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Romulus

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      Romulus, prétendu fils de Mars et à qui l'on attribue la fondation de Rome, est un de ces personnages adoptés par l'histoire, mais dont la vie appartient presque tout entière à la fable. Les historiens originaux ne sont d'accord sur aucune des circonstances qui le concernent, depuis sa naissance jusqu'à sa mort.

      Avant de présenter les doutes ou plutôt les preuves qui démentent leurs récits, nous ne pouvons nous dispenser de rapporter la tradition vulgaire sur ce héros. Descendant d'Enée, à la quatorzième génération, Romulus fut, avec son frère Rémus, le fruit du commerce amoureux de Mars et de Rhéa-Sylvia, prêtresse de Vesta. Tous deux naquirent vers l'an 770 avant J.-C. Amulius, roi d'Albe, oncle de cette princesse, vit dans la naissance de ces jumeaux un événement fatal à son ambition ; car il avait usurpé la couronne sur son frère aîné Numitor, père de Rhéa-Sylvia. Ces deux enfants pouvaient croître pour venger leur aïeul dépossédé, les fils de Numitor massacrés et Rhéa-Sylvia, leur mère, retenue dans une dure captivité. Amulius confia à l'un de ses officiers la cruelle mission de faire périr ces deux enfants. Ce dernier se contenta de les abandonner sur la rive du Tibre, qui était alors débordé. Le fleuve, en se retirant, déposa sur une plage déserte la corbeille dans laquelle ils étaient renfermés. Une louve, conduite par la soif sur le bord du fleuve, offrit ses mammelles à ces petits infortunés, tandis qu'un pivert, par un instinct non moins admirable, veillait sur eux et leur apportait aussi quelque nourriture. Faustulus, chef des bergers du roi, trouva ces deux enfants, les recueillit et se chargea de les élever ; il les envoya même à Gabies « pour y apprendre les lettres, dit Plutarque, et tout ce que doivent savoir des enfants de qualité ». Parvenus à l'adolescence et remplis de courage, il s'associèrent des bergers et firent avec eux la guerre aux brigands. Des voleurs, dont ils avaient enlevé le butin, se vengèrent en se saisissant de Rémus, qu'ils menèrent au roi. Amulius renvoya le jeune homme à Numitor, sur le domaine duquel les deux frères étaient accusés d'exercer le brigandage. Cependant Romulus, pour délivrer Rémus, ose, avec les compagnons ordinaires de ses exploits, attaquer Amulius. Cet usurpateur est tué, et Numitor, devenu roi d'Albe, reconnaît ses petits-fils. Les deux frères conçurent alors le projet de fonder une ville à l'endroit où ils avaient été exposés : ils s'associèrent dans ce dessein des pasteurs et tout ce que le Latium et les environs offraient d'hommes sans aveu, sans asile et sans ressource. L'amour de la domination divisa bientôt les deux frères. Après s'être disputés à qui donnerait son nom à la nouvelle ville, ils résolurent de s'en rapporter au vol des oiseaux. L'épreuve parut favorable à Romulus ; mais Rémus ne voulut point se soumettre à la décision du sort. Chacun d'eux avait un parti ; l'on en vint aux mains, et Rémus périt dans le combat. D'autres racontent que Romulus le tua de sa propre main, pour le punir d'avoir par raillerie franchi d'un saut le fossé qui servait de rempart à la nouvelle colonie : « Ainsi périsse, s'écria-t-il, quiconque insultera les murs de ma ville ! »

