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L'Homme et ses Corps

Annie Besant
© France-Spiritualités™






LES CORPS MENTAUX
A – Le Corps mental

Ce véhicule de la conscience humaine est constitué par la substance des quatre sous-plans inférieurs du Dévakhan, auxquels il appartient. Son rôle est double : d'une part, il constitue le véhicule spécial de notre conscience dans cette région du plan mental ; de l'autre, il agit sur notre corps astral et, par lui, sur nos enveloppes physiques, pour produire tout ce que nous appelons les manifestations de l'intelligence à l'état normal de veille. En fait, chez l'homme peu développé, tant que dure la vie terrestre, ce corps est incapable de fonctionner séparément sur son propre plan, comme véhicule de la conscience. Lorsqu'un tel homme exerce ses facultés mentales, elles doivent se revêtir de matière astrale et physique, avant qu'il ne puisse lui-même être conscient de leur activité. Le corps mental est donc le véhicule de l'Ego, du Penseur, pour tout son travail de raisonnement ; mais, tant que l'Ego est encore jeune, ce véhicule, imparfaitement organisé, est faible et diffus, comme le corps astral de l'homme peu évolué.

      La substance dont se compose le corps mental est extrêmement ténue et subtile. Nous avons vu que la matière astrale est déjà beaucoup moins dense que l'éther du plan physique. Il faut maintenant pousser plus loin encore l'idée que nous nous faisons de la matière, jusqu'à la conception d'une substance échappant à la vision astrale comme à la vue physique, substance trop subtile pour être perçue même par les « sens internes » de l'Homme. Cette matière appartient au cinquième plan de notre Univers en commençant par le haut, ou au troisième en commençant par le bas. Dans cette matière, « l'Ego » se manifeste comme intelligence, tandis que dans celle du plan inférieur (l'astral) il se manifestait comme sensation.

      La limite extérieure du corps mental, visible dans l'Aura, met en évidence une particularité : ce corps augmente, il croît en grandeur et en activité à mesure que l'Homme, dans la série de ses incarnations, se développe et évolue. Jusqu'ici, nous n'avions pas rencontré cette particularité. Pour chaque incarnation, un corps physique est construit, différant selon la nationalité et le sexe ; mais nous l'imaginons conservant la même taille, ou peu s'en faut, depuis les Atlantes jusqu'à nos jours. Le corps astral, d'autre part, croît en organisation, comme nous l'avons observé, à mesure que l'Homme progresse. Mais le corps mental, lui, croît littéralement en grandeur avec l'évolution humaine. En considérant une personne très peu développée, nous aurons du mal à distinguer son corps mental ; il est si peu évolué que, si l'on n'y mettait du soin, on ne le verrait même pas. Prenons ensuite un homme plus avancé, un homme qui n'a pas encore atteint la spiritualité, mais dont les facultés mentales sont développées, et l'intellect entraîné. Nous verrons que son corps mental est en train d'acquérir une formation très nette, et qu'il se révèle, par son organisation, comme étant un véhicule de l'activité humaine. Il constitue un objet au contour net et clair, tissu de fine substance et d'admirables couleurs, vibrant constamment, plein d'activité, de vie et de force, – expression de l'intelligence dans le monde de l'intelligence.

      Sa nature donc, essence subtile ; ses fonctions : véhicule immédiat où « l'Ego » se manifeste comme intelligence. Sa croissance : à travers la série des vies successives elle se poursuit, proportionnée au développement intellectuel ; son organisation aussi s'achève, de plus en plus parfaite, à mesure que les qualités et les attributs de l'intelligence se marquent plus nettement.

