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Dogme et Rituel de la Haute Magie

Eliphas Lévi
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LA NÉCROMANCIE


EX IPSIS
MORS


      Nous avons dit que dans la lumière astrale se conservent les images des personnes et des choses. C'est aussi dans cette lumière qu'on peut évoquer les formes de ceux qui ne sont plus dans notre monde, et c'est par son moyen que s'accomplissent les mystères aussi contestés que réels de la nécromancie.

      Les cabalistes qui ont parlé du monde des esprits ont simplement raconté ce qu'ils ont vu dans leurs évocations.

      Eliphas Lévi Zahed [Note : Ces noms hébreux, traduits en français, sont Alphonse-Louis Constant.], qui écrit ce livre, a évoqué, et il a vu.

      Disons d'abord ce que les maîtres ont écrit de leurs visions ou de leurs intuitions dans ce qu'ils appelaient la lumière de gloire.

      On lit dans le livre hébreu de La Révolution des âmes qu'il y a des âmes de trois sortes : les filles d'Adam, les filles des anges et les filles du péché. Il y a aussi, suivant le même livre, trois sortes d'esprits : les esprits captifs, les esprits errants et les esprits libres. Les âmes sont envoyées par couples. Il y a pourtant des âmes d'hommes qui naissent veuves, et dont les épouses sont retenues captives par Lilith et par Naëmah, les reines des stryges : ce sont les âmes qui ont à expier la témérité d'un vœu de célibat. Ainsi, lorsqu'un homme renonce dès l'enfance à l'amour des femmes, il rend esclave des démons de la débauche l'épouse qui lui était destinée. Les âmes croissent et se multiplient dans le ciel ainsi que les corps sur la terre. Les âmes immaculées sont les filles des baisers des anges.

      Rien ne peut entrer dans le ciel que ce qui vient du ciel. Après la mort, donc, l'esprit divin qui animait l'homme retourne seul au ciel, et laisse sur la terre et dans l'atmosphère deux cadavres : l'un terrestre et élémentaire, l'autre aérien et sidéral ; l'un inerte déjà, l'autre encore animé par le mouvement universel de l'âme du monde, mais destiné à mourir lentement, absorbé par les puissances astrales qui l'ont produit. Le cadavre terrestre est visible ; l'autre est invisible aux yeux des corps terrestres et vivants, et ne peut être aperçu que par les applications de la lumière astrale au translucide, qui communique ses impressions au système nerveux, et affecte ainsi l'organe de la vue jusqu'à lui faire voir les formes qui sont conservées et les paroles qui sont écrites au livre de la lumière vitale.

      Lorsque l'homme a bien vécu, le cadavre astral s'évapore comme un encens pur en montant vers les régions supérieures ; mais si l'homme a vécu dans le crime, son cadavre astral, qui le retient prisonnier, cherche encore les objets de ses passions et veut se reprendre à la vie. Il tourmente les songes des jeunes filles, se baigne dans la vapeur du sang répandu, et se traîne autour des endroits où se sont écoulés les plaisirs de sa vie ; il veille encore sur les trésors qu'il a possédés et enfouis ; il s'épuise en efforts douloureux, pour se faire des organes matériels et revivre. Mais les astres l'aspirent et le boivent ; il sent son intelligence s'affaiblir, sa mémoire se perdre lentement, tout son être se dissoudre... Ses anciens vices lui apparaissent et le poursuivent sous des figures monstrueuses ; ils l'attaquent et le dévorent. Le malheureux perd ainsi successivement tous les membres qui ont servi à ses iniquités ; puis il meurt pour la seconde fois et pour jamais, car il perd alors sa personnalité et sa mémoire. Les âmes qui doivent vivre, mais qui ne sont pas encore entièrement purifiées, restent plus ou moins longtemps captives dans le cadavre astral, ou elles sont brûlées par la lumière odique qui cherche à se l'assimiler et à le dissoudre. C'est pour se dégager de ce cadavre que les âmes souffrantes entrent parfois dans les vivants, et y demeurent dans un état que les cabalistes appellent embryonnat.