      Après ce meurtre, Romulus fut proclamé roi par le peuple assemblé. Il avait alors dix-sept ans, et ce fut l'an 753 avant J.-C. qu'il fonda Rome (1). La population de cet Etat naissant ne montait qu'à trois milles hommes de pied et trois cents de cavalerie. La nouvelle cité occupait un monticule sans défense et sans territoire appelé le mont Palatin. Pour augmenter cette population, Romulus ouvrit un asile à tous les hommes libres ou esclaves qui viendraient se ranger sous sa loi. Ses sujets n'avaient point de femmes : il en demanda aux peuples voisins ; amis l'alliance qu'il offrait fut rejetée avec mépris. On joignit même le sarcasme au refus, en lui demandant pourquoi, lui quit recevait tous les aventuriers du pays, n'avait pas pareillement ouvert un asile aux femmes de mauvaise vie. Résolu d'obtenir par la ruse ce qu'il ne pouvait attendre de la bonne volonté de ses voisins, Romulus sut dissimuler son ressentiment. Il proclama une fête en l'honneur de Consus, dieu des bons conseils. Les habitants des cantons d'alentour y furent invités et s'y rendirent en foule. Pendant qu'ils étaient occupés du spectacle, les sujets de Romulus, en armes, se jetèrent au milieu de l'assemblée et enlevèrent les filles. On a prétendu qu'Hersilie, la seule femme mariée qui partagea le sort des jeunes Sabines, tomba en partage à Romulus ; mais les historiens sont encore plus divisés sur cette particularité que sur le reste de la vie de ce fondateur. La vengeance des peuples offensés devait anéantir la ville naissante ; mais ils commirent l'imprudence de l'attaquer séparément. Acron, roi des Céniniens, se mit le premier en campagne : il fut défait et tomba sous les coups de Romulus, qui rentra dans Roime chargé des dépouilles opimes, qu'il consacra à Jupiter Férétrius. Les Antemnates, qui prirent les armes après les Céniniens, furent également vaincus : Romulus saccagea leur ville, les incorpora aux vainqueurs et leur accorda le droit de cité. Les Crustumériens, effrayés du triste sort de leurs alliés, disputèrent à peine la victoire, et Rome, si rapidement accrue par la vaillance et la politique de son fondateur, avait dès lors une population surabondante ; car elle envoya des colonies à Crustumerium et à Antemna. Les Sabins de Cures se mirent enfin en marche contre les Romains ; ils se rendirent maîtres par trahison de la citadelle de Rome, qui fut depuis le Capitole. Déjà, sous la conduite de leur roi Tatius, ils avaient remporté sur eux une première victoire, déjà un second combat était engagé quand les Saines, épouses des Romains, vinrent s'interposer entre les combattants et leur firent tomber les armes des mains. La paix fut conclue aussitôt ; le roi de Rome se vit contraint de partager son trône avec Tatius. mais c'est moins peut-être sur ses exploits guerriers que sur les institutions politiques dont on lui fait honneur qu'est fondée la gloire de Romulus. Il divisa son peuple en deux ordres, les patriciens et les plébéiens. Parmi les premiers, il désigna cent hommes distingués par la naissance, l'âge et le mérite et leur conféra le titre de sénateurs. Le pouvoiur fut divisé entre le roi, le sénat et le peuple. Romulus se déclara le premier ministre de la religion, le gardien et l'interprète des lois, le chef suprême de l'armée. Il se choisit une garde composée de 300 hommes, qui furent appelés chevaliers. Il se donna, en outre, douze licteurs, qui précédaient sa marche, écartaient la foule et exécuaient les criminels. Il partagea le peuple en trois tribus, subdivisées en curies. La plus belle de ses institutions fut celle des patrons et des clients. Par cet établissement, selon l'expression de Denys d'Halicarnasse, il « confia le peuple aux patriciens comme un dépôt ». Les lois qu'il créa sur la famille, sur le mariage, en ce qui concerne la puissance du père sur le fils et du mari sur la femme, portent l'empreinte de la barbarie qui régnait alors en Italie. Mais on doit admirer ce qu'il fit pour la religion, pour l'agriculture, pour la population de sa nouvelle ville, en la rendant en quelque sorte la mère adoptive des peuples qu'elle avait vaincus. Romulus régna quelques années conjointement avec Tatius : à la mort de ce prince, qui fut assassiné et qu'il ne chercha pas à venger, il conserva seul les rênes du gouvernement et se livra de nouveau à son goût pour la guerre ; il prit Fidènes, vainquit les Etrusques, entre autres les Véiens, qu'il força de lui demander la paix et de lui céder une portion de leur territoire : ce traité fut gravé sur des colonnes d'airain. Fier de ses succès, le roi de Rome voulut régner arbitrairement, au mépris des institutions qui limitaient sa puissance. Il devint l'objet de la haine du sénat, dont il dédaignait les conseils. Un jour, en faisant la revue de ses soldats, il disparut. On répandit le bruit qu'au milieu d'un orage, il avait été enlevé dans le ciel et mis au nombre des dieux. Ce fut le sénateur Proculus-Volesus qui annonça ce miracle, dont il disait avoir été témoin. Romulus fut placé au ciel sous le nom de Quirinus, ce qui n'empêcha pas de croire que les sénateurs lui avaient donné la mort et avaient emporté sous leurs toges ses membres déchorés. Il avait alors 55 ans et en avait régné 37.