      A l'inverse du corps astral, le corps mental, lorsqu'il fonctionne de concert avec les véhicules inférieurs, ne reproduit nullement l'image physique de l'Homme, sa forme, ou ses traits. Au contraire, il est ovoïde ; il pénètre le corps astral et le corps physique, et les dépasse, formant autour d'eux une atmosphère rayonnante qui grandit sans cesse avec le développement intellectuel de l'Homme. Inutile d'ajouter que cette forme ovoïde devient un admirable et radieux objet lorsque l'Homme développe les facultés supérieures de son intelligence. Elle échappe à la vision astrale, mais est clairement perçue par cette vision plus haute qui appartient au monde mental. Un homme ordinaire, vivant dans le monde physique, ne voit rien du monde astral, bien qu'il y soit immergé, jusqu'au jour où s'éveillent ses sens astraux. De même, l'homme chez qui les sens physiques et astraux sont seuls développés, ne verra rien du monde mental, ni des formes composées de sa substance, jusqu'à ce que les sens mentaux soient éveillés en lui, ce monde, néanmoins, l'entoure de toute part.

      Ces sens plus pénétrants, ces sens qui appartiennent au monde mental, diffèrent grandement de ceux qui nous sont familiers « ici-bas ». L'emploi du pluriel constitue même une fausse appellation, car on devrait plutôt dire « le sens » mental. Il semble que le mental prenne contact directement, par toute sa surface, avec les choses de son monde, à lui. Il n'a point d'organes distincts de la vue, de l'ouïe, du toucher, du goût et de l'odorat. Les vibrations qui ne pourraient être perçues ici-bas qu'à travers des organes distincts, produisent en bloc toutes leurs impressions diverses, dès qu'elles entrent en contact avec le mental. Le corps mental les reçoit toutes instantanément et perçoit simultanément en toutes leurs parties les objets qu'il est susceptible de percevoir.

      Comment un agrégat d'impressions différentes peut-il être, par ce sens mental, perçu synthétiquement et sans confusion ? – C'est chose difficile à exprimer clairement en paroles. Le mieux sera peut-être de dire que, si un disciple entraîné passe dans cette région, et qu'il y confère avec un autre disciple, son mental s'exprime simultanément en couleur, son et forme, de telle sorte que sa pensée tout entière soit transmise en une image colorée et sonore, au lieu de n'être dévoilée que par fragments, comme dans les symboles qu'ici-bas nous nommons « paroles ». Quelques lecteurs peuvent avoir entendu parler de livres antiques, écrits jadis par de grands Initiés en langage coloré, la langue des dieux. Cette langue est connue de maint disciple, et les formes et couleurs en sont empruntées au « langage » du monde mental, où les vibrations d'une seule pensée engendrent en même temps forme, couleur et son. Nul besoin pour l'intelligence de penser une couleur, ou un son, ou une forme : il lui suffit d'émettre une pensée, et cette pensée, vibration complexe d'une matière subtile, s'exprime d'elle-même en tous ces modes divers. La substance du monde mental est constamment en vibration, constamment elle donne naissance à ces couleurs, à ces sons, à ces formes ; et si l'Homme fonctionne consciemment dans son corps mental, dégagé de ses enveloppes physique et astrale, il se trouve entièrement libéré des limitations de leurs organes ; il perçoit simultanément, en chaque point de son être, toutes les vibrations qui, dans le monde inférieur, se présenteraient à lui comme distinctes et différentes.

      Mais, lorsque l'Homme pense, à « l'état de veille », lorsqu'il opère par l'intermédiaire de ses véhicules inférieurs, astral et physique, alors la pensée, produite, comme toujours, dans le corps mental, s'extériorise ensuite par transmission à l'astral, puis au physique. Le mental seul lui donne naissance ; il est son agent véritable, et il est aussi, chez nous, l'élément de conscience qui s'attribue le plus souvent le titre de « moi ». Ce « moi » est d'ailleurs illusoire, mais c'est le seul « moi » que la plupart d'entre nous connaissent.

