Je crains sincèrement que vous n'ayez été troublé par l'apparente contradiction entre les notes reçues par vous de mon Frère M. et de moi. Sachez, mon ami, que dans notre monde, quoique nous puissions différer de méthode, nous ne pouvons jamais être en opposition sur les principes d'action, et l'application la plus large et la plus pratique de l'idée de Fraternité de l'humanité n'est pas incompatible avec notre rêve d'établir un noyau d'honnêtes chercheurs scientifiques de bon renom qui donnerait du poids à l'organisation de la S. T. aux yeux de la multitude et servirait de bouclier contre les attaques féroces et stupides des sceptiques et des matérialistes.
Il y a même parmi les hommes de Science anglais ceux qui sont déjà préparés à trouver nos enseignements en harmonie avec les résultats et les progrès de leurs propres recherches et qui ne sont pas indifférents à leur application aux besoins spirituels de l'humanité en général. Parmi ceux-là, ce peut être votre tâche de semer la graine de Vérité et d'indiquer le sentier. Cependant, comme mon frère vous l'a rappelé, pas un de ceux qui ont seulement essayé d'aider au travail de la Société, quelque imparfaits et fautifs qu'aient été leurs méthodes et leurs moyens, ne l'aura fait en vain. La situation vous sera plus complètement expliquée bientôt.