégores propres aux hauts-lieux ?

Alain Bouchet :
L'égrégore joue un rôle très important dans la continuité d'un site, soit en tant que haut-lieu, soit en tant que lieu guérisseur. Nous aimons bien, par exemple, travailler en Bretagne parce que là-bas les traditions se perpétuent et les égrégores se trouvent de ce fait continuellement réactivés. Lorsque vous allez à certains Pardons en Bretagne, on sent véritablement la présence de ces égrégores. A l'inverse, sur les lieux qui sont peu ou plus du tout fréquentés, l'égrégore a tendance à s'estomper.

      Nous essayons, avec les stagiaires, de nous brancher à cet égrégore pour le retrouver et le ressentir car, lorsqu'on effectue cette démarche énergétique pour entrer en résonance avec le lieu ou avec un saint, on ne fait rien d'autre qu'essayer de se brancher sur l'égrégore.


France-Spiritualités : Pour activer un haut-lieu et le rendre opératif, il faut une clé, et cette clé est en général constituée par un rituel. On sait qu'en Occident, il existe peu de personnes capables de réactiver un site ; or, vous avez déclaré au cours de la conférence : "Je crois avoir reconstitué une technique qui permet d'arriver à ce résultat". Pouvez-vous nous dire si vous vous êtes inspiré d'enseignements traditionnels pour parvenir à ce résultat ?

Alain Bouchet :
Il est certain que l'on cherche toujours à s'inspirer d'éléments traditionnels lorsqu'on les connaît. Dans le cas de certains rituels très particuliers liés par exemple aux fontaines bretonnes, ces rituels étaient jalousement gardés par certaines personnes, souvent des femmes, qui travaillaient, si je puis dire, en marge de la religion et du prêtre ou de la hiérarchie catholique ; ces rituels sont gardés et transmis de mère à fille, de père à fille et ne sont généralement pas divulgués. En outre, au cours des siècles, ils se sont surchargés de choses qui ne sont pas forcément utiles. Nous avons donc essayé de retrouver une démarche dont la première étape est l'aspect énergétique.
      Bien souvent, il existe une ouverture, qui peut être différente à chaque fois ; c'est le passage par un endroit privilégié du site, qui n'est pas forcément, pour prendre un exemple, le menhir lui-même. Mais il existe en effet une technique particulière pour mettre le lieu en action. Ainsi, à Notre-Dame de Calvaire, vous avez un système de grilles à l'intérieur de l'église. Chaque lieu possède son système propre, qu'il nous faut découvrir, et c'est ce que nous essayons de faire lors de nos stages.


France-Spiritualités : La puissance des lieux sacrés nous ramène à ce que l'on appelle "la mémoire des lieux", qui n'est toujours pas reconnue par la communauté scientifique. Est-ce quelque chose d'évident pour vous ?

Alain Bouchet :
Il est absolument évident qu'un lieu garde la mémoire – ceci n'est pas spécifique à l'eau. Pour s'en convaincre, il suffit d'amener un scientifique sceptique dans les caves du château de Loches, en Indre-et-Loire, où Louis XI a gardé prisonnier, entre autres, le cardinal La Balue pendant 17 ans, je crois. Ce pauvre cardinal est resté à genoux pendant 17 ans. Il y a tant de souffrance qui se dégage de ce lieu que je doute fort qu'aucun scientifique sérieux puisse affirmer qu'il n'y a pas de mémoire dans ce lieu.

      Il est certain que les lieux où il y a eu énormément de souffrances conservent la mémoire. Pour l'anecdote, j'ai entendu parler d'une école maternelle qui s'est installée dans des locaux de torture de la Gestapo ; il est difficile de croire que ce lieu soit bénéfique pour les enfants qui fréquentent cette école.

      Par ailleurs, lorsque dans ces lieux il y a émission d'images ou lorsque se produisent des phénomènes paranormaux, le professeur Villedieu, qui est géophysicien, explique qu'il s'agit de l'image d'une anomalie géophysique du lieu. Par exemple, en Corrèze, le Loir possède une faille, très connue en géobiologie, qui renvoie, à une distance plus ou moins grande, des images qui sont la réplique de cette même faille. A certains endroits, cette résonance génère régulièrement des phénomènes paranormaux qui ont été observés par de nombreuses personnes. C'est également dans cette zone que l'on observe des phénomènes d'apparition d'OVNI dans le ciel. Je ne prends pas position sur l'existence ou non des OVNI car le problème n'est pas là, je note simplement que c'est dans ces zones très particulières que l'on a vu des OVNI.