      En traitant de la conscience du corps physique, nous avons vu que l'Homme proprement dit n'était pas conscient de tout ce qui se passait dans ce corps, dont les fonctions échappent en partie à sa volonté ; qu'il ne pouvait identifier sa pensée avec celle des cellules minuscules ; enfin, qu'il ne partageait pas la conscience du corps considéré comme un tout. Mais lorsqu'il s'agit du corps mental, nous abordons une région avec laquelle l'Homme s'identifie si étroitement qu'elle paraît être lui-même. « Je pense », « je sais » est-il possible d'aller plus loin ? Le mental c'est « l'Ego » dans son corps mental, et pour la plupart d'entre nous, il semble que ce soit là l'ultime but de notre poursuite du Soi. Mais cela n'est vrai que si nous nous limitons à « l'état de veille ». Celui qui sait que sa conscience à l'état de veille n'est, au même titre que les sensations de son corps astral, qu'une des étapes de son pèlerinage à la recherche du Soi, celui-là comprendra, surtout s'il a appris à aller au-delà, que cette intelligence n'est, à son tour, qu'un instrument de l'Homme réel. Mais, comme je l'ai dit, la plupart d'entre nous ne distinguent pas et ne peuvent pas distinguer, dans leur pensée, l'Homme de son corps mental ; car il leur semble que ce soit là sa plus haute expression, son plus parfait véhicule, le « soi » le plus élevé qu'il puisse atteindre ou concevoir. Cela est d'autant plus naturel, inévitable même, que l'Individu, l'Homme, au point où il en est de son évolution, commence précisément à vivifier ce corps mental, et à en faire le siège essentiel de son activité. Dans un lointain passé, il a vivifié son corps physique comme véhicule de sa conscience ; maintenant il s'en sert tout naturellement. Chez les membres arriérés de la race, il vivifie actuellement son corps astral, mais chez un grand nombre, ce travail est au moins partiellement achevé. Dans notre cinquième race, l'Homme travaille à son corps mental : la construction, l'évolution de ce corps, telle est la tâche qui incombe spécialement à l'humanité actuelle.

      Nous avons donc grand intérêt à comprendre comment se construit notre corps mental, et comment il croît. – Il croît par la pensée. Nos pensées sont les matériaux qui nous servent à édifier ce véhicule mental. Par l'exercice de nos facultés mentales, par le développement de notre puissance artistique, de nos émotions élevées, nous sommes occupés, littéralement, à bâtir notre corps mental jour par jour, pendant chaque mois, chaque année de notre vie. Si vous n'exercez pas vos facultés mentales ; si vous n'êtes que le réceptacle de vos pensées, sans en être jamais le créateur ; si vous ne savez qu'accepter du dehors au lieu de former du dedans ; si, pendant votre traversée de la vie, vous ne faites qu'héberger les seules idées des autres ; si, en fait de pensée, vous ne connaissez rien de mieux, alors, d'une vie à l'autre, votre corps mental ne pourra se développer ; d'une vie à l'autre vous reviendrez tel que vous étiez au départ ; d'une vie à l'autre vous piétinerez sur place, individu rudimentaire, non évolué. Exercer l'intelligence elle-même, utiliser créativement ses facultés, les mettre à l'épreuve, œuvrer par elles, exiger d'elles un continuel effort, tels sont les seuls moyens d'assurer le développement du corps mental, les seuls moyens du véritable progrès dans l'évolution humaine.

      Dès que vous commencerez à vous en rendre compte, vous chercherez sans doute à modifier l'attitude générale de votre « moi » conscient. Vous commencerez à observer son fonctionnement ; et dès lors vous pourrez vérifier l'exactitude de ce qui vient d'être dit. Vous découvrirez qu'une grande part de votre activité mentale n'est pas vôtre : elle n'est, à proprement parler, que l'acceptation des pensées d'autrui. Les pensées, vous ne savez pas comment elles vous viennent ; elles arrivent, et vous ignorez leur provenance ; elles vous quittent, et vous ne savez où elles vont. Et vous commencerez alors à sentir, non sans quelque détresse peut-être et quelque contrariété, qu'au lieu d'être hautement évolué, votre entendement n'est qu'un carrefour, où des pensées passent.