      Ce sont ces cadavres aériens qu'on évoque par la nécromancie. Ce sont des larves, des substances mortes ou mourantes, avec lesquelles on se met en rapport ; elles ne peuvent ordinairement parler que par le tintement de nos oreilles produit par l'ébranlement nerveux dont j'ai parlé, et ne raisonnent ordinairement qu'en réfléchissant ou nos pensées ou nos rêves.

      Mais pour voir ces formes étranges, il faut se mettre dans un état exceptionnel, qui tient du sommeil et de la mort, c'est-à-dire qu'il faut se magnétiser soi-même et arriver à une sorte de somnambulisme lucide et éveillé. La nécromancie obtient donc des résultats réels, et les évocations de la magie peuvent produire des visions véritables. Nous avons dit que, dans le grand agent magique, qui est la lumière astrale, se conservent toutes les empreintes des choses, toutes les images formées, soit par les rayons, soit par les reflets ; c'est dans cette lumière que nous apparaissent nos songes, c'est cette lumière qui enivre les aliénés et entraîne leur jugement endormi à la poursuite des fantômes les plus bizarres. Pour voir sans illusions dans cette lumière, il faut écarter les reflets par une volonté puissante, et n'attirer à soi que les rayons. Rêver tout éveillé, c'est voir dans la lumière astrale et les orgies du sabbat, racontées par tant de sorciers dans leurs jugements criminels, ne se présentaient pas à eux d'une autre manière. Souvent les préparations et les substances employées pour parvenir à ce résultat étaient horribles, comme nous le verrons dans le Rituel ; mais les résultats n'étaient jamais douteux. On voyait, on entendait, on touchait les choses les plus abominables, les plus fantastiques, les plus impossibles. Nous reviendrons sur ce sujet dans notre quinzième chapitre ; nous ne nous occupons ici que de l'évocation des morts.

      Au printemps de l'année 1854, j'étais allé à Londres pour échapper à des chagrins d'intérieur et me livrer, sans distraction, à la science. J'avais des lettres d'introduction pour des personnages éminents et curieux de révélations du monde surnaturel. J'en vis plusieurs, et je trouvai en eux, avec beaucoup de politesse, un grand fond d'indifférence ou de légèreté. On me demandait tout d'abord des prodiges comme à un charlatan. J'étais un peu découragé, car, à vrai dire, loin d'être disposé à initier les autres aux mystères de la magie cérémonielle, j'en avais toujours craint, pour moi-même, les illusions et les fatigues ; d'ailleurs ces cérémonies exigent un matériel dispendieux et difficile à rassembler. Je me renfermais donc dans l'étude de la haute Cabale, et je ne songeais plus aux adeptes anglais, lorsqu'un jour, en rentrant à mon hôtel, je trouvai un pli à mon adresse. Ce pli contenait la moitié d'une carte coupée transversalement, et sur laquelle je reconnus tout d'abord le caractère du sceau de Salomon, et un papier fort petit sur lequel était écrit au crayon : « Demain à trois heures, devant l'abbaye de Westminster, on vous présentera l'autre moitié de cette carte. » Je me rendis à ce singulier rendez-vous. Une voiture stationnait sur la place. Je tenais, sans affectation, mon fragment de carte à la main ; un domestique s'approcha de moi et me fit signe en m'ouvrant la portière de la voiture. Dans la voiture était une dame en noir, dont le chapeau était recouvert d'un voile très épais ; elle me fit un signe de monter près d'elle, en me montrant l'autre moitié de la carte que j'avais reçue. La portière se referma, la voiture roula et, la dame ayant relevé son voile, je pus voir que j'avais affaire à une personne âgée, ayant sous des sourcils gris des yeux noirs extrêmement vifs et d'une fixité étrange. « Sir, me dit-elle, avec un accent anglais très prononcé, je sais que la loi du secret est rigoureuse entre les adeptes ; une amie de Sir B*** L*** qui vous a vu, sait qu'on vous a demandé des expériences, et que vous avez refusé de satisfaire cette curiosité. Peut-être n'aviez-vous pas les choses nécessaires ; je veux vous montrer un cabinet magique complet ; mais je vous demande, avant tout, le plus inviolable secret. Si vous ne me faites pas cette promesse sur l'honneur, je vais donner ordre qu'on vous reconduise chez vous. » Je fis la promesse qu'on exigeait de moi, et j'y suis fidèle en ne disant ni le nom, ni la qualité,ni la demeure de cette dame, que je reconnus bientôt pour une initiée, non pas précisément du premier ordre, mais d'un grade très élevé. Nous eûmes plusieurs longues conversations, pendant lesquelles elle insistait toujours sur la nécessité des pratiques pour compléter l'initiation. Elle me montra une collection de vêtements et d'instruments magiques, me prêta même quelques livres curieux qui me manquaient ; bref, elle me détermina à tenter chez elle l'expérience d'une évocation complète, à laquelle je me préparai pendant vingt et un jours, en observant scrupuleusement les pratiques indiquées au treizième chapitre du Rituel.

