Dictionnaire M. Bescherelle
Substantif féminin [Du grec, formé de sur et tombeau]
Inscription mise sur un tombeau ou faite pour être mise sur un tombeau. L'
épitaphe peut être en prose ou en vers de toutes mesures.
Son principal mérite est d'être concise, afin qu'elle reste plus facilement gravée dans la mémoire.
Epitaphe en prose.
Epitaphe en vers.
Epitaphe en style lapidaire.
Epitaphe en latin.
Epitaphe en français.
Epitaphe funéraire.
Epitaphe sépulcrale.
Epitaphe honorable.
Epitaphe satirique.
Epitaphe courte,
laconique.
Epitaphe pompeuse, emphatique.
Epitaphe simple, touchante.
Composer une
épitaphe. Mettre, graver une
épitaphe.
La dernière vanité de l'homme est son
épitaphe.
L'
épitaphe est communément un trait de louange, ou de morale, ou de l'une et de l'autre. (Marmont)
L'
épitaphe à la gloire d'un mort est de toutes les louanges la plus noble et la plus pure, surtout lorsqu'elle n'est que l'expression naïve du caractère et des actions d'une homme de bien. (Marmont)
Parmi les
épitaphes épigrammatiques, les unes ne sont que naïves et plaisantes, les autres sont mordantes et cruelles. (Marmont)
Les
épitaphes insultantes et calomnieuses, telles que la rage en
inspire trop souvent, sont de tous les genres de satire le plus noir et le plus lâche. (Marmont)
Epitaphe :
Epitaphe était autrefois masculin. Du temps de Vaugelas (1600 à 1650), on le faisait encore des deux genres.
Menteur comme une épitaphe : Proverbe
Se dit d'une personne exagérée dans ses louanges.
Il fera l'épitaphe du genre humain : Proberbial et figuré
Se dit d'un homme robuste et qui paraît destiné à vivre longtemps.
Epitaphe : Architecture
Se dit d'une tablette ornée de sculptures, que l'on place sur le mur d'une
église ou contre un pilier, avec une inscription.
M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume I (A-F) (1856), p. 1158.