      Examinez-vous vous-même, analysez le contenu de votre magasin intellectuel, cherchez à distinguer ce qui est vraiment à vous de ce qui n'est qu'emprunt fait à l'extérieur. De temps à autre, pendant la journée, arrêtez-vous brusquement et voyez à quoi vous pensez ; vous serez peut-être surpris de découvrir que vous ne pensez à rien – expérience très commune – ou que vous pensez si vaguement, qu'aucun principe mental en vous ne peut en éprouver autre chose qu'une impression toute fugitive. Lorsque vous aurez répété un bon nombre de fois cette expérience, et que ces essais eux-mêmes vous auront rendu plus « soi-conscient » qu'auparavant, commencez à analyser minutieusement les pensées qui se trouvent en votre conscience, et cherchez à voir quelle différence il y a entre leur condition à l'entrée et à la sortie ; à voir, en un mot, ce que vous avez bien pu ajouter à ces pensées pendant leur séjour chez vous. Ainsi votre mentalité deviendra réellement active et commencera à exercer sa puissance créatrice.

      Pour activer cette formation, vous ferez bien, si vous m'en croyez, d'adopter une méthode d'entraînement définie. Ainsi, vous déterminerez tout d'abord le genre des pensées qui seront autorisées à séjourner en votre esprit. Chaque fois qu'il se présente une pensée que vous jugez bonne ; concentrez sur elle toute votre attention, nourrissez-la, fortifiez-la, faites qu'elle soit plus riche après son séjour chez vous, et envoyez-la, comme une force bienfaisante, dans le monde astral. Quant aux pensées mauvaises, chassez-les avec toute la rapidité imaginable. A force d'accueillir les pensées bonnes et utiles, et de refuser tout séjour aux pensées mauvaises, vous verrez apparaître le résultat suivant : les pensées de la première catégorie, de plus en plus nombreuses, afflueront en votre esprit ; les autres se feront de plus en plus rares. Votre mental, plein de pensées bonnes et utiles, agira comme un aimant, attractivement, sur toutes les pensées de même nature qui se trouvent dans l'ambiance, mais en mode de répulsion sur les pensées contraires, qui seront automatiquement repoussées à votre approche.

      Le corps mental prendra donc l'habitude caractéristique d'attirer, de l'atmosphère environnante, toutes les pensées qui sont bonnes et d'y repousser celles qui sont mauvaises ; il élaborera les bonnes pensées et les rendra plus actives, s'enrichissant lui-même, d'année en année, de toute la masse des matériaux mentaux ainsi accumulés.

      Lorsque le temps sera venu pour l'Homme de se dépouiller finalement de ses enveloppes physique et astrale, il passera dans le monde mental, emportant avec lui tous ces trésors amassés. Le contenu de l'intelligence sera donc transporté dans la région qui lui est propre, et la vie de l'homme en Dévakhan sera employée à transmuer en facultés et en puissance la réserve mentale accumulée ici-bas.

      A la fin de la période dévakhanique, le corps mental transmettra au corps causal permanent les caractéristiques ainsi façonnées, afin qu'elles puissent se faire jour dans l'incarnation suivante. Lorsque l'Homme s'en retournera vers la matière, ces facultés se revêtiront de la substance des plans « rûpa » du monde mental, pour former le nouveau corps mental, mieux organisé, plus hautement développé, destiné à servir l'Homme dans l'existence qui se prépare. Elles se manifesteront enfin, en passant par le corps astral et le corps physique, sous forme de « facultés innées », que l'enfant apportera avec lui dans le monde.