      Tout était terminé le 24 juillet, il s'agissait d'évoquer le fantôme du divin Apollonius et de l'interroger sur deux secrets : l'un qui me concernait moi-même, l'autre qui intéressait cette dame. Elle avait d'abord compté assister à l'évocation avec une personne de confiance ; mais, au dernier moment, cette personne eut peur, et, comme le ternaire ou l'unité est rigoureusement requise pour les rites magiques, je fus laissé seul. Le cabinet préparé pour l'évocation était pratiqué dans une tourelle : on y avait disposé quatre miroirs concaves, une sorte d'autel, dont le dessus de marbre blanc était entouré d'une chaîne de fer aimanté.

      Sur le marbre blanc était gravé et doré le signe du pentagramme, tel qu'il est représenté à la page 105 de cet ouvrage et le même signe était tracé, en diverses couleurs, sur une peau d'agneau blanche et neuve qui était tendue sous l'autel. Au centre de la table de marbre, il y avait un petit réchaud de cuivre avec du charbon de bois d'aulne et de laurier ; un autre réchaud était placé devant moi sur un trépied. J'étais vêtu d'une robe blanche assez semblable aux robes de nos prêtres catholiques, mais plus ample et plus longue, et je portais sur la tête une couronne de feuilles de verveine entrelacées dans une chaîne d'or. D'une main je tenais une épée neuve, et de l'autre le Rituel. J'allumai les deux feux avec les substances requises et préparées, et je commençai, à voix basse d'abord, puis en élevant la voix par degrés, les invocations du Rituel. La fumée s'étendit, la flamme fit vaciller tous les objets qu'elle éclairait, puis elle s'éteignit. La fumée s'élevait blanche et lente sur l'autel de marbre ; il me sembla sentir une secousse de tremblement de terre, les oreilles me tintaient et le cœur me battait avec force. Je remis quelques branches et des parfums sur les réchauds, et lorsque la flamme s'éleva, je vis distinctement, devant l'autel, une figure d'homme plus grande que nature, qui se décomposait et s'effaçait. Je recommençai les évocations, et je vins me placer dans un cercle que j'avais tracé d'avance entre l'autel et le trépied : je vis alors s'éclaircir peu à peu le fond du miroir qui était en face de moi, derrière l'autel, et une forme blanchâtre s'y dessina, grandissant et semblant s'approcher peu à peu. J'appelai trois fois Apollonius en fermant les yeux et, lorsque je les rouvris, un homme était devant moi, enveloppé tout entier d'une sorte de linceul, qui me sembla être gris plutôt que blanc ; sa figure était maigre, triste et sans barbe, ce qui ne se rapportait pas précisément à l'idée que je me faisais d'abord d'Apollonius. J'éprouvai une sensation de froid extraordinaire, et, lorsque j'ouvris la bouche pour interpeller le fantôme, il me fut impossible d'articuler un son. Je mis alors la main sur le signe du pentagramme, et je dirigeai vers lui la pointe de l'épée, en lui commandant mentalement, par ce signe, de ne point m'épouvanter et de m'obéir. Alors, la forme devint plus confuse, et il disparut tout à coup. Je lui commandai de revenir : alors je sentis passer près de moi comme un souffle, et, quelque chose m'ayant touché la main qui tenait l'épée, j'eus immédiatement le bras engourdi jusqu'à l'épaule. Je crus comprendre que cette épée offensait l'esprit, et je la plantai par la pointe dans le cercle auprès de moi. La figure humaine reparut aussitôt ; mais je sentis un si grand affaiblissement dans mes membres et une si prompte défaillance s'emparer de moi, que je fis deux pas pour m'asseoir. Dès que je fus assis, je tombai dans un assoupissement profond et accompagné de rêves, dont il ne me resta, quand je revins à moi, qu'un souvenir confus et vague. J'eus pendant plusieurs jours le bras engourdi et douloureux. La figure ne m'avait point parlé, mais il me sembla que les questions que j'avais à lui faire s'étaient résolues d'elles-mêmes dans mon esprit. A celle de la dame, une voix intérieure répondait en moi Mort (il s'agissait d'un homme dont elle voulait savoir des nouvelles) ! Quant à moi, je voulais savoir si le rapprochement et le pardon seraient possibles entre deux personnes auxquelles je pensais, et le même écho intérieur répondait impitoyablement : Mortes !

