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X Cette lettre est l'un des symboles les plus importants dans la philosophie occulte.
XÉNOPHILE. Un
adepte de l'école pythagoricienne et un philosophe, que Lucien (
De la Longévité), Pline et d'autres ont crédité d'une longévité de 170 ans, et qui a préservé toutes ses facultés jusqu'à son dernier
jour. Il écrivit sur la musique et fut surnommé le "musicien".
XISOUTHROS (Grec). Le
Noé chaldéen, d'après les tablettes assyriennes ; et, selon ce que nous rapporte Alexandre Polyhistor, c'est ainsi qu'il est décrit par Bérose dans son
histoire des dix rois : « Après la mort du neuvième Ardates, son fils
Xisouthros régna dix-huit sari. Un grand
déluge survint en ce temps-là ». Dans une vision, averti par sa divinité du cataclysme
imminent,
Xisouthros reçut l'ordre de construire une arche, d'y conduire ses parents, avec tous les différents
animaux, les
oiseaux, etc., et de se confier à la montée des
eaux. En obéissant à l'avertissement divin,
Xisouthros démontre ainsi qu'il fait précisément ce que, des milliers d'années après lui, fera
Noé. Il fit sortir les
oiseaux du navire et ils revinrent à lui de nouveau ; ensuite, quelques
jours plus tard, il les réexpédia dehors et ils lui revinrent avec leurs pattes recouvertes de
boue ; mais une troisième fois ils ne revinrent plus à lui.
Son arche échouée sur une haute montage d'Arménie.
Xisouthros en descend et construit un
autel aux
dieux. Ici seulement se présente une divergence entre les
légendes polythéiste et
monothéiste.
Xisouthros, après avoir rendu un culte aux
dieux et les ayant remerciés, disparut et ses
compagnons « ne le virent plus ». L'
histoire nous conte que, eu égard à sa grande piété,
Xisouthros et sa famille furent enlevés au
ciel pour vivre avec les
dieux, ainsi que lui-même l'apprit aux survivants. Car bien que son
corps s'en fût allé, sa voix était entendue dans l'
air ambiant, et après les avoir informés de l'événement, elle les exhortait à s'en retourner à Babylone et à faire convenablement attention à la vertu, à la
religion et aux
dieux. Ceci est plus méritoire que de planter de la vigne, s'enivrer du jus de ses raisins, et maudire son propre fils. (Voir
Ziusudra)