      En résumé, dans notre vie présente, nous rassemblons des matériaux selon la méthode indiquée plus haut. Pendant la vie dévakhanique, nous opérons sur ces matériaux, nous les transmuons, d'efforts isolés de la pensée, en faculté de penser, en puissance et en activité mentale. Telle est l'immense transformation accomplie pendant le séjour en Dévakhan, et ce travail étant limité d'avance par l'emploi que nous faisons de notre vie terrestre, nous ferons bien, dès à présent, de ne point ménager nos efforts. Le corps mental de notre prochaine incarnation dépendra du travail accompli dans notre corps mental actuel ; d'où l'importance colossale, pour notre évolution, de l'emploi que nous faisons de ce corps. C'est là, encore une fois, ce qui détermine d'avance les limites de l'activité humaine dans le Dévakhan et, par suite, l'amplitude des qualités mentales que l'individu en rapportera pour sa prochaine existence terrestre. Nous ne pouvons pas plus isoler une vie d'une autre vie, que nous ne pouvons, de rien, créer miraculeusement quelque chose. Karma nous rapporte une moisson proportionnée à ce que nous avons semé ; la récolte sera maigre ou fructueuse, selon les soins apportés au labour et aux semailles.

      Nous comprendrons mieux l'action automatique du corps mental, mentionnée plus haut, si nous considérons la nature des matériaux qu'il emprunte pour sa construction. Le Mental Universel, auquel sa nature intime le lie, est, sous son aspect matériel, le réservoir où ces matériaux sont puisés. Ils consistent en mouvements vibratoires de tout genre, variant en qualité et en puissance, selon les combinaisons produites. De ce réservoir commun, le corps mental attire à lui, automatiquement, des éléments susceptibles d'entretenir ses combinaisons déjà existantes ; car il s'opère, dans le corps mental comme dans le corps physique, un renouvellement continu, et chaque particule disparue doit normalement être remplacée par l'arrivée d'une particule de même nature. Du jour où l'Homme, remarquant en son esprit des tendances mauvaises, entreprend de les modifier, il met en jeu des vibrations d'un genre nouveau, et le corps mental, accoutumé à répondre aux vibrations anciennes, résiste à la tendance nouvelle qu'on veut lui imposer : il y a alors lutte et souffrance. Mais graduellement, à mesure que les anciennes particules sont rejetées et remplacées par celles susceptibles de répondre aux vibrations nouvelles (particules attirées automatiquement en vertu de leur affinité), le corps mental change de caractère, que dis-je, sa matière même se renouvelle, et ses vibrations finissent par être répulsives envers les pensées mauvaises, et attractives envers les bonnes. De là l'extrême difficulté des premiers efforts, qui provoquent la réaction et doivent surmonter la résistance, du mental sous son ancien aspect ; de là aussi la facilité de plus en plus grande que l'on éprouve à penser avec rectitude, au fur et à mesure que cet ancien aspect se modifie ; et finalement, la spontanéité parfaite du nouveau mode d'activité et le plaisir qui l'accompagne.

      Un autre moyen d'activer la croissance du corps mental, c'est la pratique de la concentration. La concentration est l'art de fixer l'attention sur un point et de l'y maintenir fermement, sans lui permettre d'aller à la dérive ou d'être détournée de son objet. Nous devrions nous entraîner à la réflexion soutenue et consécutive, évitant de laisser courir notre pensée d'un objet à un autre, évitant surtout de disperser nos énergies mentales sur une multitude de sujets insignifiants. C'est un bon exercice que de suivre un raisonnement continu où chaque pensée procède naturellement de celle qui l'a précédée. Par là nous développons en notre intellect les qualités de séquence rigoureuse qui rendent notre pensée essentiellement rationnelle. Quand le mental fonctionne avec un ordre rigoureux et méthodique dans la succession des pensées, il acquiert des forces nouvelles qui en font un digne instrument pour le travail actif du « Soi » dans le monde mental. Une fois développé, ce pouvoir de concentration et de séquence dans la pensée se manifestera par l'aspect plus nettement délimité du corps mental, par sa croissance rapide, par la fermeté et l'équilibre de ses facultés, chaque effort étant désormais amplement compensé par le progrès qui en résulte.




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