      Tel est le récit de la vie de Romulus, ainsi qu'il se trouve, avec des circonstances diversement rapportées, dans Denys d'Halicarnasse, Tite-Live, Plutarque et d'autres hsitoriens grecs ou latins du second ordre. Cette diversité de témoignages, qu'il serait trop long de détailler, est déjà une raison indépendante de toute autre pour inspirer des doutes à la critique ; mais les preuves abondent qui établissent d'une manière évidente que, si Romulus a existé (2), il est beaucoup plus ancien que ne l'a fait le docte Varron, et que, semblable à certains héros de la mythologie grecque, on attribue à ce fondateur une suite d'actions dont il n'a pu faire qu'une partie. Le nom même de Romulus, qui signifie en grec force, ne peut avoir été porté par un habitant du Latium à une époque où il n'y avait encore aucune ressemblance entre le langage des Latins et celui des Grecs. Les circonstances merveilleuse qui accompagnent la naissance de Romulus et qui offrent tant de variations dans les trois ou quatre versions qu'en rapporte Plutarque seul ont une conformité trop frappante avec la naissance et l'éducation de Cyrus pour qu'on ne croie pas que tout ce récit ne soit une fable empruntée, une histoire arrangée après coup. Le déguisement d'Amulius sous les habits du dieu Mars,pour obtenir les faveurs de sa nièce ; l'interpérétation qu'on donne à l'anecdote de la louve et par laquelle on fait de Laurentia, femme de Faustulus, une louve d'impudicité, sont des explications, assurément très ingénieuses, de fables sans vraisemblance ; mais ce n'est point avec de pareils matériaux qu'on fait l'histoire. Qui pourra expliquer l'enlèvement des Sabines tel qu'il nous est raconté ? Bien qu'il n'y ait là pas de miracle (3), que rien ne soit plus dans les mœurs d'un peuple barbare que le rapt à main armée, quelle apparence qu'une colonie de 3000 fugitifs, assez courageux pour se rendre indépendants et redoutables, n'ait pu avoir de femmes ; que Romulus, en particulier, fils, petit-fils et neveu de tant de rois, n'ait point trouvé à se marier ; enfin que les voisins de Rome fussent assez confiants pour se rendre désarmés à des jeux chez un peuple dont ils auraient rejeté l'alliance avec mépris ? Une dernière objection qu'on a faite sur les actions atrribuées à Romulus, et qui paraît fondée, repose sur l'invraisemblance de sa conduite envers les Albains, qu'il aurait laissés libres après la mort de son aïeul Numitor, dont il était le seul héritier. Comment supposer qu'un guerrier comme lui, ambitieux et toujours occupé de conquêtes, aurait négligé la possession d'un royaume si bien à sa convenance et qui lui appartenait si légitimement ?

