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Caligula,

chanson d'Eliphas Lévi (1855)
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Cette chanson, qui traduit bien l'esprit polémique et la révolte qui caractérisèrent la première partie de la vie d'Alphonse-Louis Constant – avant que celui-ci ne laisse la place à l'initié Eliphas Lévi – fut adressée par son auteur à l'empereur Napoléon III, en 1855. Ceci lui valut d'être incarcéré à la prison de Mazas. Ce n'est qu'après avoir rédigé dans sa cellule une autre chanson, intitulée L'Anti-Caligula, et l'avoir adressée à l'empereur, qu'il fut libéré. Cette chanson est tirée de la biographie de Christiane Buisset : Eliphas Lévi : sa vie, son œuvre, ses pensées.

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Chanson imprimée à Londres
Air de "Calpigi"


Nous vivons dans un siècle juste ;
C'est vraiment le règne d'Auguste.
Par notre Empereur bien aimé,
L'art satirique est désarmé (bis).
Mais il lui reste pour domaine
La fable et l'histoire romaine ;
Et je vais dans ce genre là,
M'exercer sur Caligula (bis).

Caligula fut un pauvre homme
De son temps empereur de Rome ;
Triste enfant d'un chef adoré
Que l'univers avait pleuré (bis).

Du grand homme il souilla la gloire
Mais il était fou, dit l'histoire.
Décadence et forfaits, voilà
Le règne de Caligula (bis).
Jaloux de l'honneur militaire,
Il feignit d'aller à la guerre,
Et pourchassa quelques gredins
A coups de pierres et de gourdins (bis).
Puis au Capitole et sans rire
Il disait : J'ai sauvé l'Empire !
Mensonge et lâcheté, voilà
Le règne de Caligula (bis).

Démolissant avec folie,
De sa capitale embellie,
Il croyait tarir les dégoûts
En agrandissant les égouts (bis).
Mais de sa cour, sa fange immonde
Débordait toujours sur le monde.
Faste et servitude, voilà
Le règne de Caligula (bis).

A la bassesse, à l'insolence,
Il distribuait la puissance
Et riant du peuple animal,
Il nommait consul son cheval (bis)
On eût gagné peut-être en somme
D'avoir la bête au lieu de l'homme.
Sottise et cruauté, voilà
Le règne de Caligula (bis).

Sa noblesse était la police ;
Et de la horde délatrice,
Il soldait les honteux conscrits
Avec les deniers des proscrits (bis).
La vertu pauvre et vagabonde
Bientôt n'eut plus d'asile au monde.
Mais il restait à Cheréa
Un poignard pour Caligula (bis).




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