      Je raconte ici les faits tels qu'ils se sont passés, je ne les impose à la foi de personne. L'effet de cette expérience sur moi fut quelque chose d'inexplicable. Je n'étais plus le même homme, quelque chose d'un autre monde avait passé en moi ; je n'étais plus ni gai, ni triste, mais j'éprouvais un singulier attrait pour la mort, sans être, cependant, aucunement tenté de recourir au suicide. J'analysai soigneusement ce que j'avais éprouvé et, malgré une répugnance nerveuse très vivement sentie, je réitérai deux fois, à quelques jours seulement de distance, la même épreuve. Le récit des phénomènes qui se produisirent diffèrerait trop peu de celui-ci pour que je doive l'ajouter à cette narration, déjà peut-être un peu longue. Mais le résultat de ces deux autres évocations fut pour moi la révélation de deux secrets cabalistiques, qui pourraient, s'ils étaient connus de tout le monde, changer en peu de temps les bases et les lois de la société tout entière.

      Conclurai-je de ceci que j'ai réellement évoquée vu et touché le grand Apollonius de Thyanes ? Je ne suis ni assez halluciné pour le croire, ni assez peu sérieux pour l'affirmer. L'effet des préparations, des parfums, des miroirs, des pantacles, est une véritable ivresse de l'imagination, qui doit agir vivement sur une personne déjà impressionnable et nerveuse. Je n'explique pas par quelles lois physiologiques j'ai vu et touché ; j'affirme seulement que j'ai vu et que j'ai touché, que j'ai vu clairement et distinctement, sans rêves, et cela suffit pour croire à l'efficacité réelle des cérémonies magiques. J'en crois, d'ailleurs, la pratique dangereuse et nuisible ; la santé, soit morale, soit physique, ne résisterait pas à de semblables opérations si elles devenaient habituelles. La dame âgée dont je parle, et dont j'ai eu depuis à me plaindre, en était une preuve car, malgré ses dénégations, je ne doute pas qu'elle n'ait l'habitude de la nécromancie et de la goëtie. Elle déraisonnait quelquefois complètement, se livrait d'autres fois à des colères insensées, dont elle avait peine à bien déterminer l'objet. J'ai quitté Londres sans l'avoir revue, et je garderai fidèlement l'engagement que j'ai pris de ne rien dire à qui que ce soit qui puisse la faire connaître ou donner même l'éveil sur des pratiques, auxquelles elle se livre sans doute à l'insu de sa famille, qui est, à ce que je suppose, assez nombreuse et d'une position fort honorable.

