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Le développement de l'âme

Alfred Percy Sinnett
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CHAPITRE X :
LE SYSTÈME AUQUEL NOUS APPARTENONS (2/3)

C'est alors que la théorie nébulaire paraît entrer en jeu. Des anneaux de substance nébulaire, se détachant de la masse mère, se segmentent à leur tour et leurs fragments, continuant à suivre le mouvement giratoire de la masse entière, finissent par s'agréger en planètes ; ce ne sont point encore les planètes actuelles que nous connaissons ; celles-ci sont, en effet, d'origine plus récente en vertu de certains principes qui gouvernent l'évolution de notre système, et dont l'astronomie ne tient pas encore compte.

      Les diverses planètes primordiales se groupèrent peu à peu en sept grandes chaînes d'évolution qu'il faut considérer dans leur état actuel pour les comprendre proximativement. Notre étude ne serait certes pas facilitée si nous voulions rechercher dans les profondeurs d'un passé insondable l'ordre primitif qui gouverna la mise en activité des diverses chaînes planétaires ; mais il faut prendre note que le système solaire comprend trois chaînes d'évolution dépourvues de toute planète physique ; de sorte qu'il y a en réalité non pas sept, mais dix chaînes d'évolution à considérer.

      Si nous avions de la Nature une connaissance suffisamment approfondie, nous trouverions probablement que les systèmes septénaires aboutissent constamment à un système décénaire plus important ; néanmoins, la loi septénaire paraît régir toutes les œuvres cosmiques où le plan physique entre en ligne de compte. Notre première recherche, dans l'étude du système solaire, portera donc sur les sept chaînes planétaires, dont chacune est en contact avec le plan physique.

      En commençant notre étude par la planète la plus éloignée du soleil, Neptune, nous trouvons qu'elle fait partie d'une chaîne d'un caractère bien différent de celui de la plupart des autres planètes. Dans cette série de mondes, le processus évolutif n'est pas destiné à produire partout des résultats analogues.

      La vie en activité sur Neptune n'est pas destinée à atteindre des niveaux très élevés ; mais, d'autre part, ce merveilleux organisme cosmique offre un intérêt spécial au point de vue astronomique. Combiné à l'évolution de Neptune, il y a, de fait, deux autres planètes physiques, appartenant à notre système ; mais elles ont, jusqu'à présent, échappé aux recherches astrologiques.

      L'une d'entre elles sera peut-être découverte un jour par les moyens ordinaires, mais la plus éloignée est encore bien au delà du champ d'action des instruments physiques, car non seulement son éloignement dépasse toute idée, mais la lumière du Soleil qu'elle nous renvoie par réflexion est excessivement faible. Vu de Neptune même, le soleil semblerait un point dans l'espace, comparé au disque lumineux qui nous éclaire ; les deux planètes les plus éloignées se trouvent, par rapport au centre du système, à des distances encore à déterminer par ce que l'on appelle, en astronomie, la « Loi de Bode » (27).

      Nous savons ainsi, avant même que l'une d'elles ne soit découverte, que le rayon de l'orbite de la plus éloignée de ces planètes dépasse quelque peu 11 milliards de kilomètres ; on se rappellera que la distance de Neptune au soleil est de 4468 millions de kilomètres.

      A pareille distance, la lumière du Soleil suffirait à peine à dissiper les ténèbres. Quant à la chaleur qui pourrait être nécessaire à cette planète, elle doit dépendre d'influences encore mal connues aujourd'hui par notre science physique. Néanmoins, si peu que nous connaissions la chaîne de Neptune, nous pouvons néanmoins émettre quelques idées à son sujet, et reconnaître que son système comprend – au stade actuel de développement – trois planètes physiques.

