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Traité de la réintégration des êtres

créés dans leurs primitives propriétés, vertus et puissances spirituelles divines
Martines Pasqually
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TRAITÉ DE LA RÉINTÉGRATION DES ÊTRES – 8

      Je ferai observer à mon disciple qu'il y a eu des mineurs créés par la seule opération et volonté divine, et, quoique la forme que ces mineurs créés destinés pour la manifestation de la gloire de l'Eternel ait été un émané de la postérité d'Adam, le mineur qui était inséré dans cette forme était vraiment un pur être pensant, et il n'y avait en lui aucun être pensif. Et pourquoi cela ? Parce que l'Eternel lui manifestait sa volonté propre par la vision d'un de ses députés, qui lui annonçait sans aucun mystère ce qu'il devait faire conformément à sa volonté. Autre chose est inspiration intellectuelle et autre chose est l'opération visuelle de l'esprit ; ce que j'ai dit ci-dessus en parlant des mineurs que Dieu créa après Adam pour se servir d'eux pour manifester sa gloire dans le premier temps de la postérité d'Adam. Héli, que nous appelons le Christ, et que nous reconnaissons avec certitude pour un être pensant, réconcilia Adam avec le Créateur. Enoch réconcilia la postérité première d'Adam sous la postérité de Seth. Noé réconcilia la seconde postérité d'Adam en réconciliant la sienne, et ensuite réconcilia la terre avec le reste réconcilié avec Dieu. Melchisédech confirma toutes ces premières réconciliations en bénissant les œuvres d'Abraham et de ses trois cents serviteurs, ce qui fait réellement allusion à la bénédiction que Dieu donna aux trois enfants de Noé : Sem, Cham et Japhet. En y comprenant le père de ces trois enfants, ils firent le nombre parfait de quatre, lequel nombre vient en parallèle de celui d'Abraham, dont lui est un, que l'on joint avec le nombre de trois cents, les additionnant ensemble forment le nombre de quatre.

      Quoique toutes ces réconciliations et confirmations aient été faites par l'assistance des mineurs, toutes ces choses ont été faites directement par le Christ, attendu que toutes les personnes qui ont servi à tout cela ne sont que des figures apparentes qui tendent à manifester en faveur des réconciliés la gloire du Créateur. La preuve en est dans la jonction de deux nombres quaternaires, qui nous rapportent par leur addition spirituelle le nombre de huit, que nous connaissons avec certitude être le nombre inné de la toute-puissance qui est donnée par le Créateur au Christ. C'est là la vérité contenue dans le nombre huiténaire, comme le Messias a opéré toutes choses en faveur des hommes temporels de cette première et seconde postérité d'Adam, qui est celle de Seth, parce qu'elle s'est rendue susceptible de réconciliation. Nous ne nommerons point celle de Cham, parce qu'elle n'est point encore réconciliée, puisqu'elle paye encore un tribut à la justice du Créateur, ce qui est sensible par le type qui nous figure la malédiction que Cham reçut de son père Noé, après le repos de l'arche sur la terre. Son exil fut la demeure fixe sur la partie du midi, pour servir d'exemple, et de mémorial à la postérité des hommes, de générations en générations, que la postérité de Cham n'est point encore réintégrée spirituellement dans toutes ses vertus, puissances et prétentions spirituelles personnelles, quoiqu'elle ne soit plus permanente sur cette surface de terre.

      Ce qui arriva à Cham avait été prophétisé par un signe sensible aux enfants de Noé, qui ne comprirent pas parfaitement l'évasion du corbeau qui s'enfuit de l'arche avant que les eaux fussent encore entièrement écoulées, et dont la direction du vol fut vers le midi, et qui ne revint plus prendre sa place dans l'arche, et que l'on ne vit pas même après en être sorti. Cette fuite du corbeau doit bien faire voir par son type qu'aucun fâcheux événement n'arrive à l'homme sans qu'il l'ait prévu, ou qu'il lui ait été annoncé de façon ou d'autre. Pour peu qu'il veuille réfléchir sur sa pensée bonne ou mauvaise, il verra bientôt le mal ou le bien qui doit en résulter pour lui ; attendu que l'intellect bon ne peut voir détruire entièrement la créature qu'il protège, sans lui faire entrevoir ce qui doit lui arriver de bien et de mal.




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