      Tels sont, entre mille arguments, ceux qu'ont établis avec la dernière évidence Gronovius, de Pouilly, Beaufort, Nasali, Lévesque, Niebuhr, Wechsmuth et plusieurs autres érudits de diverses nations. Leurs raisons, que Fréret et l'abbé Sallier ont essayé de combattre, sont restés dans toute leur force. Au reste, le fondement de toutes leurs observations n'est pas nouveau : il se trouve dans les contradictions de Denys d'Halicarnasse, dans les doutes judicieux, mais trop peu explicites de Tite-Live, et particulièrement dans différentes versions que Plutarque rapporte avec une indifférence qu'on prendrait presque pour de la critique. On sait par lui combien est suspecte la source primitive de toute l'histoire romaine (4). Le premier qui l'écrivit fut un Grec nommé Dioclès de Peparethe (une des îles Sporades), qui vivait environ quarante ans avant la seconde guerre punique. Il ne paraît pas voir eu pour matériaux, ainsi que le prouve M. Heeren, que quelques vieux poèmes ou cantiques latins qui nous sont totalement inconnus (5). Il eut encore à consulter quelques inscriptions ou actes publics, qui avaient échappé à l'incendie de Rome par les Gaulois ; enfin, il pourrait avoir eu communication des registres ou mémoires des familles patriciennes, qui étaient remplis d'exagérations et qui d'ailleurs avaient été refaits après coup depuis cet événement. On ne doit pas s'étonner de voir un Grec être le père de l'histoire romaine : les Romains furent longtemps sans écrire autre chose que de courtes inscriptions et des annales très succintes consignées sur la pierre, le métal ou la toile, toutes matières qui excluent les narrations suivies et véritabelment historiques ; et quand on songe encore que presque tous ces écrits furent perdus et remplacés de mémoire, il est impossible de ne pas croire que Dioclès n'ait mis la fable partout où lui manquait l'histoire. Ce serait sans doute pousser trop loin le pyrrhonisme que de dire que tout est fiction dans ce qu'il racontait sur Romulus ; mais il est plus que probable qu'il a attribué à un fondateur de convention un nom et des actions qui ne lui appartiennent point. Tout paraît prouver aussi qu'il l'a fait moins ancien qu'il n'était réellement ; et pour ne citer qu'une des circonstances qui appuient ce système, on sait que, parmi les rois d'Albe, un certain Romulus Sylvius périt frappé par la foudre. La mort du fondateur de Rome, telle que nous la savons d'après Dioclès, n'est-elle pas une répétition évidente de cette antique tradition ? Les critiques précédemment cités n'ont, il est vrai, presque rien mis à la place de ces fables plus ou moins invraisemblables ; mais, en histoire, c'est beaucoup que d'arriver à un doute fondé, lorsque les monuments manquent absolument. Si l'on en croit Servius et Priscien, Rome fut longtemps un amas de cabanes voisines du Tibre, alors appelé Rumon, et Ruma fut le nom que ce misérable village, habité par des pâtres étrusques et sabins, emprunta du fleuve qui arrosait ses environs (6). La simplicité de cette origine, en démentant toutes les merveilleuses traditions sur Romulus et Rémus, renversait la divinité de Rome et celle de son fondateur elle-même. La politique sacerdotale veilla soigneusement, sous les rois comme sous la république, à couvrir d'un voile imposant une origine aussi obscure. La vérité fut étouffée, et il en coûta la vie à Valerius-Serranus pour avoir osé s'élever contre la fiction qui était un des secrets de la grandeur romaine. Tous ces raisonnements sont également applicables au règne de Numa Pompilius, dont le nom grec, comme celui de Romulus, signifie loi. Ainsi (preuve éclatante de la vanité de la gloire humaine), ces deux personnages, éternellement cités comme modèles aux guerriers, aux fondateurs d'empires, aux législateurs, qui ont fourni tant de belles pages à l'histoire, tant d'exemples aux moralistes et d'inspirations aux beaux-arts (7), ne seraient donc, après tout, que des êtres de raison, enfantés par l'imposture d'un vieil écrivain grec dont le nom est presque oublié ! On peut lire sur Romulus les ouvrages et les dissertations des critiques cités plus haut. L'Histoire de la république romaine, par Ferguson, est aussi très bonne à consulter, ainsi que le traité de Newton intitulé Chronologie des anciens royaumes corrigée, dans lequel il réduit de cent années, par des calculs assez plausibles, la durée du règne des sept rois de Rome. L'ouvrage du savant anglais M. Hooke, traduit et publié en français par son fils, sous la fausse initiale C., et sous le titre de Discours et réflexions critiques sur l'histoire et le gouvernement de l'ancienne Rome, mérite aussi d'être lu.  (Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 36 - Pages 418-421)


