Philippe,
antipape, nommé le 31
juillet 768 après la déposition de Constantin, autre
antipape, par la
faction du
prêtre Valdibert, fut consacré dans St-Jean de
Latran, mais déposé le
jour même par celle de Christophe et de Sergius, qui parvint à faire élire
Etienne III. Philippe retourna paisiblement dans le
monastère d'où il avait été tiré. L'
histoire ne dit rien de plus de sa destinée.
Son protecteur, Valdibert, fut traité inhumainement : on lui arracha les yeux, on lui coupa la langue, et il en mourut. «
C'est ainsi, dit
Fleury,
que l'on vivait à Rome, qui était sans maître » ; et c'est ainsi que la
force des choses nécessitait la restauration de l'
empire d'Occident.
(Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 33 - Page 57)