Libelle
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Substantif masculin [Du latin libellus, petit libre ; de liber, livre]
Ecrit ordinairement de peu d'étendue, injurieux, diffamatoire, et le plus souvent calomnieux.
Ce libelle fut lacéré et brûlé par la main du bourreau. Un faiseur de libelles. Faire un libelle contre quelqu'un.
Qu'il fasse des libelles, dernière ressource des lâches ! (Beaumarchais)
Libelle de divorce : Droit romain
Acte par lequel un mari notifiait à sa femme qu'il la répudiait.
Libelle de proclamation : Droit romain
Action intentée en justice pour obtenir la réparation d'un dommage.
Libelle d'accusation : Droit romain
Acte accompagné d'une Charte dans laquelle l'accusateur s'engageait à subir la peine portée par la loi, s'il succombait dans son accusation.
Libelle de fidélité : Droit romain
Serment écrit de fidélité.
Libelle : Histoire
La réforme introduite vers 1713 dans la Constitution du canton de Zürich.
Libelle : Histoire ecclésiastique
Requête par laquelle les martyrs suppliaient l'évêque de remettre au pécheur une partie de la peine qu'il devait subir.
Libelle : Histoire ecclésiastique
Certificats à l'aide desquels certains chrétiens se mettaient à l'abri sur quelque matière relative à la foi.
Libelle d'Arius, de Pélasge, etc.
Libelle : Histoire ecclésiastique
Tout acte en matière ecclésiastique ou de foi.
Libelle d'excommunication, d'absolution, de pénitence, etc.
Libelle de profession de foi : Histoire ecclésiastique
L'acte porté en Orient par les légats d'Adrien II, suivant lequel Photius devait être condamné par les évêques de son parti. M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française - Volume II (G-Z) (1856), p. 365.
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