      Chacune des autres chaînes, comme nous le verrons peu à peu, est, à l'exception de la nôtre, représentée, sur le plan physique, par une seule planète. En poursuivant l'examen de ce système, il faut nous souvenir que les chaînes d'évolution ne sont pas identiquement représentées sur le plan physique à chacun de leurs stages manvantariques. Notre propre chaîne n'eut qu'une planète physique lors de son dernier manvantara, et n'en aura qu'une encore dans le suivant, bien qu'elle en possède trois actuellement. Ainsi, d'autres chaînes, n'ayant aujourd'hui qu'une planète physique, pourront en posséder plusieurs dans de futurs stades d'évolution, et peuvent en avoir eu plus d'une dans de précédentes périodes.

      La chaîne d'Uranus est celle qui suit immédiatement celle de Neptune, nous l'appelons ainsi du nom de la planète visible de sa chaîne actuelle. On nous dit que cette chaîne est déjà fort avancée et que son évolution a donné à la vie une forme très élevée ; quoi qu'il en soit, les conditions physiques d'Uranus doivent différer largement de toutes celles qui nous sont connues. Le Soleil, vu d'Uranus, nous paraîtrait un objet à peine plus volumineux que Jupiter ; cependant, un des principes sur lesquels on insiste le plus dans l'étude ésotérique de notre système, c'est que la vie existe sous des conditions essentiellement variables et que nous ne devons jamais chercher à déterminer les conditions d'habitabilité des autres globes de l'espace, par la comparaison de leurs conditions météorologiques ou climatériques avec les nôtres.

      La chaîne de Saturne est beaucoup moins avancée que la nôtre dans son développement manvantarique ; Saturne elle-même est dans une des premières rondes de son manvantara actuel, de sorte qu'elle n'est pas encore physiquement habitable. Les familles d'êtres qui y accomplissent leur évolution sont encore aux stades de leur involution dans la matière ; et cependant il ne faudrait pas supposer que la chaîne de Saturne, pas plus que tout autre, soit de création plus récente que celles plus rapprochées du Soleil. La mesure des progrès réalisés par les différentes chaînes est très variable. Saturne évolue avec lenteur, par des manvantaras d'une énorme durée. Il ne faut pas se presser de chercher une règle dans la progression plus ou moins rapide des diverses chaînes planétaires, quoiqu'elles soient toutes, sans doute, destinées à s'harmoniser dans leurs résultats, lorsqu'approchera le terme final de ce drame grandiose où chacune d'elles remplit son rôle.

      La chaîne de Jupiter est fort intéressante, car bien que jeune – sinon par sa durée, au moins par son avancement – elle est destinée, nous dit-on, à conduire ses habitants à un degré d'avancement très élevé, bien que le manvantara en activité dans la chaîne de Jupiter ne soit pourtant que le troisième de la série septénaire. Il correspond à notre manvantara lunaire, c'est-à-dire au précédent de notre série, et celui-là n'a pas poussé notre famille humaine à un stade de développement bien élevé. De plus, la famille de Jupiter n'en est qu'à la deuxième ronde de son troisième manvantara ; et sa planète n'est pas encore prête pour la vie physique. Elle est encore brûlante en raison de sa condensation relativement récente, et cet état de choses, généralement admis, n'est pas dû, comme le croient les astronomes, à ce que Jupiter, étant beaucoup plus volumineux que les planètes rapprochées du centre, a mis nécessairement plus de temps à se refroidir depuis la consolidation de la nébuleuse primordiale. Jupiter est de création plus récente que la terre ; nous traiterons d'ailleurs plus aisément ce sujet après avoir examiné l'ensemble du système.

      En allant de Jupiter au centre du système, le premier orbite planétaire que l'on rencontre est actuellement occupé par un groupe d'astéroïdes, c'est-à-dire de matière planétaire à l'état rudimentaire, qui pourra servir, dans la suite, à former de nouvelles chaînes.

      La planète suivante est Mars ; mais en approchant de ce monde intéressant, nous autres, habitants de la chaîne terrestre, nous sommes relativement en pays de connaissance ; car la chaîne à laquelle nous appartenons, actuellement dans son quatrième manvantara, est arrivée au stade le plus profond de son immersion dans la matière, et est ainsi représentée sur le plan physique par trois planètes. Mars, la Terre et Mercure, sont partenaires d'évolution. Mars nous devance dans l'ordre progressif de notre chaîne, Mercure nous suit. Une grande partie de l'humanité actuelle a positivement vécu sur Mars, et nous y retrouverions encore des traces archéologiques de notre passage, si nous pouvions visiter cette planète aujourd'hui. Quelques-uns des plus avancés d'entre nous le peuvent et l'ont fait dans un véhicule de conscience approprié. Je reviendrai plus tard sur cette partie de mon sujet, car nous connaissons les planètes de notre chaîne un peu mieux que les autres.

