TRAITÉ DE LA RÉINTÉGRATION DES ÊTRES 14
Je traiterai encore le second type qu'ils font dans toute la postérité générale d'
Adam et dans tout être corporel céleste et général terrestre.
Adam est l'exacte figure, par sa forme et ses proportions gardées, ainsi que par les trois principes spiritueux qui composent la forme corporelle apparente, de la loge générale terrestre, que nous savons être un
triangle équilatéral, comme il vous sera représenté physiquement par la suite.
Adam avait en son pouvoir le produit d'une végétation
comme il est à la nature terrestre de végéter.
Adam n'a pu végéter, que de deux façons, masculine et féminine. La terre ne peut végéter différemment, soit dans les
animaux passifs ou plantes ordinaires dont elle a l'
essence. Quoique l'homme ait le pouvoir de se reproduire corporellement, il a encore le pouvoir de végéter des
animaux passifs qui sont réellement innés dans sa substance de forme matérielle.
Lorsque l'être
agent spirituel a quitté sa forme, elle devient en putréfaction. De cette putréfaction il sort des êtres corporels que nous appelons reptiles, qui n'existent qu'autant que les trois principes spiritueux qui ont coopéré à la forme corporelle de l'homme sont réintégrés à leur premier principe. La putréfaction ne vient point d'elle-même, ni de la forme corporelle. Le séminal de toute chose soumise à la végétation est inné dans l'enveloppe, soit terrestre soit aquatique. Le
corps de l'homme étant provenu de la terre générale et ayant inné dans sa forme de matière les trois premiers principes, il n'est pas douteux qu'il ne réside en elle un séminal d'
animaux, et ce n'est que par le séminal qui est dans le
corps de l'homme que la putréfaction se fait après son décès.
Les trois premiers principes, que nous nommons mercure, soufre, sel, par leur réintégration font, par la création qu'ils opèrent, choquer les ovaires séminaux qui sont dans toute l'étendue des
corps et reçoivent une
chaleur élémentaire qui
dépouille de son enveloppe l'espèce reptile laquelle, étant dissoute, se lie intimement avec l'humide grossier du
corps de l'homme, et c'est par la jonction de ce dépouillement que s'opère définitivement la corruption générale de la forme de l'homme, qui le met à son entière fin de forme apparente. C'est à la réaction qui se fait dans les trois principes qui ont opéré à la forme susdite, que se doit la putréfaction, et cette même putréfaction n'est effectuée que par l'explosion des êtres
animaux dont le séminal est épars dans le général du
corps de l'homme.
Il faut que cette dernière opération soit faite par lui. C'est là la peine et le travail du
corps. Les
animaux provenus de ce
corps n'ont leurs actions que dans l'humide radical et le plus essentiel contenu dans le cadavre. La vie et l'action que ces
animaux ont dans le fluide radical ne provient que dans l'opération de l'axe
feu central, qui
dépouille par son opération dernière toutes les impuretés qui entourent les trois essences spiritueuses, qui sont encore contenues dans la forme du cadavre, et le
feu élémentaire, qui conjointement avec le
feu central entretiennent la forme de figure apparente des
corps reptiles et leur donnent vie par l'opération de réfraction de leurs rayons de
feu spirituel, qui, par la suite, se replient sur eux-mêmes, ne retrouvant plus de fluide à opérer, tout ayant été consommé par eux, ainsi que l'on peut s'en convaincre par l'expérience d'un cadavre où l'on verra la vérité de ce que je viens de dire. En vous expliquant comment les
corps reptiles ont été formés, je vous dirai ce qu'il en est généralement de la forme et de la vie de tous les
animaux irraisonnables qui sont dans l'univers. Ils ne tiennent leur être que par ces deux
feux.