Biographie universelle ancienne et moderne Félix, deuxième du nom, pour ceux qui ne le regardent pas comme
antipape, était
archidiacre, et fut nommé par la
faction des
ariens pendant l'exil de Libère, en 355 (Voyez
Libère). Félix
garda la foi de
Nicée, mais il communiquait avec les
ariens. Lorsque les
dames romaines vinrent supplier l'empereur Constance de rappeler Libère, on proposa au peuple de se soumettre à l'obéissance réunie des deux
pontifes. Cette proposition fut rejetée. Félix fut chassé de la ville lorsque Libère y rentra presque en triomphe, le 02 août 358. Le parti de Félix fit quelques tentatives pour le faire rentrer, mais elles furent inutiles. Félix se retira dans une petite terre qu'il possédait sur le chemin de Porto, où il vécut encore près de huit ans gardant la dignité
épiscopale sans fonctions. Il mourut le 22 novembre 365. Quelques
martyrologes le nomment saint et
martyr. Bellarmin et
Baronius ont pris sa défense ; mais ni saint Optat, ni saint Augustin, ne le mettent au nombre des
évêques de Rome.
Fleury en pense de même. Le P. Pagi le présente comme douteux.
L'Art de vérifier les dates est de la même opinion ; Lenglet-Dufresnoy est du nombre de ceux qui adoptent la légitimité de Félix, et qui, par conséquent, comptent quatre Félix légitimes au lieu de trois.
(Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 13 - Page 499)