      Après la Terre, en nous rapprochant toujours du Soleil, nous arrivons à la planète Vénus. Des sept chaînes de notre système, celle de Vénus est actuellement la plus évoluée, non pas nécessairement la plus vieille en raison de la période qu'elle traverse, mais la plus avancée de la série par la rapidité de ses progrès ou la faible durée de ses manvantaras.

      Notre propre chaîne procède maintenant à son quatrième manvantara ; mais celle de Vénus a déjà accompli une grande partie de son cinquième. Elle est même dans la septième ronde de ce manvantara, et la famille dont elle favorise l'évolution se trouve actuellement, comme nous, sur la planète physique de cette chaîne ; mais elle a réalisé un ensemble de progrès tellement supérieur, que les plus évolués de ses membres, comparés à notre humanité, ont atteint une perfection véritablement divine. C'est de Vénus, comme le savent tous les étudiants de la donnée ésotérique, que descendirent les gardiens de notre humanité encore enfant, à la fin de la troisième race de notre période mondiale, et au commencement de la quatrième. Ils stimulèrent en nous le développement du principe manasique, et c'est à eux que nous devons d'avoir un peu dépassé maintenant le degré d'évolution que nous réservait strictement notre vraie place dans notre propre chaîne. Notre évolution a été accélérée par quelques-uns de ceux qui sont, au sens le plus élevé du terme, nos frères aînés dans l'ensemble du système. Ils ont trouvé parmi nous quelques élèves remplis d'aptitudes, qui sont déjà parvenus à un niveau d'élévation spirituelle comparable à celui de leurs sublimes instructeurs.

      Comprise dans l'orbite de Vénus se trouve la planète Mercure, qui appartient à notre chaîne. Le milieu de notre période d'activité planétaire étant actuellement dépassé, l'aube d'une évolution nouvelle se lève sur cette planète et la prépare à l'avènement de notre famille humaine, lorsque les derniers représentants de ses grandes races mères auront achevé leur travail sur cette terre.

      Il existe dans l'orbite de Mercure une autre planète qui, probablement, sera découverte un jour ou l'autre par nos astronomes. Ils en soupçonnent déjà l'existence, et la recherchent activement lorsqu'une éclipse de soleil leur donne quelque chance de l'apercevoir ; car elle s'efface tellement dans l'éclat éblouissant du Soleil qu'il est inutile de la chercher par un ciel découvert. Quelques astronomes ont donné prématurément à cette planète inconnue le nom de Vulcain. Ce doit être effectivement un petit monde très brûlant, bien que la loi de Bode lui attribue une distance d'environ trente-huit millions de kilomètres du point central. Quoi qu'il en soit, Vulcain fait partie d'un système d'évolution indépendant, et qui n'est pas destiné à faire évoluer la vie jusqu'aux niveaux élevés qu'atteindront dans la suite notre système et celui de Vénus. Cette planète complète la série des sept chaînes planétaires. En voici encore l'énumération.

La chaîne de Neptune
La chaîne d'Uranus
La chaîne de Saturne
La chaîne de Jupiter
La chaîne de la Terre
La chaîne de Vénus
La chaîne de Vulcain

      Les 1ère et 3ème chaînes de cette série ont chacune trois planètes physiques ; les autres n'en possèdent qu'une seule.

      Il y a fort peu à dire actuellement des trois chaînes qui n'ont aucun rapport avec le plan physique, sinon qu'elles appartiennent à des ordres d'évolution très élevés, et, en quelque sorte, à l'aurore d'une perfection finale de la vie de notre système, lorsque toutes les chaînes septénaires auront complété leur cycle évolutif.

