Biographie universelle ancienne et moderne Jacques Fleury, avocat au parlement de
Paris, mort en 1775, négligea l'exercice de son état pour se livrer à la culture des lettres. Il était très répandu dans les différentes sociétés de la capitale, dont il faisait les délices par son
esprit et par son amabilité ; mais les applaudissements prodigués à ses ouvrages par des amis trop indulgents ne purent pas réussir à leur concilier la faveur du public, et depuis longtemps on ne les
lit plus. Ce sont :
1° Chansons maçonnes,
Paris, 1760, in-8° ;
2° Poésies diverses, 1761,
in-12, réimprimées sous le titre de
Folies, 1760, in-8°. Ce recueil offre une collection de
fables, d'
épîtres, de chansons, de madrigaux, d'
épigrammes, etc. La plupart de ces pièces prouvent de l'
esprit et de la facilité ; mais elles prouvent aussi que l'auteur n'était pas poète ;
3° Le Littérateur impartial, ou Précis des ouvrages périodiques, 1760,
in-12. Il n'a paru qu'un numéro de ce journal, que
Fleury avait entrepris en société avec Lamarche-Courmont ;
4° Les grands objets de la foi, ou les Mystères, odes,
Avranches, 1775, in-8°. On lui attribue encore le
Dictionnaire de l'ordre de la Félicité, in-8°. Il a fourni au théâtre de l'Opéra-Comique
Le Retour favorable et
Le Temple de Momus, prologues ;
Olivette, juge des enfers (que d'autres attribuent à Piron),
Le Miroir magique,
La Mort du Goret et
Le Rossignol, cette dernière pièce en société avec l'abbé de l'Attaignant.
(Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 14 - Page 237)