Dictionnaire M. Bescherelle
Adjectif des deux genres [Du latin epistolaris, qui a la même signification]
Qui appartient à l'
épître, à la manière d'écrire des lettres.
Forme
épistolaire. Style
épistolaire.
C'est le naturel qui fait le principal mérite du style
épistolaire.
(Marm.)
L'emploi de la forme
épistolaire permettant de s'adresser directement à ses adversaires, donne au raisonnement une allure plus pressante, et laisse d'ailleurs le champ libre à tous les mouvements de l'éloquence. (Champ.)
Genre épistolaire : Littérature
Genre qui comprend non seulement les recueils de lettres familières écrites par des personnages célèbres, mais, par extension, tous les ouvrages, soit romanesques, soit polémiques, soit didactiques, publiés fictivement sous forme de lettres.
Le style de Mme de Sévigné, qui restera dans le
genre épistolaire
ce que La
Fontaine est dans celui de l'apologue, offre l'image fidèle d'une conversation animée, expansive, tantôt badine, tantôt grave, parfois dramatiques, souvent médisante, toujours naturelle et légère. (Champ.)
En général, chez nous, ce sont les femmes qui tiennent le sceptre du
genre épistolaire. (
Idem)
Epistolaire : Paléologie
Se dit du papier auguste ou royal, dont les anciens se servaient pour écrire des lettres.
Caractères épistolaires : Paléologie
Caractères égyptiens plus communément appelés
démotiques ou
épistolographiques.
Epistolaire :
Se dit substantivement des auteurs dont on a recueilli les lettres.
Une collection d'épistolaires. Mme de Sévigné occupe une place très distinguée parmi nos épistolaires.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 1158.