      Il ne faudrait cependant pas supposer que leur activité soit ajournée jusqu'à la fin des cycles précédents. Elles sont déjà en activité, et chacune d'elles aurait sept planètes occupant des places définies dans l'espace, mais composées d'ordres de matière trop subtils pour être perçus par nos sens physiques. D'autre part, il ne faudrait pas considérer leurs existences comme tellement au-dessus des atteintes de notre imagination ; leur plan le plus inférieur, en effet, correspond directement au plan roupique du dévakhan.

      D'après cet aperçu général de la formation du système et de son but, d'après surtout bien des passages de la littérature théosophique récente, il ressort clairement que la configuration du système solaire n'est pas plus immuable pendant la durée de ce système que la configuration des continents et des mers, formant la surface de la terre, n'est immuable pendant une période d'activité planétaire.

      Dans tous les systèmes, la chaîne de planètes sur laquelle s'effectue l'évolution d'un manvantara quelconque se désintègre lorsque celui-ci est achevé, et une nouvelle chaîne de mondes est appelée à l'existence. Ceci ne signifie pas que, de la substance non manifestée il soit créé de la matière nouvelle, mais que les planètes, leur cycle d'existence une fois terminé, sont brisées ou réduites en poussière, qui, dispersée dans la totalité du système solaire, sera employée à l'agrégation de nouvelles formes ; absolument comme les éléments du cadavre humain, dissous dans la terre ou dans l'air, sont absorbés au cours des temps par le tissu végétal et servent un jour de nourriture à de nouvelles formes animales ou humaines.

      On verra d'après cela que notre terre, par exemple, comme ses planètes compagnes, est non seulement une création nouvelle relativement à l'état de choses existant lors de la condensation première de la nébuleuse, mais encore qu'elle appartient en réalité à une quatrième génération ou création nouvelle de notre chaîne planétaire. Je ne possède aucune donnée sur la façon dont la matière planétaire du système fut répartie à l'origine, mais il est de toute évidence que, d'Uranus au centre du système, aucune des planètes existantes n'appartient à la première série issue de la nébuleuse initiale. Il ne nous sied guère de pousser plus loin notre investigation sur ce sujet. Nous ne comprendrions pas mieux les desseins de la Nature et la place que nous y occupons, si nous savions par exemple le nom des planètes de l'évolution d'Uranus, avant qu'Uranus ne fût créé. Au point de vue des autres chaînes, nous serait-il plus utile de savoir par combien de planètes furent précédées, au cours des âges, celles que nous connaissons aujourd'hui ? Mais certains aperçus de ce problème peuvent être particulièrement intéressants ; sans examiner dans quelle mesure les analogies de notre système se retrouvent dans les autres, il peut nous être utile, au point où nous en sommes, d'étudier les transformations successives des planètes de notre chaîne.

      Lorsque la vague de vie, pendant la septième ronde d'un manvantara, quitte successivement les planètes, chacune d'elles se désintègre à son tour, et la matière qui la composait retourne à la masse de matière semblable, appartenant au système solaire (28). Des planètes correspondantes s'agrègent à nouveau pour le manvantara suivant, devenant en quelque sorte les réincarnations des principes supérieurs inhérents aux planètes anciennes. Cet arrangement ne s'applique pourtant pas à la quatrième planète de chaque chaîne – la plus matérielle par sa constitution. Celle-ci perd une grande partie de la matière dont elle est formée par un procédé que nous allons expliquer, et dans cet état amoindri, elle constitue la lune de la planète qui lui succède. Toute planète physique nouvelle peut donc être créée suivant différentes méthodes, tout comme de nouveaux systèmes solaires l'ont été à l'origine ; notre terre semble avoir été conçue d'après un plan très analogue à celui de notre système solaire.

      Dans les limites d'un espace déterminé, une nébuleuse planétaire fut développée ; la matière qui la composa, tirée de l'espace environnant, devait provenir, sans doute, soit de la désintégration de planètes précédentes qui s'étaient brisées, soit de matière météorique disponible appartenant au système universel. La nouvelle nébuleuse terrestre se développa autour d'un centre ayant, par rapport à la planète expirante, à peu près la position du centre de notre terre.