France-Spiritualités : La puissance des lieux sacrés nous ramène à ce que l'on appelle "la mémoire des lieux", qui n'est toujours pas reconnue par la communauté scientifique. Est-ce quelque chose d'évident pour vous ?

Alain Bouchet :
En effet, on constate souvent en géobiologie, dans les lieux ou ont été commis, par exemple, des crimes ou d'autres actions horribles, que les personnes sensibles s'y trouvent mal. Il y a donc bien quelque chose, une mémoire. Pour moi, la mémoire des murs, des lieux, est évidente. Par ailleurs, lorsque dans ces lieux il y a émission d'images ou lorsque se produisent des phénomènes paranormaux, le professeur Villedieu, qui est géophysicien, explique qu'il s'agit de l'image d'une anomalie géophysique du lieu. Par exemple, en Corrèze, le Loir possède une faille, très connue en géobiologie, qui renvoie, à une distance plus ou moins grande, des images qui sont la réplique de cette même faille. A certains endroits, cette résonance génère régulièrement des phénomènes paranormaux qui ont été observés par de nombreuses personnes. C'est également dans cette zone que l'on observe des phénomènes d'apparition d'OVNI dans le ciel. Je ne prends pas position sur l'existence ou non des OVNI car le problème n'est pas là ; je note simplement que c'est dans ces zones très particulières que l'on a vu des OVNI.


France-Spiritualités : Vous avez mentionné, lors de votre conférence, que certains hauts-lieux avaient été souillés par des activités de magie noire. Ces actions sont bien souvent menées pour inverser l'action positive de ces lieux ou pour en utiliser le potentiel énergétique disponible à des fins néfastes. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

Alain Bouchet :
De toute évidence, certaines personnes ont utilisé et utilisent encore, à des fins nuisibles, un grand nombre de hauts-lieux en utilisant la très haute énergie qui s'y trouve. On sait qu'il existe des groupes sataniques ou de magie noire qui continuent encore de travailler sur un certain nombre de hauts-lieux. D'ailleurs, on y trouve des dessins assez maléfiques. Mais il faut noter que ceci s'est toujours fait.
      Je prendrai là encore un exemple en Bretagne : vous avez dans un certain lieu lié à Saint Michel – celui-là même qui terrassa le démon ; est-ce un hasard ? – des gens qui sont venus dans cette ville travailler en magie noire. Et je peux vous assurer que lorsque vous vous y trouvez, vous y êtes très mal.


France-Spiritualités : Certains auteurs avancent que les lieux les plus puissants de la planète sont reliés entre eux, formant ainsi une sorte de grille de lumière sur notre planète. Partagez-vous cette vision ?

Alain Bouchet :
Lorsque l'on prend d'une part les hauts-lieux, et d'autre part une carte de géographie, on peut leur faire dire tout ce que l'on veut. On va y observer un pentagramme, ou telle ou telle étoile, etc. Il est vrai que si on relie toutes les cathédrales de France, on trouvera quelque chose. De même, si on relie l'ensemble des hauts-lieux de la planète, on peut trouver ce que l'on cherche. Jusqu'à maintenant, je ne me suis pas tellement intéressé à cette géographie cosmique. Certains y ont vu des figures astronomiques, d'autres des représentations de signes comme la balance, le poisson, etc. Je pense qu'il y a des choses intéressantes à faire dans ce domaine, mais je ne suis pas un spécialiste.


France-Spiritualités : Recourir à un haut-lieu, pour se rééquilibrer énergiquement ou pour la guérison requiert au préalable une étude du lieu au niveau radiesthésique. Recommandez-vous un type particulier de pendule pour ce type d'utilisation ?

Alain Bouchet :
Non. N'importe quel pendule peut faire l'affaire.


France-Spiritualités : Alain Bouchet, merci.




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