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Hygin (Caïus Julius Hyginus)

(Ier siècle av. J.-C.)
Grammairien latin
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Biographie universelle ancienne et moderne

      Hygin (Caïus Julius Hyginus), né en Espagne, ou, suivant d'autres, à Alexandrie en Egypte, fut esclave de Jules César, qui l'amena encore enfant à Rome, et le fit étudier. Hygin eut pour maître Corn. Alexandre, grammairien, ou plutôt littérateur célèbre : il devint lui-même très-habile ; et Auguste, l'ayant affranchi, lui confia le soin de la bibliothèque Palatine. Les anciens citent de lui un grand nombre d'ouvrages, entre autres un commentaire sur Virgile, qui était fort estimé. Ceux qui nous restent sous son nom sont d'un autre Hygin, qui était vraisemblablement aussi affranchi d'un empereur, et qui vivait au plus tard dans le second siècle de notre ère ; car quelques-unes de ses fables ont été mises en grec par le grammairien Dosithée, qui nous apprend lui-même qu'il a fait ce travail sous le consulat de Maximus et d'Aper, en l'an 207. Ces ouvrages sont : Un recueil de Fables mythologiques, tirées en grande partie des anciens scoliastes, principalement de ceux des poètes latins. Le style en est souvent barbare, sans doute parce que des écrivains d'un âge postérieur y ont fait des additions. Poeticon astronomicon, en quatre livres, dont le second est en partie une traduction des Catastérismes d'Eratosthène qu'Hygin avait plus complets que nous. Ces deux ouvrages, qui sont absolument nécessaires pour la connaissance de l'ancienne mythologie, ont été imprimés plusieurs fois ensemble (Bâle, 1535, in-fol., et Hambourg, 1674, in-8°), ou séparément (Paris, 1578, et Leyde, 1670, in-8°). Les meilleures éditions sont celles qui ont paru avec les commentaires de Th. Muncker dans le recueil intitulé Mythographi latini, Amsterdam, 1681, in-8° ; réimprimé avec de nouvelles notes, par Aug. Van Staveren, l.eyde, 1762, in-4°. Un Fragment sur la castramétation, publié pour la première fois par P. Scriverius, à la suite de Végèce, Leyde, 1607, in-4° ; réimprimé avec un savant commentaire de Schelius, Amsterdam, 1661, in-4°, et dans le dixième volume des antiquités romaines de Grævius ; De limítibus constituendis, dans le recueil intitulé Rei agrariæ auctores, cura Wil. Gœsi, Amsterdam, 1674, in-4°. On ne voit aucune raison pour attribuer ces deux derniers ouvrages à un Hygin différent du mythographe.  (Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 20 - Pages 254-255)



Dictionnaire universel d'histoire et de géographie de Bouillet

       Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 20ème édition (1866), p. 907.




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