      Mais cette agrégation de matière avait à l'état nébuleux un volume immensément supérieur à celui qu'occupe aujourd'hui la matière solide de la terre. Elle s'étendait largement en toutes directions, au point d'embrasser la planète ancienne dans son étreinte brûlante.

      La température d'une nébuleuse initiale paraît considérablement plus élevée qu'aucune température connue ; en sorte que l'ancienne planète se trouva superficiellement surchauffée à ce point que toute sa matière atmosphérique, liquide et volatilisable, se convertit à l'état gazeux, et devint alors sensible au nouveau centre d'attraction de la nouvelle nébuleuse. C'est ainsi que l'air et les océans de la vieille planète furent entraînés dans la constitution de la nouvelle, et c'est là la raison pour laquelle la Lune, dans son état actuel, est une masse aride, luisante, sèche et sans nuages, inhabitable désormais pour tout être physique. Vers la fin du manvantara actuel, pendant la septième ronde, sa désagrégation sera achevée et la matière qu'elle retient encore en cohésion se résoudra en poussière météorique qui, mélangée à la masse de matière semblable, formera dans l'avenir de nouvelles nébuleuses planétaires.

      Les changements qui se produisent de temps à autre dans l'économie intérieure du système solaire par la désintégration d'une ancienne planète ou la condensation d'une nouvelle, causent naturellement des perturbations dans les mouvements des planètes, et il est probable que ces perturbations jouent leur rôle dans le processus cyclique se poursuivant sur les mondés en activité durant cette période. Certains documents isolés, glanés dans la donnée occulte, font quelquefois allusion à des faits astronomiques qu'il semble difficile d'attribuer à l'intervention visible de causes cosmiques. Ils sont très probablement dus aux changements qui se produisent, à de rares intervalles, dans ce que nous pourrions appeler la configuration du système.

      Une même génération d'hommes vivant sur la même planète ne peut jamais observer la formation d'un nouveau monde ou la destruction d'un ancien. Ces processus sont d'une lenteur excessive, comparés à la durée de la vie humaine. Mais dans les temps futurs, certains bouleversements surviendront forcément et les habitants raisonnables de quelque planète pourront alors observer la formation de mondes nouveaux. Le manvantara actuel du système de Vénus, par exemple, a tellement dépassé notre stade d'avancement, que l'humanité terrestre, à quelque future ronde de notre présent manvantara, pourra peut-être observer les préliminaires d'évolution de la planète qui succédera à Vénus. Mais à cette époque la majorité de l'humanité sera elle-même si évoluée qu'aucun phénomène céleste ne lui paraîtra inintelligible ou inattendu.


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(27)  Bode, astronome allemand, signala en 1780 une loi empirique assez curieuse sur les distances des planètes au soleil. Ecrivons les nombres suivants qui se déduisent du précédent, à partir du second, en le multipliant par 2 :
      0 - 3 - 6 - 12 - 24 - 48 - 96 - 192 - 384
ajoutons à chacun le nombre 4 :
      4 - 7 - 10 - 16 - 28 - 52 - 100 - 196 - 388
enfin divisons les nombres par 10, nous aurons :
      0,4 - 0,7 - 1,0 - 1,6 - 2,8 - 5,2 - 10 - 19,6 - 38,8
ces nombres représentent sensiblement les distances du Soleil aux 7 planètes principales et aux planètes télescopiques par rapport à la distance de la terre prise comme unité ; en effet les distances réelles sont :

Planètes
MercureVénusTerreMarsPlanètes
télescopiques
JupiterSaturneUranusNeptune
0,380,7211,502,85,29,51930

      La loi de Bode servit à découvrir Uranus et les planètes téléscopiques, mais la découverte de Neptune en 1846 vint détruire l'importance de cette loi, l'écart de 8,8 étant un peu trop grand. N. D. T.

(28)  Voir La Doctrine Secrète, 1er vol., pp. 141 à 145.




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