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(1)  Cicéron et Plutarque nous apprennent que ce fut par le secours de calculs méthématiques et par des procédés empruntés à l'astrologie judiciaire que Varron, avec l'aide d'un mathématicien de ses amis, parvint à rétablir les premiers temps de Rome. On a plus d'un exemple de l'astrologie judiciaire appliquée à l'avenir, mais il était assez singulier d'en faire l'application au passé ; et un pareil trait, consigné dans des écrivains tels que Cicéron et Plutarque, serait plus connu si la plupart des savants et compilateurs, qui se sont occupés de l'histoire romaine, n'avaient en quelque intérêt de glisser sur une particularité qui donne le démenti à toutes les fables dont ils se sont rendus les complices.  (Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 36 - Pages 118-121)

(2)  Schlegel nie positivement l'existence de Romulus, en faisant voir que son nom était ignoré à Rome avant le milieu et même la fin du Vème siècle. Hullmann (Histoire grecque, p. 216) fait remarquer que le nom de Romulus ou Fort se donnait, dans le Latium, aux guerriers, aux hommes supérieurs, pris dans un sens collectif ; comme Hermès chez les Grecs, Thoyt chez les Phéniciens, Alcide ou Hercule chez les Occidentaux. Un guerrier digne du nom générique de Romulus devait en effet être, selon les vieux poètes latiaques, le fondateur d'un Etat dont la gloire des armes était le but principal.

(3)  Hullmann (De consualibus, Bonn, 1819, in-4°) établit à ce sujet un système neuf et ingénieux. D'après lui, les Consualia réunissaient tous les peuples du Latium ; et, par une convention qui, loin d'avoir rien de contraire aux usages de l'antiquité, se rapproche merveilleusement de la coutume des mariages samnites, les jeunes filles étaient données comme récompense pour épouses à ceux qui avaient remporté la victoire dans l'asssemblée des peuples réunis. Il serait alors à supposer que les Romains, ayant eu le désavantage dans l'une de ces fêtes, prétendirent néanmoins s'emparer des prix réservés aux vainqueurs. M. Friedler, dans son excellent Histoire romaine (Leipzig, 1820, in-8°), appuie cette conjecture.

(4)  Selon Niehbur, toute l'histoire romaine, jusqu'à la bataille du lac Regille, ne présente qu'incertitude. Il suppose l'existence d'un grand poème épique, commençant à l'avènement de Tarquin l'Ancien et finissant à la mort de Tarquin le Superbe. Selon lui, les Romains étaient une colonie de Latins dont les Etrusques s'emparèrent.

(5)  M. Schlegel, sans admettre la conjecture de Niehbur sur l'existence du grand poème épique, est du même avis que M. Heeren. L'existence de ces anciens cantiques héroïques et religieux est attestée par Cicéron, Varron et Valère Maxime. Ils se chantaient dans les festins.

(6)  Un fragment de Salluste est d'accord avec ce qui est dit ici.

(7)  L'Enlèvement des Sabines, par exemple, a fourni le sujet de quelques-uns des chefs-d'œuvre de la peinture moderne.




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