      Il y a des évocations d'intelligence, des évocations d'amour et des évocations de haine ; mais rien ne prouve, encore une fois, que les esprits quittent réellement les sphères supérieures pour s'entretenir avec nous, et le contraire même est plus probable. Nous évoquons les souvenirs qu'ils ont laissés dans la lumière astrale, qui est le réservoir commun du magnétisme universel. C'est dans cette lumière que l'empereur Julien vit autrefois apparaître les dieux, mais vieux, malades et décrépis : preuve nouvelle de l'influence des opinions courantes et accréditées sur les reflets de ce même agent magique qui fait parler les tables et répond en frappant contre les murailles. Depuis l'évocation dont j'ai parlé tout à l'heure, j'ai relu avec soin la vie d'Apollonius, que les historiens nous représentent comme un idéal de beauté et d'élégance antique. J'y ai remarqué qu'Apollonius, vers la fin de sa vie, fut rasé et tourmenté longtemps en prison. Cette circonstance, que j'avais sans doute retenue autrefois sans y penser depuis pour m'en souvenir, aura peut-être déterminé la forme peu attrayante de ma vision, que je considère uniquement comme le rêve volontaire d'un homme éveillé. J'ai vu deux autres personnages, qu'il importe peu de nommer, et toujours différents, par leur costume et par leur aspect, de ce que je m'attendais à voir. Je recommande, d'ailleurs, la plus grande réserve aux personnes qui voudraient se livrer à de semblables expériences : il en résulte de grandes fatigues et souvent même des ébranlements assez anormaux pour occasionner des maladies.

      Je ne terminerai pas ce chapitre sans signaler ici l'opinion assez étrange de certains cabalistes qui distinguent la mort apparente de la mort réelle, et croient qu'elles viennent rarement ensemble. A leur dire, la plupart des personnes qu'on enterre seraient vivantes, et beaucoup d'autres, qu'on croit vivantes, seraient mortes.

      La folie incurable, par exemple, serait pour eux une mort incomplète, mais réelle, qui laisse le corps terrestre sous la direction purement instinctive du corps sidéral. Lorsque l'âme humaine subit une violence qu'elle ne peut supporter, elle se séparerait ainsi du corps, et laisserait à sa place l'âme animale ou le corps sidéral, ce qui fait de ces restes humains quelque chose de moins vivant en quelque sorte que l'animal lui-même. On reconnaît, disent-ils, les morts de cette espèce à l'extinction complète du sens affectueux et moral ; ils ne sont pas méchants, ils ne sont pas bons : ils sont morts. Ces êtres, qui sont les champignons vénéneux de l'espèce humaine, absorbent autant qu'ils peuvent la vie des vivants ; c'est pourquoi leur approche engourdit l'âme et donne froid au cœur.

      Ces êtres cadavéreux, s'ils existaient, réaliseraient tout ce qu'on affirmait autrefois des brucolaques et des vampires.

      N'est-il pas des êtres près desquels on se sent moins intelligent, moins bon, quelquefois même moins honnête ?

      N'en est-il pas dont l'approche éteint toute croyance et tout enthousiasme, qui vous lient à eux par vos faiblesses, vous dominent par vos mauvais penchants, et vous font lentement mourir au moral, dans un supplice pareil à celui de Mezence ?

      Ce sont des morts, que nous prenons pour des vivants ; ce sont des vampires que nous prenons pour des amis !




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